(JOUR 362 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Un poste d’observation dans une meule de foin, on a déjà vu cela l’an dernier. Mais on n’est plus dans une guerre de mouvement mais une guerre de position. C’est pour cela qu’on a du mal à croire que cette photo soit récente. Elle pourrait dater de quelques 11 ou 12 mois en arrière que cela ne serait pas étonnant.
Des ruines de W… (le nom du village est caché)
qui n’ont rien à envier à celles de T… (le nom est aussi caché).
Un avion allemand maquillé aux couleurs françaises a été abattu
par un « vrai » avion français et les badauds du village voisin viennent le voir.
Retour sur les ruines d’Arras, chef-lieu d’un Pas-de-Calais meurtri. Quelques bâtiments qu’il faudra reconstruire…
un coin de l’Hôtel de Ville…
la verrière de la gare déserte…
le château d’eau.
A Notre-Dame-de-Lorette, c’est le moulin Tapert qui n’existe plus…
Il faut reconnaître qu’il servait de poste d’observation et, pour cela, qu’il a été la cible de l’artillerie adverse.
Retour également sur les combats de Neuville-Saint-Waast avec cette page des tranchées conquises:
Deux photos originales pour illustrer l’emprunt en or lancé par la Banque de France pour soutenir l’effort de guerre français…
La foule s’est précipité enthousiaste pour déposer son or à la banque, nous dit le commentaire de ce cliché…
Mais ici c’est un ouvrier qui répond à l’appel « patriotique » en déposant « 36 pièces d’or économisées une à une » !
3 vues empruntées au Daily Mirror un journal londonien et des vues exceptionnelles de l’attaque d’une tranchée par les Britanniques:
l’attaque de l’artillerie pour détruire les défenses
les Ecossais de la première vague avancent
au contact de la tranchée adverse, la photo prise par un blessé avant l’assaut final.
Vrai ou image de manoeuvres ?
Autres images d’aviation avec Gilbert au moment de son départ pour aller bombarder l’usine allemande de Zeppelins.
Cette scène date du 29 juin 1915, c’est pour cela que la presse connaît le dénouement de l’affaire. Le raid sur Friedrichshafen sera une réussite puisque 8 bombes pourront être larguées mais Eugène Gilbert devra se poser en Suisse où il sera fait prisonnier.
La suite de l’histoire que le journaliste de l’époque ne sait pas. Il arrivera à s’évader en juin 1916 pour reprendre la lutte et connaîtra la mort le 17 août 1918 à cause d’un incident mécamique.