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LA VIE AU GRAND AIR du 28 mai 1899

Numéro 37 de La Vie au Grand Air du 2! mai 1899. Sur la couverture, une photo issue d’une réunion d’athlétisme scolaire avec du saut à la perche. Edouard Tauzin a franchi 3,05 mètres avec sa perche en bambou. Il établit là un nouveau record de France.

Recherchons l’originalité avec cette présentation d’un sport ancêtre de l’haltérophilie: les poids.

Les figures: bras tendu, poids retourné; bras tendu à la coiffe; la croix de fer simple; la croix de fer par les anneaux, les mains sur champ; la croix de fer par les anneaux, les mains à plat; la croix de fer retournée.

Exercice de la volée (les 2 temps en 3 images); la volée en poids; le salut.

Le bras tendu simple; le faux bras tendu; le vrai bras tendu; le bras tendu par l’anneau, la main sur champ; le bras tendu avec le boulet; bras tendu, le poids sur le dos de la main; bras tendu par l’anneau, la main à plat.

Suite avec l’aviateur brésilien vivant en France, Alberto Santos-Dumont. Génial inventeur, il fut possesseur de 3 brevets aéronautiques:ballon, dirigeable, aéroplane. Ci dessous, un ballon prémices des dirigeables.

Une démonstration de son engin à Paris avec quelques problèmes avec les arbres…

…mais un atterrissage réussi.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 24 mars 1918

(JOUR 1330 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une évoque le cas d’un des aviateurs allemands venus sur des Gothas bombarder Paris. Au retour, celui-ci a été abattu du côté de Thury-en-Valois dans l’Oise.

Voici à l’intérieur du Miroir, une vue de ces Gothas descendus…

…sur la page de gauche près de Compiègne et sur celle de droite, à Château-Thierry.

Quant à ce dirigeable en perdition,…

…il a été pris en charge par un sous-marin pour être ramené à bon port, scène se passant probablement une Méditerranée.

Sur cette page nous est présenté les deux extrémités du front occidental français:

En haut, une vue prise non loin de la frontière suisse et en bas, des tranchées creusées à proximité de la mer du Nord, peut-être en Belgique.

Dans les Vosges enneigées…

…ces alpins inaugurent une tenue camouflée les faisant disparaître de la vue de leurs opposants sur des étendues enneigées.

Quant à cet arbre…

…une bombe qui a explosé près de lui l’a transformé en palmier, toujours dans les Vosges, avec des alpins comme témoins.

La Russie vient de se doter d’une nouvelle constitution bolchévique.

On nous présente ces vues comme des clichés exceptionnels pris au moment où l’Assemblée Constituante prenait cette décision.

Les Poilus néo-zélandais passent à la vérification des dents.

On combat donc les Allemands et les caries chez les All Blacks.

Quelques vues de l’effort de guerre des Etats-Unis.

En haut, une employée des chemins de fer dirige un poste d’aiguillage électrique ultra-moderne.
En bas des trains transportent des millions de paquets de cigarettes aux hommes sur le front français.

En Mésopotamie, les Britannique continuant de chasser les Turcs.

En bas, des troupes hindous traversent Bagdad dans un sens tandis que des Chrétiens fuient les zones de combat en allant se réfugier au bord de la mer.

Enfin pour en revenir à la guerre sous-marine à outrance des Allemands, les Norvégiens ont mis au point ce sous-marin de poche pour sauver des équipages de cargos touchés par une attaque allemande.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 2 décembre 1917

  (JOUR 1217 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On l’avait dit hier dans J’ai vu, l’intervention française en Italie fait la une du Miroir. Cette photographie retouchée montre des Italiennes distribuant des cigarettes aux Poilus français sur le quai d’une gare en Lombardie. Certainement exact pour les objectifs de la presse officielle.

Ces troupes françaises (on parle ici de franco-anglais) arrivant en Italie par Vintimille.

Assez surprenant puisque le gros des troupes passa par le Montgenèvre ou le tunnel du Fréjus, en arrivant du nord et de l’est de la France mais peut-être quelques unités furent détournées vers le sud pour dégorger les cols alpins et pour faire de beaux clichés.

