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ll y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 octobre 1918

(JOUR 1535 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de J’ai vu, un montage du Kaiser montré les bras en l’air comme s’il se rendait. Tout le monde espère la fin de cette guerre. 1535 jours de guerre aujourd’hui !

D’ailleurs, on sent presque les prémisses des préoccupations du monde de demain, de celui de l’après-guerre, les transports et les déplacements des population.

J’ai vu imagine les transports aériens de demain…

…et les transports par le rail. L’Atlantique et le Transsibérien ! Pas loin de la réalité tout cela !

La une intérieure de J’ai vu montre des scaphandriers descendant réparer des fuites à un cuirassé endommagé.

Photo sous-marine ? dessin ? montage ? Bizarre cette vue !

Les cuirassiers français traversent ici la Suippe.

Les hommes sur des radeaux, des bacs (à traille ?) et les chevaux à la nage !

 

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Quand le Tour franchit le Rhône…. 5/10 le pont de Fourques.

Voilà un pont qui n’a pas changé depuis sa construction. Il est resté dans son jus sans toutefois présenter un danger quelconque pour ses utilisateurs. Seules les voitures ont un peu de mal à se croiser… mais n’est-ce pas la meilleure méthode pour limiter la vitesse ?

Il a du cachet, le pont entre Fourques et le quartier de Trinquetaille ! Il franchit le Petit-Rhône qui n’a de petit que son nom car beaucoup d’eau passe sous ses arches.

Il apparaît sur la couverture du Miroir des Sports du 11 juillet 1925. Mes parents étaient alors en route et le Tour avait l’âge de la majorité. Le peloton franchit le Rhône en direction de Trinquetaille, quartier insulaire d’Arles et plus loin de Toulon, en provenance de Nîmes. On est donc au tout début de cette onzième étape que remportera Lucien Buysse, le futur lauréat du Tour… 1926.

Pour cette année 1925, c’est Ottavio Bottechia qui l’emportera à Paris. Il était d’ailleurs déjà en jaune depuis la traversée des Pyrénées et ne devait plus quitter la tête de la course.

Nombre de ponts sur le Rhône ayant été détruits pendant la Seconde Guerre Mondiale, le Tour passa par l’un des rares qui subsistait, celui de Fourques !

 

Le peloton le traversa encore groupé sur la route de cette treizième étape Marseille-Montpellier, le 10 juillet. On peut d’ailleurs se poser la question sur la manière dont fut franchi le Grand-Rhône quelques kilomètres en amont. Une passerelle provisoire devait avoir été jetée sur le fleuve, le pont de Trinquetaille dont on parlera dans un autre article de cette série ayant été envoyé par le fond. D’ailleurs, le journal insiste sur les dégâts que connut la ville avec une vue des destructions non encore réparées dans le vieux Arles.

Plus loin lors de ce Tour 1947 que Jacques Goddet eut tant de mal à organiser, le franchissement de la Dordogne connut des problèmes importants lors de l’étape Bordeaux-Les Sables d’Olonne. Le départ réel de la course n’eut lieu qu’une fois le fleuve franchi au bac de Saint-André-de-Cubzac par toute la caravane, coureurs compris… ce qui prit un certain temps !

Miroir-Sprint met aussi en avant le passage du Petit-Rhône à Fourques en en faisant sa une. On constate que quelques spectateurs ou photo-reporters prennent pas mal de risque pour faire les plus beaux clichés !

Je suis persuadé que cela serait toujours le cas de nos jours si le Tour venait à passer par là mais…

…comment voulez-vous que les gros véhicules de la caravane publicitaire puissent passer par cette chatière ?

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`La PILE du BAC À TRAILLE d’OULLINS telle qu’on pouvait la voir avant que… l’A7 ne passe par là.

On avait fait déjà étape à Oullins lors de la visite guidée de tous les bacs du Rhône, hier et aujourd’hui, il y a quelques mois, presqu’un an.

On avait présenté une vue du bac au milieu du fleuve, particulièrement large en cet endroit puisqu’il vient de se grossir des eaux de la Saône.

On avait aussi localisé ce bac de la Saulais totalement disparu de nos jours, grâce à Google Maps.

