Archives de Tag: journal de tranchées

Une chanson de LA ROULANTE: LES MAUX DE LA FAIM (Ch. DUJARDIN)

Après la collection de La Roulante, un journal des tranchées du 369ème Régiment d’Infanterie de Besançon, quelques chansons écrites par la plume humoristique de Ch. Dujardin, un rédacteur de la feuille.

LES MAUX DE LA FAIM (Impression d’un Boche) sur les privation dans l’armée allemande qui manque de tout, de pain, de bière, de sucre, de céréales, de lait…

Un texte de Ch. Dujardin, l’auteur au « Foyer du Soldat » du 369ème Régiment d’Infanterie à chanter sur l’air de « Dernier aveu ».

 

 

 

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Une chanson de LA ROULANTE: LE BOIS LE PRÊTRE (Paul COLON dit PAULUS)

A chanter sur l’air de « La Valse brune ».

Les combats du 369ème R.I. dans le secteur du Bois le Prêtre, un lieu de promenade de Pont-à-Mousson, avant-guerre.

On y apprend, c’est bon pour paraître en société, que les habitants de Pont-à-Mousson sont les Mussipontains et les Mussipontaines !

On a parlé de fraternisations à la fontaine du Père-Hilarion au bois-le-Prêtre sans que cela ne soit confirmé ni infirmé.

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Une chanson de LA ROULANTE: GRISCOURT VILLE MODERNE (Ch. DUJARDIN)

Petit village entre Pont-à-Mousson et Nancy, le 369ème RI devait y avoir passé quelque temps. 142 habitants en 1911. Ch. Dujardin se moque de la petitesse du village en exagérant tous les lieux publics au point d’y voir à l’avenir une concurrente de Nancy.

 

 

On croit même deviner, aux sixième et septième strophes la présence d’un BMC au coeur du village.

 

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Une chanson de LA ROULANTE: LE PAPELARD (Ch. DUJARDIN)

LE PAPELARD de Ch. Dujardin, auteur du Foyer du Soldat du 369ème R.I. de Besançon.

Le prétexte: un poilu lassé souhaite devenir aviateur. Il en fait état à son capitaine qui lui demande de remplir un formulaire réglementaire. Un fois visé par ce chef, le papier va suivre la voix administrative, passant dans les mains de la hiérarchie qui chacun la vise et y appose son cachet.

Tout va très bien et la demande semble même recevable jusqu’à la dernière étape, le bureau du Ministre. Là, le fameux papelard se voit mis à la corbeille par un secrétaire car il n’avait pas le format réglementaire.

Une dénonciation humoristique des lourdeurs administratives, aussi vraies dans le civil que dans le militaire !

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Une chanson de LA ROULANTE: CHANSON POUR POILUS (Colonel X)

Certes, une chanson simpliste mais certainement entraînante. Pas besoin de tout ce matériel, sur terre, sur mer et dans les airs… Il faut…

…pas besoin de diplomates pour terminer la guerre… Il faut… Au paradis pas besoin de jugement, les premiers entrés… Ce sont…  Et lors du défilé sur les Champs Elysées… Vivent…

des Poilus,

de jolis Poilus,

de jolis Poilus avec des moustaches

de jolis Poilus

de jolis Poilus, qu’ont du poil…au nez !

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Une chanson de LA ROULANTE: LES BOCHES À CONSTANTINOPLE (Ch. DUJARDIN)

LES BOCHES À CONSTANTINOPLE (Impressions d’un eunuque) de Ch. Dujardin.

Pas sa meilleure et plus pertinente écriture !

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Une chanson de LA ROULANTE: LE PRISONNIER BOCHE (Ch. DUJARDIN)

LE PRISONNIER BOCHE, de Ch. Dujardin, rédacteur de La Roulante.

L’histoire est située à la Croix des Carmes à Montauville, à 2 km à l’ouest de Pont-à-Mousson. Il s’agit du secteur de Bois le Prêtre où de violents combats eurent lieu en 1915 avant que le front ne soit stabilisé sur 3 ans.

CroixdesCarmes.jpg

Un monument est élevé à la gloire du 365ème R.I.

On voit que l’histoire de cette chanson est une guéguerre entre la troupe et les gendarmes, les premiers faisant des prisonniers et les seconds les laissant s’échapper. Les gendarmes n’étaient guère appréciés des Poilus !

 

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°14 du 28 février 1917 (10/10)

Retour de cet avant-dernier numéro de La Roulante à un format plus important. A la une, Bils fait parler deux Poilus se félicitant d’avoir fait prisonnier les soldats allemands qui défilent devant eux.

Des prisonniers allemands, on en retrouve sur la double page centrale, toujours sous les traits au crayon de Bils, sous le titre « un coup de filet » daté du 30 janvier 1917.