Le train joua un rôle important dans cette migration d’unités françaises vers l’Italie…

…les véhicules hippomobiles aussi mais les troupes durent aussi marcher pour assurer les liaisons comme le franchissement du col du Mont-Genèvre.

Lesquelles troupes pédestres défilèrent devant l’obélisque célébrant la campagne de Napoléon la Grand en Italie, construite en 1802.

Dans ces vues peu évidentes, on nous dit que les premières troupes françaises et bien sûr les chefs sont arrivées sur le front autrichien.

La guerre dans le désert maintenant avec les Turcs en débandade devant les Britanniques (et quelques Français).

On voit ci-dessus une caravane de blessés dans le désert et…

…une ambulance bien garnie.

On a parlé récemment du raid de Zeppelin qui fit des dégâts mais connut quelques pertes. Le L-49 tombé près de Serqueux près de Bourbonne-les-Eaux, à l’arrière du front des Vosges est cours de démantèlement…

…pour être rebâti et exposé aux Invalides.

Autre destruction et réparation, ce navire de guerre français, le Kouang-Si atteint d’une torpille  et qui a miraculeusement évité le naufrage est en cale bientôt sèche pour quelque temps.

Double page centrale avec des prisonniers allemands faits par les Anglais dans leur secteur de Cambrai.

Les grosses « saucisses » d’observation toujours aussi spectaculaires.

Celle-ci est emmenée au large par un remorqueur pour veiller sur une portion de côte. Les observateurs montent à la nacelle ci-dessus puis en descendent ci-dessous.

Les sous-marins allemands sont épiés.

Pour terminer,  une vue du théâtre Passaief à Petrograd après un bombardement allemand (mais le Miroir n’en est pas certain)…

…incendie qui a causé la mort de nombreux soldats et pompiers venus combattre les flammes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 11 novembre 1917

 (JOUR 1197 1196 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un an jour pour jour avant l’armistice qui mettra fin à la guerre. Une petite erreur s’est glissée dans notre décompte hebdomadaire, ce 11 novembre 1917 permet de remettre le compte à jour ! Mais le jour de la parution du journal, personne ne savait qu’il faudrait encore attendre 365 jours pour atteindre la fin de cette catastrophe.

A la une, les nouveaux chefs de l’armée russe en train de devenir soviétique, nommée par les Révolutionnaires d’Octobre. On ne parle pas encore d’URSS, terme qui apparaîtra le 30 décembre 1922.

Les femmes sont amenées à combattre dans cette nouvelle arme russe. On l’a vu avec les troupes d’infanterie. Ces images montrent qu’il en est de même dans la Marine.

Toujours à l’est, dans la capitale provisoire de la Roumanie, Jassy ou plutôt Iasi (avec une cédille sous le s) en Moldavie, on expose des armes prises aux Autrichiens.

Quelques obusiers pour une armée qui n’a plus de capitale… c’est bien peu !

Les Alliées ont aussi des dirigeables, sans aucune comparaison possible avec les Zeppelin.

Ils patrouillent le long des côtes pour déceler l’éventuelle présence de sous-marins allemands.

Un tour au Portugal, belligérant en guerre contre les forces allemandes.

Ici, les poissonnières transportent, non pas des poissons mais des obus embarqués pour le front européen ou africain.

Des destructions…

Dans la région de Maubeuge (Nord) et le paysage est bouleversé.

Le Chemin des Dames et une fameuse attaque française qui a enfoncé les lignes allemandes, événement qui a été oublié par les historiens de nos jours. On est en pleine propagande.

Une carte dessinée sur une vue aérienne sensée prouver que l’avancée française est bien réelle.

Une double page complète sur cet événement avec des scènes de liesse;

Des prisonniers allemands et des destructions.

Autres destructions toujours dans l’Aisne où des fermes ne sont plus que des tas de cailloux et de poutres entremêlées.

Beaucoup de bruit pour faire oublier les hécatombes du 16 avril 1917 et les rebellions qui suivirent.

Les Australiens sur les Flandres, au milieu de polders remplis des eaux de la mer du Nord ayant envahi les terres cultivables de Belgique.

Pour terminer des messages inscrits sur un mur de Macédoine où les Alliés affrontent les Bulgares.

