Archives mensuelles : novembre 2015

Soirée JEUX chez DANIEL et MARIE le 27 novembre: MYSTERIUM puis LE TRÔNE DE FER.

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Début de soirée avec MYSTERIUM, ce jeu de cartes à mi-chemin de DIXIT et du CLUEDO. La première expérience aux Ludivores avait été mitigée, le 11 novembre. Cette seconde partie à 5 (Daniel, Marie, Sylvain, Guillaume et moi) + Fred en meneur de jeu-distributeur de cartes me laisse autant sur ma faim. Une montée relativement rapide pour trouver les indices ce qui nous permet de passer ce premier tour. Au second tour que nous n’avions pas vu le 11 novembre, une seule personne découvre le vrai coupable. Bien insuffisant pour gagner… contre le jeu !

Seconde (très longue) partie de soirée avec le jeu assez ancien LE TRÔNE DE FER, dont voici la boîte du mien achetée à Barcelone, il y a assez longtemps.

2015-11-25 ENNIO STAR WARS

Fred ayant amené le jeu, nous allons jouer avec toutes les extensions (ou presque).

DSCN2480Grand jeu de plateau avec pour toile de fond une carte de la Grande Bretagne. Le but du jeu consiste à développer son royaume pour arriver à tenir à la fin d’un tour, 7 territoires possédant un château. Comme la carte de la grande île n’est pas extensible à volonté, la guerre devient vite inévitable. Certes les pertes d’unités sont peu fréquentes mais les pertes de territoire font reculer la possibilité de victoire.

Sympathique mais vraiment un peu long et des développements difficiles pour certains royaumes, suivant où ils se trouvent sur la carte.

A l’arrivée, victoire de Fred avec des adversaires un peu loin.

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29 novembre 1939: EULALIO FERRER raconte sa vie au CAMP de SAINT-CYPRIEN

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Eulalio Ferrer est un républicain espagnol, natif de Santander, réfugié en 1940 au Mexique où il fit carrière et devint un grand publiciste reconnu aux Etats-Unis. Il raconta son passage dans les camps français de la Retirada par l’écriture d’un journal qui fut publié en France sous le titre Derrière les Barbelés chez L’interdisciplinaire, une maison d’édition de Limonest, en 1993. Suite…

29 novembre 1939.

Ce sont les Andalous qui supportent le plus mal le froid et ce sont eux qui acceptent le moins cette nourriture immangeable et insuffisante. Pourtant, ils vont aussi participer à la rébellion qui va agiter le camp pour protester contre cette mal-bouffe. Les détenus crient: La France nous a condamnés à mourir de faim !

Des baraques brûlent, les gendarmes interviennent et des bagarres éclatent. Alors, la troupe intervient: les tirailleurs sénégalais qui viennent d’être retirés du front car ils ne supportaient pas le froid. Ô surprise, deux sergents qui commandent une unité sont des Espagnols qui se sont engagés dans la Légion dès leur arrivée au camp d’Argelès, en février dernier.

Ceux qui n’ont pas très envie de se laver à l’eau glaciale du puits mais veulent garder un peu d’hygiène ont trouvé une combine. Ils demandent un check-up et vont pouvoir aller se doucher à l’hôpital. Les poux après les puces sont réapparus. Ils sont bien plus difficiles à supporter que celles-ci. Personne ne les mangent, eux !

Aux hauts-parleurs du camp, un érudit va faire aujourd’hui une conférence sur l’écrivain Calderon de la Barca, un des 3 maîtres de la littérature espagnole avec Cervantès et Lope. La discussion qui suit la conférence dans la baraque conclue que celui qu’on surnomme « le verbe divin » est l’égal de Shakespeare.

Eulalio termine son article du jour par quelques brèves en vrac: rencontre avec le socialiste Alfonso Rodriguez ancien proche de Largo Caballero, la célébration par les Français du 10ème anniversaire de la mort de Clémenceau dont la stature manque bien par les temps qui courent, la dernière rumeur de Radio Chabola qui envoie les Espagnols en Espagne avant Noël. Il termine sa journée en écrivant une lettre pour un ami dans le besoin dont le frère est chef d’entreprise au Nicaragua.

 A suivre le 5 décembre…

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 28 novembre 1915

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(JOUR 482 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une met en avant une jeune femme de 17 ans de Loos dans le Nord, Émilienne Moreau. Ce n’est pas une infirmière dévouée ni une veuve éplorée mais bien une combattante qui mena une contre-attaque britannique et tua du « Boche ». Cette action héroïque se passa le 25 septembre dernier, il y a tout de même 2 mois !

Militante socialiste dans l’entre-deux-guerres, elle sera assignée à résidence par l’occupant allemand en 1940 mais put entrer en résistance et rejoindre la France Libre. Elle sera l’une des 6 femmes élevée à la dignité de compagnon de la Libération.

