Archives mensuelles : juin 2016

POSTER MDI en fil rouge de l’été- LYAUTEY au MAROC

Autre planche MDI célébrant la colonisation alors qu’elle s’adressait à des enfants vivant la décolonisation… L’arrivée de Lyautey au Maroc où il sera le premier résident général du Protectorat français en 1912.

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Un général qui essaya de respecter tout le temps la civilisation musulmane et s’opposa à Pétain quand celui-ci sema la terreur lors de la guerre du Rif. Son oeuvre fut le développement économique du Maroc au bénéfice certes d’intérêts occidentaux mais cela en veillant à ce que les Musulmans soient respectés et intégrés au processus. Un homme plein de contradiction puisque presque royaliste et catholique fervent, il fut proche de milieux artistiques de gauche, ami d’Isabelle Eberhardt, écrivaine qui alla jusqu’à épouser la religion musulmane. Un jeune Lyautey sur cette vue originale…

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sur la couverture du livre  qu’Arnaud Teyssier lui a consacré, bien loin  de l’officier austère de ses portraits officiels.

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Une biographie dont la non-moindre surprise est bien la révélation de l’homosexualité cachée d’un général tranchant avec l’ultra-conformisme des Foch, Joffre et autre Pétain.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 29 juin 1916

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(JOUR 698 DE LA GUERRE/1561 iJOURS DU CONFLIT)

En couverture de ce numéro de La Guerre Photographiée, un dentiste près du front soigne un homme atteint d’une rage de dent. Une image un peu idyllique car cette scène ne dut pas se dérouler souvent. L’hygiène bucco-dentaire de l’époque était plus que rudimentaire dans les campagnes et on faisait plus confiance aux arracheurs de dent, quelquefois barbier, et les vrais praticiens qui coûtaient trop cher à une époque où la Protection Sociale n’existait pas, étaient rares et réservés à l’élite.

Pas d’idée directrice mais une série de photos assez intéressantes.

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Goumiers gardant des prisonniers allemand au bois de Bourvigny près de Notre-dame-deLorette.

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Le moulin à vent de Berteaucourt dont les ailes brisées par les balles ne tourneront plus. Dans la maçonnerie, on voit les trous d’obus.

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La Croix-Rouge allemande- Parc d’autos de la Croix-Rouge allemande avec chariots Mulac-Mannesmann. Ces chariots, très légers et bien suspendus, sont montés sur roues pneumatiques, attelés par huit ou dix sont remorqués par une automobile ordinaire.

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Auto-mitrailleuse blindée pour terrains labourés.Baptisée par nos soldats La Foudroyante, cette auto nouvellement créée, possède à l’avant un dispositif permettant de couper les réseaux de fils de fer barbelés.

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La maison du Trou Bricot,telle qu’elle est, depuis l’offensive du 25 septembre 1916.

Les restes des batailles de Champagne de 1915. Ces ruines existent toujours mais ne sont accessibles que pour les Journées du Patrimoine car comprise dans l’enceinte du camp militaire de Suippes.

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Le gonflage d’une saucisse, dans une clairière des forêts de l’Argonne.

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Une façade du lycée du Verdun, transformé en hôpital au début de la guerre.
Heureusement, la ville a été évacuée de ses civils. Mais la destruction est considérable.

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Ce sont les femmes qui ont remplacé les hommes dans les chantiers navals qui construisent des navires de guerre.

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Une pièce d’artillerie russe en position de tir sous bois.

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POSTER MDI en fil rouge de l’été- VERDUN (1917) les nouvelles armes.

Un premier tableau MDI sur la Grande Guerre. Là encore l’auteur a essayé de mettre le plus possible d’informations pour permettre les apprentissages scolaires quitte à présenter une oeuvre complètement improbable.

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Pourquoi mettre cette scène à Verdun alors qu’en 1917 on va plutôt parler du Chemin des Dames, la bataille de Verdun se déroulant en 1916. Quelles nouvelles armes ? Les masques à gaz portés par les Poilus qui ont effectivement cette forme en 1917, loin des tampons d’ouate au moment où les gaz de combat ont fait leur apparition (1915). En 1917, les Allemands employèrent le gaz moutarde appelé aussi ypérite (pour son utilisation à Ypres). Celui-ci provoquait des brûlures sur le corps, des conjonctivites pouvant amener la cécité et s’il était inspiré des lésions pulmonaires irréversibles. Adolf Hitler fut gazé pendant la Première Guerre ce qui lui fit limiter l’usage des gaz de combats par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre…

Quant aux chars de combat, ils ne seront vraiment opérationnels qu’en 1918 avec les chars Renault. Ici la représentation d’un char est assez vraie, le dessinateur semblant avoir voulu représenter un blindé Schneider, assez peu maniable et qui tombait souvent en panne. Lire un site parlant de la création des chars depuis l’invention imaginée par Léonard de Vinci.