Les Bulgares avaient écrit un message à le gloire de leur chef Mackensen. La réponse est venue d’un Zouave qui lui a répondu ce que vous pouvez lire !

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 4 novembre 1917 (JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

(JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Il s’agit presque d’un numéro spécial sur la chute des dirigeables allemands à la fin du mois dernier. Sauf pour la une où l’on montre Franchet d’Esparey à Laffaux en train d’observer les lignes ennemies, le 23 octobre, lors d’une visite officielle.

Revenons au raid des Zeppelins, le Miroir en sait un peu plus que J’ai vu. Une carte va nous éclairer sur ce qui se passa vers le 20 octobre.

Il s’agit d’un raid de treize Zeppelins partis d’Allemagne pour aller bombarder Londres. Aller groupé mais le brouillard au retour sépara le groupe. Trois dirigeables regagnèrent l’Allemagne sans problème et trois autres le firent également mais en survolant l’est de la France.

Pour les autres ce fut plus délicat.

Le L-44 fut abattu au-dessus de Chènevières par la DCA: appareil détruit, équipage tué.

Plus au sud, le L-50 prit terre à Dammartin et ne put repartir. L’équipage fut fait prisonnier.

Plus bas, même aventure pour le L-49 du côté de Bourbonne-les-Bains.

Les curieux comme ce peintre du dimanche ne manquent pas d’assister à ce spectacle insolite.

Les chefs militaires, eux, en profitent pour se valoriser en s’exhibant avec le pavillon du L-49.

On pense que deux autres dirigeables sont rentrés au pays par la Suisse. Les deux derniers se sont égarés plus au sud.

L’un d’eux, le L-45,  s’est posé à Mison, au bord du Buech et les hommes de l’équipage l’ont détruit avant de se constituer prisonniers.

Secteur possible de la chute de ce Zeppelin, à la limite des Alpes de Haute-Provence (Basses-Alpes à l’époque et Hautes-Alpes)

Quant au dernier, on pense qu’il s’est abîmé en Méditerranée sans laisser de traces.

Le Miroir en profite pour donner quelques éléments de vie pour les équipages des dirigeables. Mais comme aucune photo n’est disponible, c’est par le dessin que le lectorat peut voir…

…les mitrailleuses défensives du ballon et…

…la surveillance du ciel et le travail de l’équipage lors des raids.

Le reste de l’actualité racontée par Le Miroir.

Les Italiens protègent leurs trésors devant l’avancée des Autrichiens et les combats qui pourraient de rapprocher de Venise.

C’est à cette époque que le Grand-oncle Séraphin Guérin partit avec le 2ème RAM combattre en Italie pour sauver les Italiens en déroute. Mais cela, ce ne sera pas dit dans ces termes par la presse française.

En Macédoine, les Autrichiens et les Bulgares subissent des défaites face au corps expéditionnaire allié… En tout cas, c’est ce qu’on nous dit !

Dans ce même secteur, les enfants des réfugiés serbes…

…jouent… à l’armée !

Du Chemin des Dames, où on nous dit aussi qu’on a beaucoup avancé, on voit au loin, la cathédrale de Laon.

En regardant très attentivement l’image, en effet !

Quant à l’avancée française de ce secteur… c’est encore plus difficile à voir dans les archives de la guerre !

Pour terminer un lance-flamme (flammenwerfer dans le texte) allemand est présenté par un soldat britannique:

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 3 novembre 1917

(JOUR 1189 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Zeppelins allemands ont connu une rude semaine et plusieurs ont été détruits par les Alliés. A la une du J’ai vu de cette semaine, on nous présente les aviateurs ayant abattu le n° L-49.

En double page centrale, on nous apprend que ce sont quatre Zeppelins qui ont connu des problèmes. Le premier a été abattu par l’action conjointe de la chasse et la DCA à Saint-Clément près de Lunéville entraînant la mort de l’équipage. C’était dans la nuit du 19-20 octobre 1917.


Le second a été forcé par la chasse de se poser à Serqueux et l’équipage a été fait prisonnier sans pouvoir détruire son dirigeable. Le troisième a dû se poser près de Larragne, à la limite entre la Drôme et les Alpes de Haute-Provence et son équipage a pu détruire le mastodonte avant d’être capturé. Même aventure pour le quatrième mais un peu plus au sud, en bordure de la Méditerranée.