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En Serbie, les avancées des Autrichiens entraînent la déportation de populations civiles, des paysans pour la plupart. Encore des misères !

Un soldat français en observation au bord d’un entonnoir, près d’une tranchée.

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mission périlleuse !

Au sujet d’abris et de cagnas, un véritable abri métallique pour protéger les hommes que ce tunnel blindé plus confortable que la terre humide mais encore rare.

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Au Bois-le-Prêtre, le président de la République est en visite et les photographes officiels sont là !

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Un bombardement naval d’un navire britannique vers une côte belge tenue par les Allemands.

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En double page centrale, le repli de prisonniers allemands transportant un des leurs blessés dans une couverture.

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Toujours en Champagne bien entendu.

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Des terroristes allemands ont été arrêtés aux Etats-Unis avec des valises pleines d’explosifs pour attenter aux usines militaires ou aux paquebots. Cette scène sent le montage très fortement… car nous sommes en pleine campagne de lobbies pour l’intervention américaine du côté de l’Entente.

Décidément, encore Dannemarie en Alsace libérée ! Ce coup-ci sans fillette avec coiffe locale. Mais avec une véritable exposition intitulé Salon d’Automne. De l’artisanat de tranchées, des constructions par les Poilus de petits robots, outillages…

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Pour terminer, un dessin de Carrey pour dénoncer un trafic au bénéfice des Allemands organisé par des arabes du Maroc espagnol pour leur procurer du ravitaillement. Pas de quoi renverser le sort de la guerre !

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Une contrebande qui a toutefois mis en colère les Français et les Britanniques qui ont protesté auprès de l’autorité espagnole de Mellila.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 27 novembre 1915

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(JOUR 481 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les membres d’un Conseil de Guerre des Alliés (Britannques, Français, Italiens) qui ne resta pas dans les annales !

Plus connus les emprunts de guerre avec ce comparatif entre la réussite d’un emprunt français et celle d’un emprunt allemand.

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C’est surtout les lignes du haut et du bas qui sont intéressantes.

Il a fallu

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28 semaines aux Allemands pour arriver à 1 milliard de versement en or contre seulement…

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17 semaines pour la France !

En tout état de cause, ces emprunts étaient vitaux pour soutenir l’effort de guerre des belligérants.

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A cette série de vues, on comprend que dans le Nord et l’Est de la France, les beaux jours sont finis et que la climat va devenir un motif de souffrances supplémentaires pour les hommes. Ce sont certainement des images d’archives mais le titre est évocateur:

La neige, la pluie, le gel: c’est la seconde campagne d’hiver…

Toujours Dannemarie en Alsace où l’on aura vu de jeunes filles en coiffe traduitionnelle sous toutes les coutures dans la presse hebdomadaire:

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On tient à ce coin libéré d’Alsace !

Pour terminer, une carte des Balkans où les Français interviennent pour soutenir la Serbie en grande difficulté.

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 27 novembre 1915

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(JOUR 481 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Pose pour mimer un interrogatoire de 2 prisonniers allemands. Le commentaire insiste sur le sourire du soldat allemand. Un sourire crispé confirmant à une scène peu naturelle.

Une autre photo de prisonniers de guerre allemands avec des attitudes différentes: le soulagement pour 2 d’entre eux mais l’angoisse pour le 3ème:

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On retrouve Albert Thomas, le ministre qui mit au point l’organisation de la production d’armes et de munitions, en visite sur le front….

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pour voir le bon usage fait ici par ce qu’il a rationalisé à produire en masse. Peut-être a-t-il eu à réfléchir sur ces bandes de cartouches pour mitrailleuses…

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récupérées aux Allemands après une avancée.

La mort omniprésente comme ici dans une tranchée après la bataille de Champagne avec ce cadavre de soldat allemand récupéré alors qu’il était resté accroché aux barbelés défendant un boyau

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ou cette inhumation près du front:

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Du plus léger avec cette guitoune transportable…

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pour quel usage ???…

ou cet aéronef fait de bric de de broc construit par des aviateurs en besoin de distraction:

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Moins dangereux que celui-ci:

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Une affichette posée un peu partout en France…

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pour inciter la population à la prudence dans les propos car l’ennemi est partout, dit-on aux gens. pas convaincant. Les espions allemands n’étant pas si nombreux que cela toutefois !

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Pour terminer, une autre prise de guerre originale que cette tourelle blindée récupérée après l’attaque et transportée vers l’arrière sur un véhicule hippomobile pour être étudiée en vue d’une éventuelle copie.

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CADEROUSSE: une CONFÉRENCE de Jean-Paul MASSE sur la PIERRE en VAUCLUSE le 27 novembre.