D’excellents portraits d’un artiste confirmé.

Page « En roulant… à travers les Crises » sur les restrictions à l’arrière, signée Rip.

On y parle de la crise du sucre et de celle du charbon qui va être bientôt rationné. L’auteur se propose de devenir inspecteur gastronomique à la Préfecture de Police pour s’occuper de ces restrictions et envisage de créer des salles chauffées communes pour le public à qui on passera des films cinématographiques pour ne pas qu’il s’ennuie.

La crise du charbon et son possible rayonnement semble vraiment être une préoccupation avec cet autre dessin humoristique de Coois Schem…

… et le jeu de mot coke-coq.

La page du philosophe Athanase Parigot est une suite de brèves entendues ici et là. « un embusqué trouve toujours un plus embusqué qui le dégoûte »; « Le meilleur moment de la permission, c’est la veille du jour où l’on doit y partir ».

Enfin, sur deux pages, un drame en trois actes: « Lorsque tout est fini. » par Jan d’Urdy.

 

Il s’agit d’un jeune homme se confiant à un vieil ami dévoué. Il veut se suicider car désespéré car celle qu’il désire ne l’aime pas. Comme mort, il envisage la Seine… elle est gelée, l’armée… ne pas y aller car il est réformé, reste le charbon mais il est trop cher.
Au second acte, le vieil ami dévoué reçoit une lettre dans laquelle il apprend que le jeune homme s’est suicidé au charbon, ayant réussi à économiser 23 francs 50 pour acheter un boisseau.

Au troisième acte, ce même vieil ami dévoué apprend cette nouvelle à la dame élégante…

 

… qui pour toute compassion trouve l’attitude du garçon « nigaud » car avec 23 francs 50, elle aurait pu l’aimer pour 20 francs et il lui aurait resté 3 francs 50 !

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°13 du 15 février 1917 (9/10)

Un dessin de Bils sur une patrouille dans un bois où le second militaire préfère envoyer son copain vers l’avant, lui préférant aller chercher les secours pour quand il se fera toucher.

Retour à un format normal pour ce quatre pages, le papier ayant été offert par les Papeteries Darblay à Essonnes.

On y retrouve les écrits classiques.

En roulant… les deux plats. Prosper Montagné évoque ici les restrictions dans les restaurants parisiens avec la mode des deux plats et bientôt du plat unique qui contiendra un peu de tout. Tout cela pour copier les rations des Poilus, pour faire mode en quelque sorte. Le texte est agrémenté d’un dessin quelque peu grivois.

On peut y lire la suite du reportage d’un Monégasque à Berlin.

On parle des rationnements en Allemagne avec pas moins de 31 cartes dans un restaurant de Berlin et du Komprinz qui à chaque combat qu’il mène à la tête des troupes allemandes perd du galon de général d’infanterie avant la bataille des Marais de Saint Gond en 1914 à soldat de Première classe après la perte du fort du Douaumont.

Suite également des Documents historiques …

Il s’agit d’une lettre d’une marraine de guerre teutonne à son filleul au front, victime des privations. Cette marraine est tout de même la présidente de la Société des Marraines Teutonnes de la guerre. Elle y raconte le repas de son mari s’envoyant une énorme saucisse en poussant de retentissant Klop de plaisir tout en pensant au filleul qui fait diète à la guerre. Elle lui adresse finalement une boîte de poudre insectivore pour accompagner sa missive.

 

 

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°12 du 1er février 1917 (8/10)

Il fait froid cet hiver 17 sur le front et Bils en profite pour ce trait d’humour, par -15° au-dessous.

Journal de quatre pages dans un format augmenté 24X33.

Une page signée Max Eddy illustrée par Gas-Bofu avec la suite d’un « reportage sensationnel d’un neutre- Huit jours à Berlin par Max Aghion, Monégasque et reporter ordinaire de sa « Majesté l’empereur d’Allemagne ».

Il y est question des Suisses et surtout des Suissesses qui fabriquent 300 000 petits suisses par jour alors qu’avant guère les Françaises se montraient hostiles à la maternité. Il est aussi question de banquiers allemands venant placer leurs économies en Suisse en achetant des emprunts français plus intéressant que d’investir chez Krupp et de dîner à Berlin où l’oeuf à le coque commandé était occupé par un poussin ce qui valut au narrateur de payer un supplément pour avoir eu de la viande !

Toujours la page de brèves, la « revue à billes-aussi roulante que possible » de Ch. Vilpelle.

On y moque les « As » de l’aviation se vendant de leurs succès,…

…d’amour platonique entre une marraine (de guerre) et son filleul et d’amour plateutonique entre Karl Werther et son gretchen.

 

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