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Le 15 août 1969, on célébrait déjà le bicentenaire de Napoléon…

…oui mais c’était le bicentenaire de sa naissance, le 15 août 1769, alors que le 5 mai 2021 à 17h49, ce sera le bicentenaire de son décès, à Saint-Helen. En 1769, le roi était alors Louis XV et à Ajaccio, personne ne se doutait que ce heureux évènement chez Carlu et Letitia Buonaparte à Ajaccio, rue Malerba, allait tant changer la face du monde !

Le 16 août 1969, le Provençal s’était paré d’une jaquette exceptionnelle pour raconter les évènements de la veille, une jaquette Bonaparte plus que Napoléon, avec ce dessin de Floutard d’après David, bien entendu.

Le Provençal de Gaston Defferre avait une édition corse. Et puis deux cents mille Corses vivaient en Provence, autant de lecteurs potentiels. Cinquante-deux ans plus tard, aucun quotidien n’oserait cela, un portrait de Napoléon de 45×60 (centimètres) sinon vouloir être taxé de… pas mal de mots (ou maux).

Ailleurs qu’à Ajaccio, que s’était-il passé ce 15 août 1969 ?

Des batailles de rue à Londonderry dans cette guerre civile larvée en Ulster, entre catholiques et protestants, républicains et unionistes… avec pour arbitre les très partiaux paras britanniques, guerre civile dont on craint que le Brexit ne souffle sur quelques braises !

Des cérémonies sur la côté méditerranéenne, du côté de Cavalaire, Sainte-Maxime, La Croix-Valmer… pour célébrer le quart de siècle du second débarquement de 1944, celui de Provence.
A L.A., des obsèques très médiatisées, celles de Sharon Tate, l’épouse de Roman Polanski, assassinée par des membres de la secte de Charles Manson lors d’une abominable tuerie qui avait horrifié le monde entier.

Et puis on parlait de graves accidents de voitures, ici et là, à une époque où chaque année, 15 000 personnes mouraient de la route dans des véhicules aussi sûrs que des boîtes de conserve… mais bien plus rapides !

Et donc, à Ajaccio, le tout récent à défaut d’être tout jeune Président de la République Georges Pompidou était venu spécialement avec Madame Claude (rien à voir avec la série Netflix), célébrer le bicentenaire de l’Empereur.

A gauche sur la photo pour les plus jeunes qui auraient séché quelques chapitres du programme d’histoire ou qui auraient choisi une autre filière. Pompidou-des-sous ! (comme on entendait dans les manifs en Mai 68) avait été élu au mois de juin après la démission de De Gaulle (celui-là, tout le monde doit connaître puisque tous les hommes et femmes politiques actuels en sont fans et n’ont que cette référence à la bouche… même l’héritière de ceux qui ont essayé jadis de le tuer !) la démission de De Gaulle suite à un référendum raté et repoussé par plus de 50% des votants.

Il y avait bien sûr quelques grognards pour encadrer le président comme dans les escaliers de la mairie.

Pour ceux qui auraient vraiment séché tous les cours, ce sont des figurants ! En 1969, les militaires ressemblaient plutôt à cela.

Car dans l’après-midi, il y avait eu un défilé comme dans toute bonne manifestation patriotique qui se respecte précédée par une messe, le matin de ce 15…

… avec un évêque et à laquelle le Président avait assisté. Le goupillon avant le sabre !

On avait aussi invité le Corse le plus célèbre de France…

… après Napoléon, bien sûr, Tino Rossi. Pour ceux qui ne connaîtrait pas, là, ils ne sont pas blâmables, on le voit sur la photo du haut et c’est à lui qu’on doit « Petit Papa Noël ». A Napoléon, on doit le Code Civil, la Légion d’Honneur, le Baccalauréat, un cadastre sérieux… des victoires militaires éclatantes et de grosses raclées et quelques autres broutilles, des erreurs qui font tâche, comme aux Antilles notamment.