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-char.htm

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Trois jeunes de CADEROUSSE en BALADE à FOS en 1942.

Après la balade de quelques enfants de Caderousse (dont mon père) au Pont-du-Gard en 1941…

voir https://wordpress.com/post/unmondedepapiers.com/14084

voici l’année suivante, la triste année 1942, 3 copains de Caderousse, dont encore une fois mon père, partis en promenade pour la Côte Bleue, à Fos, du 1er au 8 août.

Partis en bicyclette bien entendu, par un temps semble-t-il très chaud.

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En 2 photos bien sûr pour pouvoir voir tout le monde puisqu’il faut bien que quelqu’un prenne la photo ! Mon père a coiffé un chapeau colonial digne d’un Tintin au Congo et qui existe toujours. C’est plus difficile à s’en coiffer de nos jours même pour aller à Fos. Alors, il servit dans un passé récent pour quelques défilés carnavalesques et même pour une leçon de vocabulaire sur les couvre-chefs, dans ma vie antérieure.

A côté d’Adrien, deux frères Establet dont le père tenait le Café du Cours: Albert en haut le cadet et Marcel en bas l’aîné bien plus âgé. Mon père avait alors un peu plus de 16 ans pour cette épopée cyclotourisme qui ravirait le Pernois Paul de Vivie alias Vélocio, un autre vauclusien, adepte du tourisme en bicyclette alias cyclotourisme, mort accidentellement 12 ans avant cette photo.

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Cette joyeuse équipe de J1, J2 ou J3 comme c’était écrit sur les tickets de rationnement de l’époque n’allaient pas en terre inconnue, ni en camping mais avait obtenu le prêt d’un cabanon appartenant à un Sorguais, Chariton se souvient mon père, un ami des Establet certainement.

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Un cabanon qu’il a toujours cherché, par la suite, à nous montrer, chaque fois que la route d’une journée à la mer s’arrêtait à Fos. Il était situé non pas en bord de mer mais en bordure d’un canal, non loin d’un pont qui menait à la plage. Il n’existe plus de nos jours même s’il est assez facile de localiser les lieux, dans le secteur d’un pont moderne sur un canal.

https://www.google.fr/maps/place/Fos-sur-Mer/@43.4314505,4.9475164,15z/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x12b619721d5cf72d:0xea40197d819691d

Los de nos jours où le tourisme a presque disparu avec la création d’une aciérie et d’un terminal méthanier qui ont poussé au moment des 30 Glorieuses.

Car, en plus d’un cabanon, notre sympathique équipe bénéficiait du bateau de Paule Noguier, une cousine de mon père !

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On voit Paule avec mon père et Albert Establet en haut et le couple Noguier poser avec mon père en bas. Avec ces quelques images, difficile d’expliquer que la vie pendant la guerre était dure ! Même si elle l’était ! Mais quelques moments de détente bon marché pour des jeunes n’étaient pas interdits. Surtout que les ombres de la Relève et du STO planaient.

Quelques mois plus tard, la zone sud allait voir arriver d’autres touristes moins sympathiques, les Allemands et les Italiens, les premiers contents de ne pas être, eux,  sur le front de l’Est mais au bord de la Méditerranée !

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JEUX: L’AUBERGE SANGLANTE et MEEPLE WARS pour une soirée chez SYLVAIN le 24 juin.

Alors qu’on entend les flots-flons de l’école de Margerie où Christophe doit se démener… on commence par jeter quelques lanceurs du Molkky… pour s’échauffer alors qu’on n’en a pas besoin !

Sous les combles de chez Sylvain, il fera bien plus chaud. C’est pour cela qu’on sort L’AUBERGE SANGLANTE, un jeu qui se veut avoir pour cadre l’Auberge de Peyrebeille à l’époque où les hôteliers ripoux assassinaient à qui mieux mieux leurs clients fortunés.

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Le fait historique n’est qu’un prétexte mais il s’agit de corrompre des clients ou paysans, d’en tuer et d’en enterrer sans que la maréchaussée ne s’en aperçoive, de construire des bâtiments pour cacher les corps… Vaste programme !

Deux parties… l’une en format court, l’autre long pour une victoire de Sylvain puis une de Guillaume. jeu sympathique et agréable… Un décompte des points qui correspond à l’argent qu’on possède… Finalement calculatoire avec toujours ces dilemmes à son tour de jeu entre plusieurs actions possibles devant lequel on se perd en invectives…

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Le second jeu de la soirée, finalement très rapide, ce sera MEEPLE WARS.

