Archives de Tag: guerre des mines

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 7 octobre 1917

(JOUR 1161 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Guynemer est aussi à la une de ce Miroir du 7 octobre 1917. Il s’agit de la dernière photo de l’As des As datant du 9 septembre alors qu’il a trouvé la mort le 11.

L’une des vues les plus connues de Georges Guynemer…

Les prémices de la guerre civile en Russie entre Blancs et Rouges.

Un militant maximaliste (Bolchevik) est fusillé sur le front russe pour propagande demandant aux autres de déserter. Nous sommes à quelques jours de la révolution d’Octobre.

Les Russes reculent devant les Allemands. Ils pratiquent la politique de la terre brûlée en détruisant les lieux qui pourraient bénéficier à leurs ennemis.

Dépôts, ponts, souterrains sautent avant le départ des Russes.

Près de Verdun, dans le secteur de Mort-Homme, le sous-terrain du Kronprinz où furent pris 900 Allemands.

Non loin de Varennes, ce lieu est visible au public de nos jours.

Le front d’Orient. Sous perfusion car dépendant des transports maritimes en Méditerranée, entre Marseille-Toulon et Salonique, ce lien doit être protégé et les navires de guerre patrouillent dans ce secteur.

Ici un destroyer s’apprête à emprunter le canal de Corinthe en Grèce, raccourci qui évite les dangereux caps du sud du Péloponnèse où les sous-marins allemands rodent. Sur la seconde vue, dans le canal au moment de passer sous la ligne de chemin de fer.

Les Canadiens ont avancé du côté de Lens. Ils découvrent les défenses construites par les Allemands dans ce secteur.

L’essai d’un ballon d’observation d’un nouveau type. Véritable « saucisse » volante,…

…les Poilus l’ont surnommé fort justement « l’Eléphant ». Est-elle pour autant suffisamment résistante à de possibles attaques d’aéronefs allemands ?

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 16 septembre 1917

(JOUR 1141 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après de violents combats à Lens ayant mis au prise Allemands et Canadiens, des prisonniers ont été faits. Ces soldats allemands ne semblent pas malheureux de leur sort. Canadiens ou Français dans le même cas qu’eux ne l’étaient surement pas non plus !

Dans ce secteur, ces images montrent que les combats ont été rudes.

Une station électrique détruite, des tranchées bouleversées. La guerre de 14 en résumé !

Le Miroir va nous transporter….

  • en Russie pour nous montrer en double page centrale…

…des émeutes et combats de rue, à Petrograd, entre les Maximalistes (infiltrés par les agents allemands bien entendu, suivant le titre et qui ne veulent plus de la guerre) et les  partisans de la continuation de celle-ci.

Aux Etats-Unis où on nous montre des militaires en formation.Des artilleurs en haut, des aviateurs en bas, des méthodes un tantinet ridicules dans les deux cas.

  • En Italie…

où les Italiens (appuyés par les Français… le grand oncle Séraphin y était) combattent les Autrichiens dans les Alpes Juliennes.

Sur mer, on voit la destruction des mines immergées par un destroyer.

De jolis champignons provoqués par ces explosions… Ces mines avaient été semées par un U-boat allemand.

Deux vues de deux fronts fortement couverts ces derniers temps.

  • Aux Chemin des Dames, une prise d’arme dans une carrière.

  • Près de Verdun, à Vadelaincourt, une ambulance bombardée par les Allemands.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 5 août 1917

(JOUR 1099 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Pétain reçoit une décoration des mains de George V, le roi d’Angleterre. Commandeur de l’Ordre du Bain !

Au pays de Lawrence d’Arabie.

Les Bédouins vainqueurs des Turcs par l’entremise de sir Lawrence exhibent un drapeau pris à leurs adversaires.

En Belgique occupée, on se bat autour de Nieuport.

La si belle station de villégiature de la mer du Nord n’est que ruines et destructions.

Près de Saint-Dié dans les Vosges, on nous raconte en 6 vues en double page centrale, la fin d’un avion allemand abattu par la défense anti-aérienne.

Tellement rare que s’en est un exploit.

En Grèce, on déporte des Grecs soutenant le camp allemand.