On y a parlé un peu politique aussi, le titre de l’article sur le défilé en atteste. La régionalisation était à l’ordre du jour du référendum repoussé et comme à Belfast, quelques foyers autonomistes couvaient qui allaient brutalement s’enflammer à Aléria six ans plus tard, faisant découvrir aux Français qu’ils avaient aussi leur Belfast.

Sur la quatrième de couverture, le Provençal faisait aussi un peu de pédagogie.

Il racontait ce qu’avait été le 15 août 1769, le jour de la naissance du bébé Napoléon.

Le journal nous en apprend un peu plus sur les fêtes du premier centenaire de la naissance de Napoléon, en 1869.

C’était alors le Second Empire, celui de Napoléon III, le neveu de Napoléon, le fils de son petit frère Louis, Louis-Napoléon Bonaparte alias Napoléon-le-Petit, empereur pour un an encore, qui était venu avec Madame, l’Impératrice Eugénie de Montijo mais en fin de mois d’août, pas le 15 ! Bizarre ! Le Président en 1969 sera plus ponctuel.

Le 29, arrivé du yacht présidentiel, « l’Aigle », un nom pas spécialement original, en rade d’Ajaccio après une traversée un peu agitée. Le couple impérial avait fait une halte à Bastia la veille pour ménager les susceptibilités. A Ajaccio, de nombreuses cérémonies attendaient les souverains: première pierre d’une cathédrale, représentions théâtrales, visite à la grotte de Casone (des amas de gros blocs granitiques où la légende dit que Napoléon enfant allait méditer et y imagina ses futures victoires militaires, un élément de la légende napoléonienne!), réceptions et banquets… pour un départ pour Toulon, le 31. Une manière aussi de se ressourcer pour un souverain en fin de règne, aux abois et pas mal chahuté par des mouvements démocratiques ou… royalistes…

Enfin 1969, pour lequel le rédacteur Pascal Bontempi maîtrise parfaitement tous les ingrédients de la cuisine corse assaisonnée à la mayonnaise politique insulaire !

A priori les célébrations de 2021 devraient être moins grandiloquentes… pas seulement à cause de la Covid !!!

Napoléon a un peu moins la cote, ces temps-ci !*

*C Pol dimanche, a évoqué les raisons du rétablissement de l’esclavage aux Antilles, en Guadeloupe et à Haïti, la Martinique étant à l’époque de l’abolition en 1794 britannique et pas concernée.

D’abord l’abolition voulue par la Convention. Pas réellement la fibre anti-esclavagiste chez les Conventionnels et Robespierre en premier lieu. Cette mesure avait été prise dans l’indifférence générale d’une Convention à bout de souffle, cherchant dans cette mesure, un ballon d’oxygène.

Le rétablissement par l’Empire en 1802 du Code Noir n’était pas non plus une volonté farouche de revenir sur un acquis mais juste la manière de régler d’abord des problèmes administratifs locaux. En effet, entre temps, la Martinique était redevenue française, deux statuts différents cohabitaient aux Antilles. Pour unifier l’administration, l’esclavage fut rétabli là où il avait été aboli, ce qui posa d’autres problèmes, celui de citoyens (ce n’était pas encore l’Empire) redevenant des sous-hommes et femmes. Certes, on peut imaginer que quelques colons firent pression pour s’affranchir des salaires avec la ré-instauration de l’esclavage… mais il n’y avait vraiment une volonté farouche de Napoléon de discriminer les anciens-nouveaux esclaves. Avec le recul, on peut aussi imaginer qu’aligner la Martinique sur le statut de la Guadeloupe et de Haïti aurait été plus judicieux ! Haïti était devenu indépendant en 1804, devenant la première république proclamée par des esclaves affranchis.

C’est la Deuxième République qui abolit définitivement l’esclavage le 27 avril 1848. Ce jour-là, François Arago signait les décrets abolitionnistes dictés par Victor Schoelcher.

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2020… décidément, une année à grêle…

Le 28 août, vers midi…

Court mais violent orage de grêle.

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O…RAGE… O…GRÊLONS

 

Quelques moments du coup de vent et des grêlons tombés le 10 juillet dernier.