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Seconde expérience plus réussie que la première, en avril dernier, à Ancone (photos d’archives de cette soirée). Guillaume nous explose très rapidement grâce à sa faculté de traverser sans encombre les forêts et une catapulte efficace. Pour ce pauvre Sylvain, ce sera le prototype de la partie-« galère ».

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 25 juin 1916

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(JOUR 694 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

L’ancêtre du lance-flammes sur la photo de la couverture du Miroir du jour. Comme les gaz asphyxiants cette terrible arme fut inventée juste avant la Grande Guerre par les Allemands. Certes dans l’Antiquité avait existé une variante redoutable du lance-flammes avec le feu grégeois dont la formule fut perdue par l’Empire Byzantin. Pendant la Première Guerre Mondiale, seuls les Allemands l’utilisèrent régulièrement tant la portée de l’arme était réduite (environ 18 mètres). Côté Français, elle fut abandonnée après un échec cuisant du côté de Vauquois, échec dû à un retour de flamme sur les utilisateurs qui étaient d’ailleurs les hommes d’un bataillon de sapeurs-pompiers de Paris.

Par ailleurs, Le Miroir insiste, lui, sur la bataille du Jutland en mer du Nord, au large du Danemark.

Tout d’abord, des instantanés retouchés en double page centrale…

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où l’on voit sur la seconde vue un croiseur allemand en train de couler.

Mais aussi les conséquences humaines de cette bataille avec les vues des blessés sur le pont des navires rescapés:

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C’est cela le prix des victoires mêmes relatives.

C’est pareil quand les hommes arrivent à conquérir une tranchée adverse. Ici, à Malancourt, lors de la bataille de Verdun…

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une tranchée conquise est remplie de cadavres ennemis, nous dit-on, et peut-être des nôtres, nous cache-t-on !

Deux pages pour nous raconter les retours de raids aériens mouvementés:

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Dans chaque cas, les blessures de pilotes rendirent les retours des appareils très compliqués.

Bien loin de l’Europe, la guerre continue en Irak….

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où blessés et malades sont éloignés du front par un navire-hôpital navigant sur l’Euphrate.

Enfin 2 images sélectionnées dans la page des brèves photographiques:

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A Arras, sous les bombes, les affaires continuent et une épicerie a été ouverte dans une cave.

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A Salonique, les zouaves ont construits un écusson en galets et verre pilé à destination des Allemands, Autrichiens et consorts.

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 24 juin 1916

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(JOUR 693 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Pas de thème principal dans ce premier numéro du troisième été de guerre. Pour preuve cette photo de couverture où l’on parle de Médor, nom peu original pour un chien, servant de sentinelle pour une section d’auto-canons, ancêtre des chars qui apparaîtront dans un an.

Le reste est du même acabit: anecdotique ! Sauf peut-être les 2 pages consacrées aux obsèques de Gallieni.

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Le cercueil du vieux général exposé dans la chapelle des Invalides à Paris et…

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une page de 6 photos sur ces obsèques… aux Invalides, devant l’Hôtel de Ville de Paris et devant la Chambre des Députés.

Autre sujet grave: toujours des destructions… en cachant dans les légendes le nom des villes touchées. Pourquoi ?

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L’évêché de X… salement amoché.

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Le théâtre de V… qui n’a pas été épargné non plus !

Plus léger, l’aviateur Gilbert dont on a déjà parlé la semaine dernière est présenté après sa rocambolesque évasion de Suisse où il était retenu:

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Pour terminer, une suite de photographies, sans rapport entre elles, les plus intéressantes à mes yeux de ce numéro peu instructif.

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Après le chien de la couverture, le cheval qu’on désinfecte dans une tranchée de fosse à soufre.

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Une voiture sur rail pour éviter les fumées des locomotives… mais avec une autre finalité que les trains !

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Un train justement, criblé d’impacts de balles.

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La signalisation par drapeaux sur un axe de communication (la Voie Sacrée ?)

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Un abri pour Poilus dans une ancienne carrière (la carrière du Dragon ?)

Et au jardin des Tuileries, une après-midi récréative donnée par la musique des Guides lors d’un festival franc-belge…

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en présence du sous-secrétaire aux Beaux -Arts (ancêtre du ministère de la Culture ?) M. Dalimier.

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POSTER MDI en fil rouge de l’été- Le SIÈGE de PARIS en 1870.

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Le siège de Paris en 1870.

Un tableau misérabiliste montrant les souffrances des civils durant cet épisode de la Guerre de 1870 que Napoléon III avait imprudemment provoqué. Cette aventure militaire qui faisait suite à tant d’autres (guerre de Crimée, expédition au Mexique) fut un désastre pour la France. Elle entraîna la chute de l’Empire et le rétablissement définitif de la République. Elle eut aussi pour conséquence la perte de l’Alsace et d’un partie de la Lorraine. Enfin, ce fut effectivement une souffrance pour Paris à mesure que le siège se prolongeait. Jamais on ne mangea autant de rats dans la capitale et les pauvres animaux du zoo se terminèrent en viande de boucherie.