Voici donc une carte postale ancienne postée en 1912 montrant cette magnifique pile de traille maçonnée.

Elle ressemble aux piles de la région, celles d’Irigny, Feyzin, Grigny, Miribel au-dessus de Lyon. On distingue bien l’escalier permettant au passeur d’aller graisser la poulie sommitale sur laquelle la traille coulisse Un petit port avait été construit en cet endroit. La traille permettait de se rendre dans le sud de la ville de Lyon, le quartier du port Edouard Herriot et de Gerland.

On remarque tout au loin, sur une des collines de Lyon, à droite, la basilique de Notre-Dame de Fourrière achevée en 1884.

 

C’est quelque part dans ce secteur que se situait la pile de traille rasée au moment où le rivage du Rhône a été confisqué par l’Autoroute du Soleil.

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Des PONTS sur le RHÔNE: de nouvelles vues des ponts de VALENCE (Drôme)

Quelques nouvelles vues des ponts de Valence, ponts qui se succédèrent après l’invention des frères Seguin.

A tout honneur, tout seigneur, les restes du bac à traille avec la pile de traille sur la rive gauche du fleuve.

Les constructions ne sont pas encore là ni les voies de communication et la pile trône seule au milieu de nulle part, en bordure du Rhône. Elle en est presque l’alter-ego du clocher de la cathédrale de Valence sur la rive gauche. On remarque que la pile de ce côté-là a déjà disparu. A l’emplacement de la clinique Pasteur, on remarque les jardins des Granges.

Le pont suspendu au début du XXème siècle a été remplacé par un pont de pierre pour permettre à des transports plus lourds de franchir le Rhône, en particulier, le tramway des Granges. Pendant quelques années, les deux ouvrages d’art cohabitèrent puis le vieux pont suspendu fut rasé.

La jeune fille pose devant l’objectif du photographe au milieu du pont suspendu. Au fond le rocher de Crussol.

Vue depuis la terrasse alluviale de Valence, les deux ponts…

en noir et blanc ou…

colorisés.

Cette carte postale ci-dessous est très interessante car elle montre le pont de pierre en cours de construction.

On retrouve les échafaudages vues lors de la construction du pont de pierre entre Villeneuve-lès-Avignon et l’île de la Barthelasse. Il est certain que la construction des ponts suspendus représentaient un investissement moindre par rapport à ce que coûtait un pont en dur et que le temps de construction était lui aussi bien inférieur.

Les deux ponts vus depuis la terrasse dominant le jardin public.

Le pont et la navigation.

Le nouveau pont sous lequel passe un bateau à roue à aube. On voit que le pont suspendu  a été déconstruit.

Le nouveau pont vu depuis le port fluvial de Valence le long duquel ont accosté un toueur et des barques. Sur ce bel espace qui pourrait être le prolongement du jardin public, les décideurs ont eu la très mauvaise idée de faire passer l’autoroute A7, coupant la ville du fleuve et privant les Valentinois des plaisirs de promenades au bord de l’eau.
Pour terminer, une vue du pont suspendu provisoire jeté sur le Rhône en remplacement du pont de pierre dynamité par le Génie français en 1940 puis à nouveau endommagé par les sapeurs allemands pour protéger la fuite des unités remontant la vallée du Rhône après le débarquement du 15 août 1944 en Provence.

Au milieu du fleuve, les blocs de béton des anciennes piles et au bord de la rive ardéchoise, des barques attestant d’un rapport particulier entre les riverains et le fleuve.

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 4 Une nouvelle vue du BAC à TRAILLE d’AVIGNON et le TOUEUR devant le pont du TEIL.

Une nouvelle vue prise depuis l’île de la Barthelasse du bac à traille du Rocher des Doms en Avignon.

A u premier plan le bac à traille attendant les passagers, au second plan le vire-vire à l’arrêt attendant son propriétaire et les aloses et en arrière-plan, le célèbre pont d’Avignon attendant les touristes qui le parcourent par milliers de nos jours 365 jours par an.