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  A la suite des Journées de la Pierre en Vaucluse qui se sont déroulées les 11-12 et 13 septembre dernier dans le Luberon, Jean-Paul Masse, à l’initiative de ces manifestations, parlera des

CARRIÈRES, ROCHES ORNEMENTALES ET MARBRES DE PROVENCE 

le 27 novembre à la salle Paul Marquion de Caderousse, 20 heures.

 

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RÉSISTANCE 1942 (12/23): L’HUMANITÉ clandestine août-septembre 1942.

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L’HUMANITÉ  clandestine, numéro spécial d’août-septembre 1942.

Un petit journal de 4 pages édité fin août 1942. Sur la une, un appel à manifester le 20 septembre prochain pour célébrer les 150 ans de la victoire de Valmy. Il faut dire que les Nazis sont comparés aux soudards de Brunswick. C’est le moment de leur rappeler ce que fut Valmy.

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Un appel à manifester place de la République à Paris à 18h30 et dans toutes les villes et villages devant les Mairies. Les slogans sont même soufflés qui vont de l’opposition aux Allemands à la contestation de Vichy, de Laval surtout.

Sur cette même page, un appel à s’enrôler dans les FTP, les Francs-Tireurs et Partisans, le bras armé du PCF clandestin:

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Autre article intéressant avec cet article « Echec aux trafiquants d’esclaves ». C’est l’époque de la Relève, ce système imposé par les Allemands pour trouver des bras pour l’industrie de guerre allemande. Un système qui ne fonctionnera pas et qui sera remplacé par le S.T.O. début janvier 1943:

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Dans les page suivantes, l’Huma va raconter les luttes et combats des travailleurs et des militants communistes, ici et là…

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Des combats de ménagères qui pillèrent à Paris un grand magasin ce qui entraîna l’exécution de quelques personnes arrêtées. Le communiqué des F.T.P. qui liste des actions de sabotage et de grève. La lutte des ouvriers…

 En page 2, sous le titre « Les crimes des racistes », le journal fait allusion à la Rafle du Vèl d’Hiv qui s’est déroulée juste avant la parution de la feuille et dénonce l’aide de Vichy à la déportation des Juifs de France. Il insiste sur les conditions de détention à l’intérieur du Palais parisien, les WC débordant…

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Par contre, les rédacteurs ne connaissent pas encore le sort réservé aux Juifs par les Nazis.

Dernière page, la lettre d’un prisonnier de guerre en Allemagne et les conditions de détention dans les stalags…

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le peu de cas de Vichy pour ces familles de prisonniers…

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et les textes officiels allemands qui demandent aux ouvriers allemands de n’avoir aucun rapport avec les travailleurs français en Allemagne qui doivent être considérés comme des ennemis:

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L’Huma reprend la demande soviétique pour l’ouverture d’un deuxième front en Europe de l’Ouest…

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puis fournit un petit résumé de ce qu’est le fascisme hitlérien:

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Les pages 2, 3 et 4 de ce numéro clandestin:

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 25 novembre 1915

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(JOUR 479 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Tout est dit dans le titre: En Argonne, le cabaret improvisé.

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Intitulé …KER BERTHE. Du matériel de récupération pour construire ce lieu de repos pour les hommes, à l’arrière. Le repos du guerrier. Du vin pour les hommes, mais pas d’alcool !

Dans le même ordre d’idée, des cuistots aux fourneaux…

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Un entonnoir creusé par l’explosion d’une mine souterraine.

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Le terrain a été conquis par les Français… jusqu’à la prochaine explosion. Terrible guerre des mines!

Visite et inauguration d’un hôpital dédié aux aviateurs blessés.

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A Paris, bien évidemment sans plus de précisions.

Un cimetière allemand devenu français après une avancée du front…

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et ailleurs, un cimetière français…

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introduit par cette devise:

Les Morts pour la Patrie sont un levain de gloire

Plus coûteux est l’effort, plus belle est la victoire.

Une devise régulièrement reprise dans le monde sportif, du moins pour la seconde partie, .

Des prisonniers allemands soulagés que cela soit fini pour eux:

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Une véritable montagne de douilles d’obus tirés par les Français.

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On ne verrait pas cela du côté allemand où la chasse au gaspi était une obligation vitale !

Enfin, le village détruit de Perthes-les-Hurlus…

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qui n’a pas été reconstruit à la fin de la guerre. Pour perpétuer son nom, le nom du village a été rajouté à celui de Souain. On compte 6 autres villages dans la même cas que Perthes-les-Hurlus dans la Marne et près de 35 sur tout le long de l’ancien front de la grande Guerre allant de la mer du Nord aux Vosges.