Pas fameux au regard des Droits de l’Homme !

Pour terminer, un gigantesque entonnoir de mine.

La vue a été prise à Beuvraignes dans la Somme. Les destructions sont irréparables !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 13 mai 1917

(JOUR 1015 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Révolution russe reçoit toujours un accueil clément et bienveillant dans la presse français. Pour l’heure, les Révolutionnaires ne sont pas d’affreux Bolcheviks et ils continuent d’être nos Alliés contre les Allemands. Après la Révolution d’Octobre, ce sera beaucoup moins cordial.
Pour l’heure, on voit le gardien du Palais de Tsarkoie-Selo dans lequel est retenue prisonnière la famille impériale de Russie fièrement montrer un drapeau qu’on présume être rouge recouvrant les insignes tsaristes.

 D’autres vues de cette révolution russe:

Des policiers de l’ancien régime tsariste sont arrêtés et enfermés dans des prisons semble-t-il assez confortables.

Plus violente la destruction par le feu du bâtiment abritant la cour d’assises à Petrograd et un régiment russe prêtant serment au nouveau régime, la République démocratique comme il est écrit sur le drapeau rouge.

Restons en Orient et le front du même nom, à Salonique.

Des prisonniers allemands et bulgares sont transformés en bête de somme par les Alliés. Dans ce cas, le Miroir est moins indigné que quand il s’agit de parler de la condition des prisonniers français en Allemagne.

Plus loin vers l’Est, en Extrême-Orient, la Chine vient  de mettre sous tutelle les biens allemands.

Le Miroir consacre une double page centrale à cet événement qui s’est tout de même passé le 16 mars dernier (il y a 2 mois) et qui ne va guère nuire aux intérêts du Reich.

Revenons plus près de chez nous, sur le front oriental français.
Les Allemands n’ont pas lésiné avec le bois pour blinder une position à Ville, à 6 kilomètres de Noyon:

La guerre des mines et cet énorme cratère de mine, à Fontaines-lès-Cappy, dans la Somme.

On ne le remarque plus sur Google Maps en 2017 au contraire du Lochnagar Crater de La Boisselle.

Après la bataille de Champagne….

des montagnes de douilles d’obus tirés par le camp français.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 10 mai 1917

(JOUR 1012 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

En première de couverture, la photo du Premier Ministre d’Espagne, le Comte de Romanonès favorable à une entrée en guerre de son pays au côté de l’Entente. On parle même d’humiliante neutralité espagnole.

L’humidité partout, d’où cette vue d’un soldat belge montant la garde bien au sec, les pieds sur un parquet.

On est au printemps mais avec le retard de parution des articles et photos, ce n’est pas étonnant d’avoir des images hivernales. Ainsi, en double page centrale, c’est l’hiver en Alsace !

Beaucoup de neige, des chasseurs alpins et autres soldats congelés.

Même chose avec cette vue des Alpes italiennes…

….où les Alpini luttent contre les Autrichiens.

 Encore de la neige pour ces hommes enterrant des fils téléphoniques.

Arras en ruines comme on peut le voir sur ces vues des destructions dans la préfecture du Pas-de-Calais.

La guerre des mines quelque part sur le front…

Les sapeurs au travail où à l’écoute des travaux adverses.

Les prisonniers allemands quelque part en France…

La corvée de pluche des patates pour ces hommes pour qui la guerre est finie !

Pour terminer, une vue originale d’une ancienne voiture transformé en bureau par des Poilus.

Le premier mobilhome de l’Histoire !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 8 avril 1917

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(JOUR 979 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro du Miroir du 8 avril 1917, on voit un voilier s’enfonçant dans les eaux de l’Atlantique, détruit par les pirates allemands. Avec les U-Boat, ils causent beaucoup de mal aux transports, autant civils que militaires.

Sur la double page centrale, on voit la fin du cuirassé « Danton » touché par une torpille lancée par un sous-marin.

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Les photos ont été prises le 19 mars 1917 et le naufrage a lieu au large de la Sardaigne. Cette catastrophe fera 296 morts sur 1 101 personnes embarquées. Ce navire a été retrouvée par des océanographes néerlandais en 2007 et attesté par la Marine française en 2009.