 

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Un oculus (hier)- deux oculi (aujourd’hui) !

Oui certes, on peut dire deux oculus depuis la réforme de l’orthographe de 1990… mais c’est toujours flatteur d’étaler ses connaissances… même récentes !!!

Alors continuons !

On aurait pu tirer: Un oeil-de-boeuf (hier)- deux oeils-de-boeuf (aujourd’hui) et non pas deux yeux-de-boeuf (les yeux -noirs- de boeuf sont dans l’arène et ils regardent le matador). Là, on parle du second oeil-de-boeuf qui a été ouvert par les bénévoles d’Ancône Culture et Patrimoine sur le pignon le plus exposé à la vue de tous de la Maison du Patrimoine, un oeil-de-boeuf qui fixe, d’un regard noir, les voitures qui entrent trop vite dans le village ! Un radar y sera installé le premier avril prochain.

 

Un oculus en pierres de taille, hagioscope momentané pour ce pauvre Christian, un moment reclus dans le bâtiment, agitant frénétiquement son mètre jaune…

Une lucarne tout simplement qu’admire le président de l’association qui a pris de la hauteur, fier du devoir accompli et presque achevé… en ce qui concerne l’extérieur de la MdP… juste avant le 11 novembre…

Alors lucarne, oeil-de-boeuf, hagioscope ou oculus comme vous le voudrez pourvu que la lumière vienne aussi de l’est, enfin plutôt lucarnes, oeils-de-boeuf, hagioscopes, oculi ou oculus… mais surtout bravos aux bénévoles d’ACP…

 

 

 

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Le 25 octobre, un ARDÉCHOIS COEUR FIDÈLE invité d’Ancône Culture et Patrimoine.

Projection animée par Claude Fougeirol au Centre Claude-Allain d’Ancône, 20 heures, le 25 octobre.

Claude Fougeirol, capteur d’émotions, créateur d’images…

http://www.fougeirol.com

et

https://fr-fr.facebook.com/Claude-Fougeirol-Photographe-313353388692171/

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QUELQUES VUES de la PÉNICHE « ARAMIS » ACCIDENTÉE samedi 28 septembre 2019

C’est le Dauphiné Libéré de dimanche 29 septembre qui nous a parlé de cet accident sans gravité au point de vue humain.

 

Accident survenu sur le canal de dérivation du Rhône de Donzère-Mondragon. Une péniche vide remontant le fleuve a heurté le pont de la SNCF à Donzère,  au pont double. Vide, le tirant d’eau du bateau étant trop important, la cabine de navigation n’est pas passé sous le pont et a été détruite sous le choc.

Ingouvernable, la péniche a été amenée par un pousseur  à un débarcadère situé 500 mètres en aval du barrage de garde du canal de Donzère-Mondragon.

Les traces du choc sont dissimulées sous cette bâche orange.

On constate que tout s’est joué à quelques centimètres puisque le radar situé à droite de la cabine de pilotage est, lui, parvenu à passer sous le pont sans encombre !

 

Espérons que l’armateur fera les réparations, contrairement à celui de la péniche qui rouille depuis plusieurs années dans le port de Montélimar, à Gournier. Comme on peut le lire sur une photo précédente, cette péniche est enregistrée à Klaipeda, port de Lituanie, bien loin de Donzère et du Rhône !…

 

 

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La GÉNÉALOGIE au programme des Journées Européennes du Patrimoine à CADEROUSSE

Voici un programme bien fourni pour les JEP 2019 à Caderousse, du 21 au 26 septembre 2019.

Six jours, une exposition, trois conférences, un atelier… Il y en aura pour tous les goûts !

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Les CAHIERS d’ANCôNE n°3 sont disponibles….

L’aventure avait commencé en octobre 2017 avec cette première brochure.

44 pages, des photos inédites, une carte originale et des articles qui l’étaient tout autant. Un coup d’essai, un coup de maître puisque le tirage a été épuisé en un rien de temps !

Septembre 2018… second opuscule.