Seconde  carte récemment arrivée dans la collection: celle du toueur amarré au ponton du port de Montélimar:

Le toueur ou bateau à 2 culs étaient un bateau à vapeur qui remorquait les barques remplies de marchandises sur une quinzaine de kilomètres. Le Rhône était très puissant entre Glun et Pont-Saint-Esprit et les remorqueurs de l’époque n’étaient pas assez puissants. Alors on inventa les toueurs dont le fonctionnement consistait à enrouler un cable amarré en amont à la remonte puis à le dérouler à la décize.
Au second plan, le vieux pont du Teil si fragile que les voyageurs des voitures devaient le franchir à pied pour alléger le chargement !

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 3 De nouvelles vues de BAC à TRAILLE dont on a déjà parlé.

Une autre vue, plus moderne du bac de Saint-Pierre-de-Boeuf entre Isère et Loire, un bac qui connut des problèmes d’ensablement avant d’être déplacé plus au sud (ce bac visible ci-dessus).  On voit le bac s’approcher de la rive droite. Le courant semble important à l’approche de la confluence avec le Batalon. La barque peut accueillir des voyageurs mais aussi une ou deux remorques.

Autre vue du bac de Baix entre Ardèche et Drôme, depuis l’amont de la traille. On y voit le village de Baix en second plan, presqu’en entier. L’eau est abondante dans le Rhône non dérivé.

La seconde guerre a détruit par deux fois le pont du Teil: une première fois par le Génie français en 1940, une seconde fois en 1944 par l’aviation américaine. Le bac remis en service connut un drame en juillet 1940. Ce dernier, plus modeste semble dater d’après 1944. La carte a été colorisée. on voit à droite le ponton du port de Montélimar et au fond, le pont du Teil sans son tablier qui git au fond du fleuve. Le bac accueille de nombreux passagers mais ne semble pas destiné à prendre des voitures. C’est pour cela que les pouvoirs publics se hâteront de reconstruire cet important ouvrage d’art entre Drôme et Ardèche.

Une vue originale du bac d’Avignon, prise depuis le Rocher des Doms. On y voit parfaitement la traille mais pas la pile côté Barthelasse. Au fond Villeneuve-lès-Avignon et sa Chartreuse. A l’arrivée du bac, on voit le calvaire qui existe toujours même s’il semble avoir été légèrement déplacé et une publicité d’un apéritif « OXYGÉNÉE CUSENIER ». La loi Evin n’était pas encore passée par là ! On aperçoit également la guérite du passeur où devaient se payer les frais de la traversée.

 

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 2 De nouvelles vues de BAC à TRAILLE dont on a déjà parlé.

De nouvelles vues de bacs à traille  dont on a déjà parlé avec des cartes postales venues enrichir la collection.

Le premier bac après la Confluence, celui d’Oullins (voir https://unmondedepapiers.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=22058&action=edit)

Au premier plan, un lavoir fermé et chauffé. On voit le bac au milieu du fleuve. Au fond les industries de transformation de la zone portuaire de Gerland.

Nouvelle photo du bac d’Ampuis (voir https://unmondedepapiers.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=22083&action=edit)

Sur le débarcadère rive droite, le bac vient d’accoster et de lâcher le groupe de voyageurs. Est-ce cette rampe ?

Nouvelle vue du bac de La-Roche-de-Glun (voir https://unmondedepapiers.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=22724&action=edit)

Il est fort probable que cette descente vers le Rhône descendant de la digue soit de nos jours toujours présente.

Enfin, une vue aérienne du bac du Barcarin dans les années 1960 (voir https://unmondedepapiers.com/2017/07/26/des-bacs-a-trail…2525-le-barcarin/ )

Au premier plan, le bac qui fonctionnait en 1965 (date de l’oblitération de la CPM). Le second embarcadère n’est pas encore construit. Au fond, le bac ferroviaire transportant le sel vers les Bouches-du-Rhône est visible et accosté.

Pour compléter cet article, un bac à raves en fonction entre Trinquetaille et Arles au moment où les ponts franchissant le grand Rhône (celui dit de Van Gogh et celui aux Lyon) avaient été détruits par les Alliés et la Résistance.