Sur terre, des tranchées prises par les Britanniques aux Allemands.

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Toujours des paysages lunaires !

Ici, à Bapaume, dans les Pas-de-Calais, ce sont des ANZAC qui se reposent dans les ruines du village.

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Les ANZAC, les troupes australiennes et néo-zélandaises.

Autre destruction, celle du château de Ham, dans la Somme. Ce dynamitage a eu lieu également le 19 mars 1917.

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C’est dans ce château-prison que Louis-Napoléon Bonaparte y fut enfermé de 1840 à 1846. Il est de nos jours dans l’état que l’ont laissé les Allemands.

Sur la route de Ham, une énorme marmite créée par une mine allemande.

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Toujours cette lâche et abominable guerre des mines.

En Russie, la presse française découvre qu’il y avait des prisonniers au Goulag, en Sibérie. Des révolutionnaires de 1905.

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Notre ancien ami le tsar Nicolas II était moins propre qu’on nous l’a raconté depuis 3 ans !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 29 mars 1917

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(JOUR 969 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La vie de château pour les Poilus de 17 suivant La Guerre Photographiée. Sérieux s’abstenir !

Par contre pour ceux dans les tranchées au redoux du printemps naissant, on bricole des solutions pour éviter de passer des journées avec de la boue jusqu’aux genoux !

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Une des dernières photos du comte Zeppelin, militaire et industriel allemand, inventeur de ses dirigeables portant son nom.

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Il vient de décéder à l’âge de 79 ans, le 7 mars dernier. Ses dirigeables continueront à se développer après-guerre à destination commerciale alors jusqu’à la catastrophe de l’Hindenburg le 06 mai 1937 aux Etats-Unis.

Des sapeurs travaillant sous terre et s’apprêtant à faire exploser une mine.

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agrémenté d’un horrible commentaire xénophobe: On procède aux derniers préparatifs avant d’amener la formidable charge d’explosifs qui débarrassera la terre de quelques dizaines de ces êtres malfaisants appelés « Boches ». Sans commentaire !

Double page centrale avec 6 vues des Vosges…

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et des chasseurs alpins. Mais des images de paix et de concorde !

Les troupes britanniques:

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mangeant dans un trou d’obus aux côtés de la tombe de l’un des leurs.

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des Canadiens peu importunés de passer leur vie les pieds dans une eau glaciale.

Du pinard d’Espagne pour les Poilus russes…

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mais pas un mot de la révolution de février 1917 et du départ du pouvoir des Romanov.

 Des prises de guerre aux Allemands.

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des obusiers.

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les lance-flammes.

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106 POILUS de CADEROUSSE, 106 destins… AUBÉPART Ernest Marius

106 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 106 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Troisième nom de la liste: Aubépart  Ernest.

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Première face du Monument

Au moment de faire son choix de vie, Ernest Aubépart alors âgé de 18 ans (il était né le 29 février 1888 à Caderousse) décida de ne pas s’investir dans la fabrique de balais de ses parents Jean Aubépart et Marie Pinchon, aux côtés des siens. Il devança l’appel et s’engagea dans l’armée pour une durée de 5 ans. On était alors le 18 octobre 1906 et fut affecté au 8ème Régiment d’Infanterie Coloniale. Il rejoint Toulon où le Régiment était caserné, près du port d’où il pouvait partir rapidement vers les Colonies.

Ernest Aubépart allait faire tout le reste de sa carrière dans l’armée, signant régulièrement des rengagements jusqu’à la déclaration de guerre. Il monta rapidement dans les grades jusqu’à devenir sous-lieutenant au début de l’année 1915. C’est la mort qui le faucha bien vite qui l’empêcha d’aller plus haut. Il fit aussi toute sa carrière militaire dans les troupes coloniales.

En 1910, le sergent Aubépart se retrouva au 2ème Régiment de Tirailleurs Tonkinois  (le 2ème RTTON pour les puristes) et partie en campagne au Tonkin où une énième rébellion devait être mâtée. Il connut ainsi la guerre à partir du 15 mars 1910, bien avant le 03 août 1914.

