Un nouveau Festival du Polar à Villeneuve-lès-Avignon et un enquête d’un autre type cette année. L’an dernier, nous avions dit que l’animation du Jeux Jubil’ de 2015 était plus chiadée que celle de l’Escape Game en 2016. Indiscutablement, l’animation 2017 est plus fouillée qu’en 2016 mais les conditions matérielles nous ont empêché d’en profiter pleinement. Dommage !
Tout était concentré dans une des Tours Jumelles du Fort Saint-André, dans la salle des gardes de celle-ci, assez vaste mais insuffisamment toutefois pour accueillir une scène du crime, une exposition dédiée à Sherlock Holmes, les niches pour les énigmes, un décor représentant le cabinet de Sherlock lors de sa visite en Avignon, et un autre tout autant remarquable pour nous montrer le vrai, celui du 221b Baker Street.

On pouvait même dans un coin se prendre en photo déguisé en Sherlock.
Tout cela aurait fonctionné si 15 à 20 personnes s’étaient retrouvées dans la salle. Mais là, ce fut plusieurs dizaines que les organisateurs laissèrent entrer et de nombreuses personnes repartirent déçues, sans pouvoir pénétrer.
Pourtant, la trame de l’histoire était originale. A la fin du XIXème siècle, Sherlock vient visiter ses lointains cousins avignonnais, les Vernet et est donc confronté à une énigme survenue quelques 500 ans plus tôt dans un monastère de Villeneuve-lès-Avignon: le décès d’une nonne, harpiste de talent, certainement un assassinat resté inexpliqué. C’est donc en se plongeant dans les archives du passé et en particulier le rapport d’expertise de Guillaume de Baskerville venu enquêter à l’époque, lui aussi lointain ancêtre de Sherlock, que le mystère devait être dévoilé.

Dans la cheminée de la scène du crime, un papier avait commencé à se consumer…

…et les enquêteurs restaient perplexes devant la difficulté de la tache.

En s’approchant, on ne voyait pas grand chose de plus…

La recherche de la solution aurait été intéressante dans des conditions « normales » d’enquête… Dans la cohue et le brouhaha, c’était impossible. Dommage !