Pour en rester dans le domaine aérien, la fin tragique de Guynemer commence à être médiatisée par une presse qui sent le bon filon avec ce que ce drame représente pour le public.

Revenons sur terre avec cette attaque des troupes françaises dans l’Aisne, à qui cette page rend hommage…

…en citant une phrase d’un de leurs gradés disant: « A se mettre à genoux devant eux ! ». Une attaque qui survenait un an exactement après la reprise du fort de Douaumont.

Toujours la stigmatisation des Allemands avec cette page parlant du bombardement d’une ambulance américaine près du Chemin des Dames par ceux-ci.

Le dur travail de reporter photographe de guerre.

Le texte nous parle du décès de Bertrand dans une tranchée, en prenant des photos.

Deux vues nous montrent des photographes de guerre en première ligne, leur matériel et le danger que cela représente.

Mais le travail du photographe fixant la photo du reporter  est encore plus dangereux !

Pour terminer, un travail artistique d’un cimetière américain dans les Flandres,…

…vue prise depuis un édifice religieux bordant cette nécropole.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 29 mars 1917

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(JOUR 969 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La vie de château pour les Poilus de 17 suivant La Guerre Photographiée. Sérieux s’abstenir !

Par contre pour ceux dans les tranchées au redoux du printemps naissant, on bricole des solutions pour éviter de passer des journées avec de la boue jusqu’aux genoux !

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Une des dernières photos du comte Zeppelin, militaire et industriel allemand, inventeur de ses dirigeables portant son nom.

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Il vient de décéder à l’âge de 79 ans, le 7 mars dernier. Ses dirigeables continueront à se développer après-guerre à destination commerciale alors jusqu’à la catastrophe de l’Hindenburg le 06 mai 1937 aux Etats-Unis.

Des sapeurs travaillant sous terre et s’apprêtant à faire exploser une mine.

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agrémenté d’un horrible commentaire xénophobe: On procède aux derniers préparatifs avant d’amener la formidable charge d’explosifs qui débarrassera la terre de quelques dizaines de ces êtres malfaisants appelés « Boches ». Sans commentaire !

Double page centrale avec 6 vues des Vosges…

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et des chasseurs alpins. Mais des images de paix et de concorde !

Les troupes britanniques:

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mangeant dans un trou d’obus aux côtés de la tombe de l’un des leurs.

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des Canadiens peu importunés de passer leur vie les pieds dans une eau glaciale.

Du pinard d’Espagne pour les Poilus russes…

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mais pas un mot de la révolution de février 1917 et du départ du pouvoir des Romanov.

 Des prises de guerre aux Allemands.

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des obusiers.

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les lance-flammes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 07 janvier 1917

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(JOUR 888 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce premier numéro de 1917, une photo qui nous vient de Russie. Le Tsarévitch étudie la stratégie militaire pour le jour où sera amené à prendre des décisions en tant que tsar. Ce qui n’arrivera pas puisque les Romanov furent  exécutés par les Bolchevik en 1918.

La guerre sous-marine allemande en 4 images dont je n’ai gardé que les 2 les plus représentatives:

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Une chaloupe se rapproche d’un navire venu secourir l’équipage du vapeur anglais Kentra

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tandis qu’au loin, le vapeur sombre !

Par contre ces troupes française dans cette chaloupe n’ont pas eu de problème avec les U-Boats.

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Ce sont des fantassins français embarquant à Salonique pour une opération de police contre les Grecs favorables à l’Allemagne au Pirée .

Sur le front de Verdun où la bataille s’est calmée, la reprise des carrières d’Heaudromont

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Des carrières très difficiles d’accès de nos jours, au milieu du champ de bataille resté un no-man’s-land et où les dangers rôdent.

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Une vue de l’imposant dispositif qui doit être mis en place pour pouvoir faire avancer une énorme pièce d’artillerie et transporter les munitions. C’est sûr que les déplacements sur rail sont plus faciles.

Quelques vues de Roumanie:

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Un pont de barques mis en place par le Génie sur le Danube.

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Des destructions à Bucarest après le passage d’un Zeppelin au dessus de la ville.