A cette date, il était sergent major au 42ème Régiment d’Infanterie Coloniale, rapidement engagé face aux Allemands après un regroupement du côté de Morières-les-Avignon avant de prendre le PLM en Avignon, le 21 août 1914.

Lorraine, Marne, Hauts de Meuse furent les combats qui coûtèrent très chers au 42ème R.I.C…. comme à l’ensemble des régiments engagés en début de cette guerre que les responsables n’attendaient pas.

Après cette saignée qui n’atteint pas Ernest Aubépart, les coloniaux du 42ème R.I.C. se retrouvèrent en mars 1915 dans le secteur de Vauquois, 25 kilomètres à l’ouest de Verdun. En ce début de la guerre des tranchées qui allait durer 3 ans, c’était sans conteste l’endroit où il ne fallait pas être à tout prix ! Vauquois, c’est le symbole de la guerre bête, méchante  et inutile, de la destruction pour la destruction, où des stratèges des 2 bords envisagèrent de rayer une colline, une butte, du paysage faute de pouvoir en chasser ses adversaires ! Vauquois ou la guerre des mines (voir petit mémoire après la fin de l’article). Ce n’est pas l’explosion d’une mine qui emporta Ernest Aubépart mais une balle ennemie alors qu’à la tête de sa section, « il emmenait brillamment ses hommes à l’assaut d’une position fortifiée » comme le dit le texte de la citation qu’il reçut à titre posthume, le 16 avril 1915. On était le 04 mars 1915 et ces terribles assauts, tous repoussés par les Allemands, mieux protégés, plus nombreux et surtout tenant les hauteurs du terrain, firent à nouveau de très nombreuses victimes. Ces journées sont racontées dans un petit livret dédié aux campagnes du 42ème Régiment d’Infanterie Coloniale durant la Grande Guerre. Voici les 2 pages qui nous intéressent:

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Ernest Aubépart était âgé de 27 ans dont 9 sous les drapeaux. Il ne semble pas reposer dans le premier cimetière de Caderousse.

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Fiche matricule de « Mémoire des Hommes ».

Ernest Marius Aubépart, matricule 1520 classe 1908, bureau de recrutement d’Avignon  pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Aubépart étant toujours vivant à Caderousse, si un descendant direct ou indirect reconnaît son ancêtre, qu’il ne se gène pas pour réagir, surtout s’il possède d’autres photos ou documents.

VAUQUOIS

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Pour le grand malheur du petit village de Vauquois (168 habitants en 1911), universellement connu comme symbole de la guerre des mines, il avait le double handicap d’être bâti 1- sur une butte culminant à 290 mètres d’altitude 2-dominant la ligne de front, une fois celui-ci stabilisé: les Allemands qui tinrent en premier cette hauteur avaient un énorme avantage qui, un jour ou l’autre, leur aurait permis d’enfoncer le front adverse en empêchant l’arrivée des renforts par la route Sainte-Menehould-Verdun. Ce n’est pas par hasard que la grande offensive de 1916 se passa dans le secteur de Verdun. Alors l’état-major français inventa la guerre des mines. Puisque la position était imprenable par les fantassins, on demanda aux sapeurs du génie de creuser des tunnels et aux artificiers (les pompiers de Paris) de placer des charges explosives sous les tranchées adverses. On récupérait ainsi le terrain tenu par les autres. Sauf que cela une fois arrivé, les autres procédaient de même ! Cette guerre dura ainsi jusqu’au début de 1918. Le village de Vauquois fut rapidement rayé de la carte et après le tir de 519 mines sur une période de 70 mois (199 allemandes et 320 français), des mines de plus en plus puissantes, le paysage qui fut rendu à la vie civile quand les troupes américaines le libérèrent définitivement ressemblait… à la Lune… et y ressemble toujours, la végétation en plus ! La butte était descendue de plusieurs dizaines de mètres  et la colline était parcourue de plusieurs centaines de kilomètres de galeries ! Le village de Vauquois fut reconstruit en contrebas avec l’aide de la ville d’Orléans et les spéléologues-fouilleurs-amateurs d’armes ont depuis 1919 trouvé un terrain formidable pour assouvir leur passion malgré les interdictions officielles dans cette zone toujours classée rouge.