Même engouement des lecteurs sur pour les Cahiers même s’il nous reste quelques numéros qu’on pourra fournir aux retardataires qui n’auraient pensé à se le procurer.

Nous sommes en mesure de vous révéler ce que sera la première de couverture du Cahier n°3 attendu pour le samedi 21 septembre, après le spectacle de Valentine Compagnie sur l’École.

A la une, un tableau de Xavier Mallet, propriété de la mairie de Saint-Paul-Trois-Châteaux, représentant Richelieu alité remontant le Rhône dans un bateau tiré par des chevaux. Nous sommes en 1642. L’auteur de l’article, Pierre répond à l’interrogation: « Richelieu à Anconne… Mythe ou réalité ? » en pages  24 et 25.

Au sommaire:

Cathy nous parle du champion motocycliste Alain Michel au palmarès inégalé par aucun français à ce jour, en side-car.

Patrice nous raconte les origines de la Maison du Patrimoine en pleine rénovation.

Michel, dans le prolongement des biographies des MPF de la Grande Guerre, aborde Ancône entre 1939 et 1945. Des heures sombres et des angoisses pour notre village.

Jeannot se penche sur l’histoire de la boulange à Ancône, depuis la Restauration jusqu’à nos jours où de nouveaux projets se font jour.

L’École est aussi au programme de ce numéro, tout comme l’histoire des Insurgés de 1851 qui se levèrent pour défendre la République.  on y parle aussi d’une lettre bien mystérieuse, du vire-vire de Labeille et bien sûr nos amis occitanistes nous ont écrit un texte d’un inspecteur de l’Instruction Publique bien original par ses prises de position révolutionnaires, pour l’époque !

Le tout a été mis en page grâce au talent de designeuse de Paule. Du grand art !

Souscrivez et venez chercher le Cahier d’Ancône n°3 le 21 septembre, vers 21h30, salle Tauleigne.

44 pages, 7 euros.

 

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ANCôNE… JEP 2019… AÉRIA et l’ÉCOLE…

JEP comme Journées Européennes du Patrimoine. Pas d’expo cette année… on attend que la Maison du Patrimoine puisse être fonctionnelle, ce qui devrait être le cas l’an que ven !

Jeudi 19, ouverture des JEP pour une balade patrimoniale autour de La Roche-Saint-Secret-Béconne et du rocher des Aures, sur la pente de la Lance. Pourquoi ce lieu ? Vous allez le comprendre en lisant la suite…

Départ d’Ancône à 7h15, devant l’Agence postale communale.

Le paysage qui vous sera donné d’admirer depuis le Rocher des Aures.

Vendredi 20, ouverture des JEP au village, en soirée, avec une conférence de Janick Roussel, docteure en archéologie, qui nous parlera de la mystérieuse cité d’Aéria. C’est le géographe grec Strabon qui a été à l’origine de cette histoire. Né vers 60 avant notre ère et décédé au tout début de celui-ci, admiratif de Rome, il a parcouru les immenses territoires contrôlés par la cité et a rendu dans sa Géographie une photographie assez précise des terres qu’il a visitées.

Sauf que dans notre région, entre Avignon et Valence, il a rencontré une cité importante, installée sur un promontoire et précédent un défilé, habitée de plus de 10 000 personnes et à laquelle il a donné le nom d’Aéria…. une cité aérienne en quelque sorte !

A partir de la seconde moitié du XIXème siècle, quand l’intérêt pour les choses anciennes prit de l’essor, les historiens et archéologues commencèrent à se déchirer sur la localisation de cette ville.

La suite… rendez-vous à Ancône, salle Tauleigne, le 20 septembre à 20 heures…

Samedi 21, suite des Journées Anconaises avec Valentine Compagnie que nous avons déjà accueilli pour un spectacle théâtral sur la Grande Guerre.

Cette année, ce sera l’École, le thème de la représentation.
Ancône a abandonné à la rentrée dernière, il y a quelques jours, la vieille école du village datant de Jules Ferry, pour un groupe scolaire flambant neuf. Quoi de mieux qu’un spectacle vivant pour évoquer cette transition…?