Les civils font la queue pour chercher quelque nourriture, la Garde Nationale et les troupes de marine défendent la ville face aux Prussiens, les canons tonnent au fond, achetés par les Parisiens eux-mêmes.  Cet épisode malheureux dura du 19 septembre 1870 à l’Armistice du 26 janvier 1871. Le mois de décembre fut particulièrement rude avec des températures tombées en dessous de -10°. Peu de nourriture et peu de combustibles. Plusieurs révoltes populaires éclatent, le 31 octobre 1870 puis le 22 janvier 1871, échouant toutes les deux pour une prise de pouvoir du peuple contre les militaires. Ce seront les prémices du mouvement du 18 mars 1871 commençant l’expérience sociale de la Commune de Paris.

Quelques tableaux qui ont peut-être inspirés l’auteur de l’illustration scolaire:

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Bivouac après la bataille du Bourget le 21 décembre 1870

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Tableau de Ernest Meissonnier

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Tableau d’Alphonse de Neuville.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 22 juin 1916

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(JOUR 691 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Guerre Photographiée annonce des émeutes à Berlin et pour prouver que cette information est bien réelle, montre des militaires ayant placé des canons en faction pour réprimer ce mouvement populaire. Ce serait la faim qui aurait provoqué cette révolte, particulièrement violente dans les quartiers populaires. C’est ce que rapportent des voyageurs revenant d’Allemagne et de la capitale du Reich. Info ou intox ? Peu de monde atteste d’un tel mouvement en 1916.

Par contre la bataille navale du Jutland a bien eu lieu, on en a parlé la semaine dernière. La Guerre Photographiée consacre la double page centrale à cet événement très important qui faillit amener la destruction de la flotte allemande et qui l’obligea à se replier dans ses ports pour le reste du conflit, ce qui n’est pas rien comme conséquence.

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Le journal insiste sur les pertes allemandes pourtant moins importantes que celles des Britanniques.

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On en reparlera tout le reste de la semaine dans les magazines présentés.

Une page avec 6 vues est consacrée au camp retranché de Salonique.

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Les travaux et corvées, le campement, le ravitaillement, une carrière sur la route de Monastir, un restaurant qui accueille des militaires français. Mais peu d’explication sur le pourquoi de la présence alliée en Orient.

Une autre page présente une grosse saucisse, ces gros ballons captifs d’observation…

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facilement à la merci de l’aviation adverse. Mais si indispensables pour régler les tirs de l’artillerie et les rendre plus redoutables.

 Pour terminer, une page d’un peu tout comme dirait Sur le Vif.

Trois vues:

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En haut, des meules en Champagne à 7 km du front, paysage bucolique s’il en est.

Au milieu, la destruction de la Pyramide du camp de Châlons par un bombardement allemand. Cette pyramide est-elle celle inaugurée en 1861 ou celle datant de 1867 ? Les pyramides étaient des limites pompeuses du camp, appelé par la suite camp de Mourmelon.

En bas, l’arrivée du précieux pinard dans une gare régulatrice comme n’hésite pas à écrire le journaliste !

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POSTER MDI en fil rouge de l’été- La CONQUÊTE du TONKIN.

Un tableau MDI relatant un épisode du passé colonial de la France: la Conquête du Tonkin.

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Alors que la France possédait quelques comptoirs en Indochine depuis 100 ans, c’est sous la IIIème République à l’époque de Jules Ferry que tout s’accéléra. On était alors en 1884 et, sous prétexte d’ennuis causés par des pirates chinois les Pavillons Noirs sur le Fleuve Rouge, la France décida d’attaquer la Chine. Le but réel était tout autre: étendre la mainmise française dans cette partie du monde, agrandir l’Empire colonial et ramener de nouvelles matières premières très utiles.

Ce fut une guerre difficile menée par les troupes de Marine et les troupes coloniales sous les ordres d’Amédée Courbet, contre la Chine et l’Annam. Cette guerre aboutit à la création de l’Indochine Française avec la conquête du Laos, de l’Annam et du Tonkin qui s’ajoutait au Cambodge. Pour les sociétés productrices de caoutchouc, l’exploitation de cette richesse commençait.

On peut penser que le dessinateur du tableau MDI s’est inspiré des images d’Epinal présentées ci-dessous:

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la prise de Bac Ninh le 12 mars 1884 et

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la conquête de Lang Son en février 1885.

Les zouaves du second document sont quasiment les mêmes que ceux du tableau MDI.

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