C’est sur cette pile au milieu du fleuve que le nouveau pont de Trinquetaille a été jeté.

Enfin, deux bacs à traille situés en amont du secteur qui nous concerne (entre la Confluence et la Méditerranée), juste en amont de Lyon.

Le bac de Miribel. Construit sur le canal de Miribel, il permettait aux pêcheurs, chasseurs, agriculteurs et exploitants des gravières d’atteindre la zone de Brotteau. Mis en service en 1848, il a fermé en juillet 1941 au moment de l’ouverture d’un pont.

Le bac de Vaulx-en-Velin sur le Vieux Rhône semble dater du XIXème siècle puisque le matériel a été renouvelé en 1849. Vers 1900, il était très peu fréquenté. Les infrastructures (pile de traille, ponton d’accostage) ont disparu totalement.

Fin ou à suivre si un jour de nouvelles vues viennent enrichir la collection !

 

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 1 Le bac de CONDRIEU.

Entre Condrieu et les-Roches-de-Condrieu, entre Rhône et Isère… un pont construit en 1935 a remplacé  le premier pont suspendu jeté sur le Rhône en 1833.  Avant cette date, un bac existait pour franchir le fleuve.  Une traille est attestée au XVIème siècle. En décembre 1812, la pile de traille de la rive droite (côté Condrieu) s’effondre et écrase la maison du passeur. Cette traille cesse d’exister en 1833 après la mise en service du premier pont suspendu.

La seconde guerre mondiale va faire renaître la traille de Condrieu. Lors de l’avancée allemande en juin 1940, le Génie français détruit le pont de Condrieu qui n’avait que 5 ans d’âge ! La traversée du Rhône se fera à partir de cette date par un bac à traille que l’on immortalisa grâce à cette carte postale semi-moderne.

Fin août-début septembre 1944, les troupes allemandes se replient dans la vallée du Rhône. Elles détruisent tous les ponts au nord de Valence, pour retarder les Américains. Celui de Condrieu est en cours de réparation et il ne reste plus que 10 mètres de tablier à poser. Les Allemands ne jugent pas utile de le dynamiter et il sera donc rapidement remis en service à la Libération. La traille n’avait plus de raison d’être, à nouveau.

Une dernière vue avec cette carte postale ancienne:

Au pied du pont de Condrieu, un pêcheur attrape les poissons au carré !

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 25/25 Le BARCARIN.

C’est le bac en activité le plus connu. Il permet de traverser le Grand Rhône, large d’environ 500 mètres à quelques kilomètres de son embouchure, sur un automoteur pouvant contenir plus de 30 voitures ou équivalent. Il faut dire qu’à partir du pont de la voie rapide d’Arles, aucun passage ne permet de sortir de la Camargue vers l’est, sinon ce bac du Barcarin.

Il est situé au Salin de Giraud, cette cité ouvrière appartenant à la ville d’Arles où sont implantées les Salines du Midi et de l’Est de a France. Nombre d’entreprises de la région de Fos et du grand Marseille viennent travailler dans cette région et empruntent le bac quotidienne 2 fois par jour, sans oublier les touristes qui représentent environ 1/3 du trafic.

Le premier bac dans ce secteur était la traille de Chamone située au nord de Salin.  En 1902, on autorisa la mise en service d’un bac à rames au Barcarin.

C’est en 1926 qu’on décida de motoriser la traversée avec un vapeur relié aux 2 berges par 2 chaînes, l’une s’enroulant sur un tambour et l’autre se déroulant, à la manière des toueurs du Rhône moyen.  Cette traille entra en service en 1933.

Endommagé légèrement par un échouage pendant la guerre, le bac reprit rapidement du service à la Libération, simplement supplée quelques mois par une vedette rapide type D-Day.

Etait-ce le départ de ce bac à chaînes, version Barcarin 1, quelques dizaines de mètres en aval du bac actuel ?

Barcarin 2 fut mis en service en 24 mars 1956, permettant le passage d’un nombre plus conséquent de voitures (18) et de passagers (110). Il aurait dû être inauguré le 1er février 1956 mais le froid et le gel du terrible mois de février 56 retardèrent de quelques semaines les premières traversées. On était passé à un automoteur. Plus besoin de chaînes !