A suivre: Augustin Aubert.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 04 février 1917

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(JOUR 916 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le général Mazel (à droite) et le général Lochvitzky assistent à une prise d’arme. Pas d’un intérêt incontestable !

Aux Etats-Unis, les Américains continuent d’envoyer des munitions pour les Alliés en Europe. Et cela malgré la propagande pro-allemande.

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Des caisses de grenades en instance d’embarquement pour les tranchées d’Europe.

Les Suisses sont toujours sur leurs gardes et continuent de se préparer à une éventuelle attaque d’un belligérant.

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Sur les sommets alpins ou…

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…dans des vallées enneigées.

A Reims, la neige est venue se poser sur les maisons en ruines qui entourent la cathédrale.

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Cela donne un décor un peu particulier, surréaliste.

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Que de destructions !

Une page avec 2 photos qui nous viennent de Londres où s’est tenue la vente aux enchères d’un bateau commercial allemand « le Prince Adalbert » arraisonné au début de la guerre.

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Les enchères sont montées jusqu’à 152 000 livres et des fanions et drapeaux allemands ont été brûlés à l’issue de celles-ci.

A Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, des Japonais présents dans l’île s’engagent dans l’infanterie coloniale française:

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Il est étonnant qu’ils soient acceptés dans ces unités et non dans la Légion Etrangère !

Quelques images de front, ici et là, après les combats certes.

-dans ???? (on ne nous le dit pas), un avion allemand a capoté juste à l’arrière d’une tranchée française.

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-le long de l’user, en Belgique, les terrains inondés empêchent maintenant toute forme de combat.

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La Paix par le néant !

-tout comme ici, sur ces vues d’un énorme cratère de mine britannique en double page centrale.

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L’auteur du titre le compare à un volcan. Sauf qu’un volcan est une création de la nature et qu’il est aussi source de vie même si quelquefois, il sème la mort. Ici, le bochnager crater de La Boisselle est une oeuvre de mort de l’armée britannique, premier acte de l’attaque de la Somme, le 1er juillet 1916. Pour preuve, 100 ans après, la vie n’a pas repris là où les mineurs gallois du 9ème Cheshires ont fait sauter 27 tonnes d’explosifs. Le cratère creusé faisait 22 mètres de profondeur et 100 mètres de diamètre. La vie n’a pas repris dans ce coin de la Somme, même si l’érosion a réduit le cratère de 10 mètres de diamètre. La preuve…

 

Lochnagar Crater Ovillers.JPG

ou comme on peut le voir sur Google Marscapture-decran-2016-12-27-a-22-23-56

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 01er février 1917

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(JOUR 913 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Mangin à la une de ce numéro du 1er février 1913. On l’honore pour la reprise des forts de Vaux et Douaumont fin 2016. Si la reprise de Douaumont fut difficile, celle de Vaux se fit sans combat.

En mer, toujours la guerre même pour la marine civile:

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A New York les bateaux de commerce allemands restent à quai pour éviter d’être arraisonnés en mer par les Américains.

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Ce cargo allié a heurté une mine et il est évacué de son équipage avant qu’il ne sombre.

Téléphonie. Des portables un peu particuliers.

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Un poste télégraphiste dans un paysage bouleversé par les combats.

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Des troupes britanniques auscultent la terre pour percevoir d’éventuelles sapes allemandes. La guerre des mines continue. La photo semble dater de l’été dernier.

Les troupes coloniales. Des Annamites et des Malgaches à l’instruction en métropole.dsc01237

Soldats venant du Tonkin (Indochine)…

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Homme enrôlé à Madagascar…

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…dans une caserne française ressemblant à n’importe laquelle !

Un de nos camps de concentration. dans le texte. Un camp de prisonniers allemands mais le terme camp de concentration n’est pas inexact, n’ayant pas la résonance péjorative que lui a donné le IIIème Reich.

Pas de localisation mais des hommes semblent-ils contents globalement de leur sort… et de n’être plus dans les tranchées. N’oublions pas que ce sont des images de propagande, tout de même !

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Travaux de prisonniers (scierie, menuiserie)

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L’orchestre du camp dans le sens non péjoratif là-aussi !

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L’enthousiasme un tantinet forcé ici !

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