(JOUR 360 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Pas de grands blessés en première page mais un campement de Marsouins près du front. Du camping avant qu’on ne le dise… mais pas tout à fait sur le front, plutôt à l’arrière dans un dépôt de chevaux. Un commentaire idyllique qui parle de pages de gloire et de futurs lauriers… !
Le magazine lyonnais revient sur le retour des grands blessés libérés par les Allemands, en dernière page, avec 4 photos:
Des blouses blanches et des ambulances comme revers des lauriers de la gloire !
Retour sur des lieux visités il y a quelques temps:
Mandray dans les Vosges et les tranchées du bois de Mortmare où la pluie semble tomber.
Cette page d’un site internet écrite par Jean-Bernard LAHAUSSE et Romain SERTELET nous relate les combats dans ce secteur du saillant de Saint-Mihiel et de la mutinerie qui s’y déroula le 19 avril 1915 avec la condamnation et l’exécution de 5 condamnés pour l’exemple:
Dans le secteur de Soissons, une caverne dans laquelle se terrent les hommes:
et ailleurs, sans que l’on nous dise où, cette tranchée abandonnée par les Allemands
D’autres lieux que la guerre n’a pas encore atteint puisque non bouleversés:
le col du Bonhomme dans les Vosges avec des arbres bien droit et des cagnas bien propres…
des tranchées en Argonne.
Certainement dans le secteur de Mourmelon pour des manoeuvres, une colonne de véhicules blindés « en route vers le front »… qui seront bien plus utiles quand la guerre de mouvement reprendra… dans 3 ans!
Une photo d’un biplan français qui s’est posé en Suisse avec son équipage, après une mission au dessus de l’Allemagne. Les 2 hommes de l’équipage sont maintenant prisonniers et l’avion a été donné aux Suisses « en signe de reconnaissance des soins donnés par ceux-ci aux rapatriés français ».
Deux cartes pour faire comprendre aux lecteurs la défense de Metz …
un réseau de fortifications construit par les Allemands, n’oublions pas qu’à l’époque, et cela depuis 1871, Metz est allemande.
Un autre schéma pour expliquer au public l’organisation des secours aux blessés dans les tranchées
avec les postes de secours au plus près des lieux des combats, les ambulances en seconde ligne, l’hôpital plus loin et la voie de chemin de fer pour des évacuations vers l’arrière par trains sanitaires. A noter au niveau des ambulances, le dépôt d’éclopés où il ne doit pas être bon d’y séjourner !