Il dura un peu plus de 10 ans et fut remplacé en 1967 ou 1968 par cet autre automoteur: Barcarin 3.

Le bac avait trouvé sa place actuelle avec la maison du passeur sur la rive droite du Grand Rhône. 21 voitures et 140 passagers pour Barcarin 3. Il continue à servir de nos jours en parallèle à Barcarin 4 pendant les périodes de pointe. Ci-dessous à quai sur la première rampe d’accès:

Barcarin 4, le bac actuel qui officie de nos jours, a été mis en service en 1987.

Il peut contenir 32 voitures légères ou 4 camions et 12 voitures légères.

Ses moteurs ont été changés en octobre 2003. C’est le Syndicat Mixte des Traversées du Delta du Rhône qui, comme au Sauvage, gère cette structure.

Le bac est ouvert 365 jours par an, pendant 22 heures par jour. Les équipages de 4 hommes se relaient pour assurer ce service public, par tous les temps.

La traversée dure 10 minutes, embarquement et débarquement compris et coûte 5 euros (tarif été 2016).

Tous ces renseignements sont dus à la thèse sue les bacs du Rhône d’Henri Cogoluènhe et au site patrimonial dossiersinventaire.regionpaca.fr. Pour la partie Rhône-Alpes des articles précédents, patrimoine.rhonealpes.fr fut d’un précieux secours.

Vue aérienne Google Maps de Barcarin 3 à quai, rive droite, hors service.

Et celle de Barcarin 4 à quai, rive gauche, terminant l’embarquement des voitures.

Terminons par ces blocs de béton situés 500 mètres en aval du bac du Barcarin, toujours sur Salin-de-Giraud:

On aperçoit les mêmes sur l’autre rive du Grand Rhône:

Il s’agit du squelette des pontons d’un ancien bac ferroviaire dont la vocation était de transporter le sel de la Compagnie des Salins du Midi devenue Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est vers la ligne ferroviaire Arles-Port-Saint-Louis du Rhône et le port de Fos. Suivant Henri Cogoluènhe, ce bac a été mis en service en 1920 et a fonctionné jusque vers 2010.

Une fois cette desserte fermée, les rails et infrastructures ferrées ont été déposées il y a peu.

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 24/25 Le SAUVAGE.

Le Sauvage est situé à une dizaine de kilomètres de la mer et l’installation d’un bac en cet endroit permettait de réduire la durée du trajet entre Aigues-Mortes et les Saintes-Maries-de-la-Mer. Le premier bac du Sauvage fut, d’après Henri Cogoluènhe dans sa thèse sur les bacs du Rhône, un bac tiré par des hommes. Il est attesté en 1830.

On construisit la maison du passeur dans les années 1880.

Le bac actuel est appelé Sauvage 3.

C’est donc, comme on peut le comprendre, le troisième bac équipé d’un bateau automoteur.

Le Sauvage 1 fut coulé par les Allemands en retraite en août 1944. Irrécupérable, les Ponts et Chaussées d’Arles récupérèrent un ponton allemand dans cette ville. Les ouvriers l’équipèrent d’un moteur diesel et de 2 roues à aubes. Ce fut le Sauvage 2 qui officia jusqu’en 1972.

Comme Sauvage 3, cet automoteur est totalement ingouvernable et la traille le guide pour traverser le Petit Rhône.

Le tendeur de traille.

Départ de la traille.

Le sauvage 3 accroché à sa ligne de vie.

Le Rhône est large de 90 à 100 mètres en ce lieu et la traversée est très rapide.

La rampe d’embarquement des véhicules.

Le Sauvage 3 peut accueillir 8 voitures.

L’embarquement.

Les roues à aubes se mettent en route.

Le bac est ouvert toute l’année mais réservé aux locaux les mois d’hiver. Il peut accueillir les manades. Elles sont d’ailleurs prioritaires sur les véhicules automobiles.

La traversée se fait toutes les 1/2 heures et le passage reste gratuit.

C’est le Syndicat Mixte des Traversées du Delta du Rhône qui gène le bac du Sauvage.

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