Pour terminer, le travail des femmes dans le ravitaillement:

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le marquage des tonneaux de vin destinés aux Poilus à Bordeaux !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 17 décembre 1916

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(JOUR 868 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Grèce toujours balancée entre un engagement en faveur des Alliés et un engagement en faveur des Allemands. Ici, les militaires français demandent au ministre allemand le comte de Misbach de quitter le pays au plus vite. Il prend donc le bateau à Athènes pour rentrer au pays !

Ailleurs ce sont de véritables combats qui ont lieu entre troupes fidèles au Roi pro-allemand et troupes nationalistes qui suivent le premier ministre Elefthénios Venizélos.

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Il s’agit d’un grand schisme entre le nord (tenu par les pro-premier ministre) et le sud (pro-royaliste). Le gouvernement du nord sera reconnu par les Franco-britanniques dans 2 jours, le 19 décembre 1916. Mais ces troupes combattent déjà du côté de Monastir (photo du milieu et du bas).

Le front roumain vient de rompre et après quelques succès, la Roumanie est envahit par les Austro-hongrois.

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Pourtant les troupes combattent vaillamment dans les collines des Karapthes et…

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infirmiers comme aumôniers militaires ont du travail !

Mais un objectif stratégique va tomber aux mains des ennemis: les champs pétroliers roumains…

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et le port de Constanza.

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Toutes ces installations très importantes ont dû être détruite avant la retraite des Roumains.

En Italie, ce sont à plus de 2 500 mètres d’altitude que les combats ont lieu, dans les Dolomites.

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De beaux paysages enneigés de Haute Carnie où les hommes du Génie italien font exploser des mines pour tracer une route.

 A Londres, on compte le nombre de raids de Zeppelins. On en est au 41 ème ! Le Blitz avant l’heure !

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En haut, on y voit un dirigeable atteint par les défenses anti-aériennes tombées en torche. En bas, les vendeurs de journaux à la criée (c’est interdit en France) annoncent la destruction de 2 Zeppelins.

Pour finir par une note française après toute cette actualité internationale, un abri  métallique géant en construction près de Verdun où la grande bataille de l’année 1916 vient de s’achever sur les positions de février !

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 18 novembre 1916

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(JOUR 839 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une caricature italienne du Kromprinz. Pas sur son meilleur profil mais pas réellement présenté comme un monstre. Plutôt un benêt… qu’il était d’ailleurs !

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Une partie de bouchons sur le front de Lorraine, dans un secteur bien aménagé, certainement pas en première ligne comme nous le dit le commentaire.

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A New York dans les docks, un bassin construit en cachette par les Américains d’origine allemande pour accueillir le sous-marin commercial du Kaiser et approvisionner ainsi le Reich.

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Des abris souterrains dans d’anciennes carrières dans le Soissonnais. L’actuelle caverne du dragon ?

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Autres abris souterrains dans un village troglodyte.

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Ce qu’il reste d’un Zeppelin détruit récemment au dessus de l’Angleterre.

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Prisonniers allemands blessés, aveuglés très certainement suite à une attaque aux gaz, conduits à l’ambulance avant leur captivité.

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Près du fort de Thiaumont, dans le secteur de Verdun, des hommes partent à l’assaut. Sur la seconde page, plusieurs vues de cette partie du front. Quelques dates relatives au fort de Thiaumont: désarmé malencontreusement de ses pièces d’artillerie par l’Etat-Major français, il ne pourra guère servir pendant la bataille de Verdun et tombera aux mains des Allemands le 23 juin 1916. Il sera repris le 03 août par les Français mais perdu à nouveau 5 jours plus tard. Il sera définitivement récupéré le 24 octobre (date de la prise de la première photo ?) par les Français. Que de sang versé pour compenser une des innombrables erreurs de gradés rétrogrades et incompétents !

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En 3 photos, une attaque dans un secteur non cité.

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Pour terminer par un sourire: un Poilu prend du repos contre une cloche tombée d’un clocher. On nous parle de la cloche de l’église de Montauban !!! Certainement Montauban-en-Picardie, à 50km au sud d’Arras, où est situé un cimetière militaire britannique de la Grande Guerre.

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