Au départ de Besançon, le Français Victor Cosson et l’Italien Gino Bartali sont ensemble. Le classement général semble joué surtout pour le second nommé. Mais Cosson, pour l’heure troisième veut à tout prix rester sur le podium.
Aix-les-Bains-Besançon par le col de la Faucille et un petit détour par la Suisse.
Sur le pont du Rhône à Genève, le seul rescapé helvétique du Tour, Egli, se fait un devoir de passer le premier.
Le col de la Faucille au tout début, tout est calme et Leducq emmène le peloton.
Au sommet, après la bagarre, Bartali passera en tête au milieu d’une foule considérable !
Georges Briquet, le speaker du Tour de France, passionne son public au micro, monté sur le toit d’un camion officiel. (à gauche, devant la maison).
Le classement de cette étape remporté par le Belge Kint et dont on avait parlé dans le Nouvelliste. Bartali en prenant une bonification à la Faucille a repris plus d’une minute à Vervaecke, pointé maintenant à 21’17 » de l’Italien. Ce petit tableau des bonifications obtenues en haut des grandes ascensions du Tour 1938…
…montre que 9’9″ des 21′ d’avance sont le fruit de ces bonifications. Enorme, mais le règlement était le même pour tous !
Le Tour retrouve des horizons moins tourmentés pour l’étape Besançon-Strasbourg coupée en deux demi-étapes avec une halte à Belfort.
Le peloton musarde le long du Doubs.
La chaleur est là, les coureurs ont soif ! Une rigole d’eau le long de la route…
…tout le monde s’y précipite.
Même chose quand il s’agit d’une fontaine !
Les classements…
Masson l’a emporté à Belfort et Fréchaut à Strasbourg. Le sprinter français est récompensé par la bise de la miss…
…en tenue traditionnelle d’Alsace.
Pendant la course…
…Vervaecke et Bartali ont momentanément ou définitivement enterré la hache de guerre.