Le Tour se termine et il semble joué. Seul un incident technique pourrait empêcher Bartali de le remporter. Aussi, les coureurs italiens entourent leur leader comme ici dans le côte de Belrupt près de Verdun et les Belges en font autant avec le leur, Vervaecke. Le Tour continue…
Départ de Strasbourg pour la 18ème étape menant le peloton à Metz.
La place Kléber est noire de monde. Puis les coureurs s’élancent pour un rallye de 186 kilomètres.
Après les Pyrénées, les Alpes, le Jura, les bosses qui se présentent sous les roues de cyclistes semblent bien douces.
Les paysages sont bucoliques, les vaches paissent tranquillement.
Sur la fin, des échappés sont partis. On retrouve Le Guevel, Leducq, Clemens et Fontenay. Mais ils sont réglés au sprint par le Belge Kint déjà primé par ailleurs.
Les classements après cette 18ème étape du 32ème Tour de France.
Leducq n’est décidément plus le sprinter ailé d’il y a quelques années, mais le temps a fait son irrémédiable outrage. Bartali garde son épais matelas de 21’17 » d’avance sur Vervaecke.
19ème étape: Metz-Reims.
On commence par la côte de Gravelotte. Il fait bien meilleur s’y promener en 1938 qu’en 1870, quand il en tombait… comme à Gravelotte !
Le paysage est paisible et le peloton léthargique.
On pose entre vieux guerriers…
…comme ici Sylvère Maës et Antonin Magne qui se côtoient sur les route du Tour depuis 1930.
Les leaders posent côte à côte…
…de bas en haut, Vervaecke, Bartali et Cosson, bien content d’être en si belle compagnie.
Les classements à Reims.
Enfin une victoire française avec celle de Galateau, l’Avignonnais qui règle au sprint ses compagnons d’échappée, Le Guevel, Cavani et Egli.