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24 novembre 1939: EULALIO FERRER raconte sa vie au CAMP de SAINT-CYPRIEN

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Eulalio Ferrer est un républicain espagnol, natif de Santander, réfugié en 1940 au Mexique où il fit carrière et devint un grand publiciste reconnu aux Etats-Unis. Il raconta son passage dans les camps français de la Retirada par l’écriture d’un journal qui fut publié en France sous le titre Derrière les Barbelés chez L’interdisciplinaire, une maison d’édition de Limonest, en 1993. Suite…

24 novembre 1939.

Le froid glacial est tombé sur la plage et sur le camp de Saint-Cyprien. La baraque d’Eulalio a été sommairement réparée si bien que la nuit, le gel tombe sur les hommes couchés sur les litières. Les 2 petites couvertures et les journaux ne les protègent pas vraiment. Ceux qui se lèvent pour aller uriner marchent sur le gel autant dans la baraque que sur la plage. Terrible ! Les hommes se lamentent… Et les pneumonies arrivent rapidement, surtout avec des organismes affaiblis.

Le matin, Tino force Eulelio à aller courir sur la plage en poussant une balle de caoutchouc. C’est le meilleur moyen pour se réchauffer mais on y perd aussi pas mal d’énergie.

Les hauts-parleurs du camp appellent des métallurgistes, des électromécaniciens, des lithographes. Ils partent immédiatement pour le camp de Septfonds (entre Montauban et Cahors). Carmona qui n’est rien de tout cela mais qui n’a peur de rien s’est déclaré volontaire. L’au-revoir avec Eulalio est chaleureux et le beau parleur lui assure qu’il lui a appris énormément de choses. Mais il compte prendre sa revanche à Paris quand il s’agira de lui faire découvrir le monde de la nuit.

Des hommes partent, de nouvelles Compagnies de Travail également. Le camp se vide… mais, comme la nature a horreur du vide, un nouveau « quartier chinois » est en train de se reconstituer comme cela s’était déjà passé à Argelès et au Barcarès. Les adeptes du commerce achètent et revendent plus cher ce qu’ils ont acheté… surtout aux gendarmes et aux collaborateurs de l’Autorité Française.

Eulalio se rend à la baraque des interprètes pour y rencontrer une connaissance sensée lui réparer son stylo encre Pélikan. Ce que ce dernier fait en un rien de temps. Il fait plus doux dans cette baraque car un petit poêle brûle. Eulalio prend connaissance de toutes les dépêches qui arrivent dans cette baraque. Il est outré par cette agence de voyages berlinoise qui organise des excursions pour visiter les ruines de Varsovie.

La dernière rumeur du soir:  suivant Rome, la monarchie serait rétablie sous peu en Espagne.

 A suivre le 29 novembre…

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A CADEROUSSE, scènes paisibles de la vie au bord du PETIT RHÔNE à POPOL PLAGE !

Quelques photographies gardées par mes grands-parents montrant des scènes d’une vie tranquille au bord du Rhône au niveau de Caderousse. Le petit Rhône, celui qui frôle les digues construites après 1856.

Pêche et balade en barque sur ces photos bistres que le grand-oncle Séraphin dont a déjà parlé (l’ancien séminariste, l’ancien artilleur alpin de la Grande Guerre) était capable de développer lui-même. Dommage qu’on n’ait pas retrouvé plus de photos à la succession de sa fille !

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La PÊCHE

Séraphin l’employé de banque semble apprendre à pêcher avec sa fille Georgette (avec chapeau blanc) et son neveu, Adrien, mon père qui tient la canne.

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LA BALADE EN BARQUE

C’est Henriette Coursan, son épouse qui est debout sur la barque. avec mon père et sa fille Georgette. Plus une photo pour la pose que le départ d’une aventure !

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Sur une passerelle de fortune avec un groupe d’enfants et les 3 belles-soeurs, les épouses des 3 frères Guérin. Si l’on voit Adrien en blanc et noir, les autres enfants sont des copains du village.

Les 3 belles-soeurs donc sur cette photo de la plage du côté île de la Piboulette:

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soit en détail, de gauche à droite:

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Paulette l’épouse de Léonce, le plus jeune des frères, Philine, ma grand-père, épouse de Gabriel avec son petit Adrien tout près d’elle, Henriette l’épouse de Séraphin et sa fille Georgette, l’aînée de la génération suivante que l’on voit mieux sur cette vue, dans le même secteur, manifestement le même jour:

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Un Rhône bien calme qui pouvait (et peut toujours) se fâcher si fort !

Pour terminer, une vue sur la berge au pied des digues entourant le village:

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avec  la famille sur des anciens gradins de cette plage provisoire qui semble-t-il était appelée Popol Plage, du nom du propriétaire de cette guinguette, Paul Itier.

Des jours heureux datant de septembre 1933.
Des jours heureux qui en annonçaient de bien plus noirs car Henriette devait décéder de la tuberculose moins de 5 ans après cette prise de vue !

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