Centre Claude Allain, 20 heures, entrée 10 euros.

Programme des festivités à Ancône.

 

 

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UN OPPIDUM…DEUX OPPIDA.

Patrick et Christian vont vous emmener, marcheurs d’ACP, en Ardèche ce mois-ci dans sa capitale Lussas.

Capitale ? Oui, Lussas est la capitale du film documentaire, un volet du 7ème Art non négligeable depuis que les plus grands réalisateurs s’y sont essayés.

En effet, la dernière semaine d’août se tiennent à Lussas les Etats Généraux du Film Documentaire depuis 1989. Du 19 au 25 août prochain, ce sera donc la XXXème livrée de ce Festival non-compétitif, festival original avec des projections chez l’habitant, dans quelques cinémas de la région comme Regain au Teil et pourquoi pas un jour, quand la chapelle sera enfin terminée, à Ancône… ?

A partir de Lussas, direction le plateau des Gras, vaste zone relativement plate, aujourd’hui peu occupée et gagnée en son milieu, près de la route nationale, par une zone artisanale. Ce ne fut pas toujours le cas dans le passé. En effet, en se dirigeant vers l’ouest, on pourra visiter l’oppidum de Jastres et même, pour le même prix, deux oppida d’époques et de factures différentes.

Jastres-Nord est de loin le lieu le plus achevé. Il s’agit d’un oppidum protohistorique construit par les hommes avant l’arrivée des Romains dans la région en -121 av JC bien antérieurement au -51 avant JC qu’on apprend à l’école. C’est un oppidum à éperon barré. Pas fous les Gaulois ! On choisit un coin relativement plat entouré de barres rocheuses et on s’évite la construction de murs sur tous les côtés. Un seul rempart est nécessaire pour fermer l’éperon. En parcourant le site, on s’aperçoit que le mur d’enceinte changea de place en trois occasions mais le plus spectaculaire est celui le plus visible, celui haut de quelques mètres, large de six mètres et défendu par sept tours, en alternance carrées et circulaires.

Remarquable construction et très vaste panorama que celui qui domine le courbe de l’Ardèche au pied de la falaise avec au loin le Tanargue et le Mont-Lozère.

En regardant bien dans les recoins, vous trouverez peut-être quelques gros boulards en pierre, anciennes armes de jet destinées aux visiteurs indésirables à l’époque des Gaulois !

Plus au sud, surplombant toujours la falaise de l’Ardèche, Jastres-Sud alias le Camp de César est bien plus rudimentaire : trois murs de pierres en U, un rectangle de 300 mètres sur 500. Certains pensent qu’il s’agit d’un poste de surveillance du réseau romain protégeant Alba mais les Romains nous ont habitués à mieux. A moins qu’il s’agisse d’enclos pour les bergers.

Quant à César, peut-être passa-t-il un moment à Jastres avant la traversée des Cévennes pour attaquer les Arvernes. Mais on n’a pas retrouvé le Livre d’Or de l’oppidum !

Par contre, sur tout ce plateau calcaire, vous pourrez trouver, en regardant attentivement où vous posez les pieds, non pas ce Livre d’Or mais des fossiles ou leurs empreintes, des ammonites principalement, beaucoup plus vieilles que César.

Remarquablement bien exposé, à l’abri du vent du nord, avec l’eau de l’Ardèche et ses terres alluviales non loin, ce coin d’Ardèche fut accueillant pour les hommes. Lussas compte pas moins de 300 tombes très anciennes disséminées sur son territoire, des dolmens plus ou moins imposants. Le plus intéressant est celui des Quatre Pierres, au sud du hameau de Mias, non loin de Lavilledieu.

Certes ce n’est ni le plus grand ni le mieux conservé des dolmens ardéchois mais un petit coup d’œil s’impose. Au sommet d’une petite colline et sans son tumulus, il devait accueillir les restes d’un personnage important qui avait certainement souhaité de son vivant que son tombeau soit visible de tous et de loin ! Il avait oublié les pillards !

Article publié dans le blog d’Ancône Culture et Patrimoine.

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