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Ah si au début de XXème siècle, on avait fait d’autres choix dans le domaine des transports !!!

« Qu’est devenu le temps, temps bien proche pourtant, où l’on n’osait sortir de Paris en électrique de peur de n’avoir point assez d’énergie pour revenir ?… Maintenant le record pour une voiture électrique munie d’une batterie Fulmen est de 307 kilomètres, la distance de Paris à Chatellerault sans recharger ! »

Voici un article datant de 2010 n’est-ce pas ? Et bien non, pas du tout ! Voici la voiture dont il s’agit:

Une électrolette Krieger qu’on qualifierait de tacot à la première vision…et le journal en question n’était pas l’Automobile mais la revue de sports de l’époque…

…La vie au grand air », n°163, magazine sportif du 27 octobre 1901 (120 ans !) qui allait disparaître à la déclaration de la Grande Guerre.

Un petit mot avant d’aller plus loin : électrolettes pour désigner une voiture électrique… un côté désuet sympathique ! Quel fabriquant oserait ?

Donc, on apprend dans cet article de deux pages qu’en 1901, les voitures munies de batteries pouvait rouler sur plus de 300 bornes sans problème. A cette époque, les 9/10ème de la France ne connaissait l’électricité qu’à travers les merveilles des illuminations à Paris vues dans le Magasin Pittoresque ou l’Illustration et beaucoup attendront encore plusieurs dizaines d’années avant de connaître les bienfaits de la fée électricité dans leur chez-eux au quotidien !

C’est d’ailleurs pour cela que Georges Prade l’auteur du texte prend le soin d’expliquer sur presque 1/3 du texte, ce que sont des volts, des watts et très pédagogiquement, compare les batteries qui se vident de leur courant à des bonbonnes dont on fait couler de l’eau pour entraîner un moulin… Quand elle est vide, tout s’arrête et…

…on rentre comme cela, le chauffeur du riche possesseur de l’électrolette se muant en porteur de brouette !

Bien sûr, en lisant bien, on voit que les 307 km de Paris-Chatellerault ont été parcouru en… 15 heures et 15 minutes ! Soit si on fait un rapide calcul, à la vitesse de 20 km à l’heure ! De quoi admirer la paysage et voir des cyclistes quelque peu sportifs vous dépasser allègrement !

On s’aperçoit aussi, à la vue des illustrations que, comme dans tous les domaines, la course à l’exploit règne dans le petit monde des électrolettes.

Jeantaud, le premier à parcourir 100 km sans recharge puis Jenatzy qui lui fera 6 km de plus !

Puis le Comte de Chasseloup-Laubat fait un Paris-Rouen soit 140 km sans recharge et enfin…

…la bien nommée « Alesia » de Garcin, tenant du précédent record entre Paris et Alise-Sainte-Reine où César vainquit Vercingétorix, soit 262 km avant…

… les 307 km entre Paris et Chatellerault de Krieger avec ses 15h15 de balade sur des chemins caillouteux, quelquefois pavés.

Il faut dire que l’auteur nous précise que les électrolettes possédaient des accumulateurs gigantesques. Pour la première course Paris-Bordeaux de 1895, Jeantaud avait monté une batterie pesant 900 kilogrammes qu’il fallut recharger quatorze fois car la voiture roulait plus vite, à 40km/h. Ce fut ce même Jeantaud qui, en 1899, atteignit la vitesse de 100km/h avec une électrolette ou un fiacre électrique comme on disait aussi ! Fiacre électrique, ça passerait moins bien de nos jours !

En fait, ce sont les fabricants d’accumulateurs qui se livraient cette bataille à l’exploit pour prouver la puissance et la fiabilité de leur matériel.

Oui mais alors, comment percevoir quelques taxes sur ces voitures électriques alors que pour les véhicules à moteurs thermiques, on pouvait allègrement taxer les carburants ?

La solution ? Simple ! Non seulement l’Etat ne s’intéressa pas à la voiture électrique mais on découragea les innovateurs et les innovations ! Au grand dam de la planète et de la santé ! Cent vingt ans plus tard, la note écologique est salée !

Cela n’empêche pas que maintenant, devant l’augmentation du parc automobile électrique, les techniciens de Bercy commencent à chercher comment faire pour taxer l’électricité destinée à recharger les batteries des… électrolettes modernes !

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LA VIE AU GRAND AIR du 07 juillet 1901

Un numéro spécial que ce numéro 147 de La Vie au Grand Air du 7 juillet 1901. L’été est là, les sports sont au ralenti et l’actualité réduite. Le Tour de France naîtra dans 2 ans; pas grand chose à se mettre sous la dent pour la presse sportive. Alors, ce numéro va être entièrement consacré à une course automobile d’endurance, le raid Paris-Berlin.

En première de couverture, on voit le vainqueur de l’épreuve, un certain Fournier s’empresser d’engloutir un verre conséquent de bière. On est à Berlin et c’est de circonstance !

Et les pages seront entièrement consacré à cette course en images. Les photo-reporters du magazine s’en sont donné à coeur joie et ont ramené un nombre conséquent de cliché. Pas moins de 11 pages. Les voilà !

Honneur à ces dames avec la première photo montrant Mme Du Gast, seule concurrente féminine. Puis au dessous, M? Clément équipé de Michelin et un véhicule dépouillé puisque monté sans carrosserie.

La coupe en jeu offerte la le Kaiser et réservée au second de l’épreuve. Le départ a eu lieu route de Champigny, à 5 heures du matin. Malgré l’heure, le public est là, les voitures aussi et la foule entoure le contrôle.

Et c’est parti pour les pages illustrées, sans texte particulier sinon une explication des vues.

Des contrôles, en haut à gauche celui d’Aix-la-Chapelle; la foule toujours présente, en Allemagne; Rolls à un contrôle (certainement le fondateur en 1906 de la société Rolls-Royce) et la traversée d’Hanovre (bas droite).

3 premières vues à Aix-la-Chapelle avec l’arrivée de René de Knyff, la voiture du futur vainqueur Fournier examinée par des militaires et le parc fermé. Puis l’entrée du parc à Hanovre, le coin de pneumatiques et Cormier s’occupant de son tricycle au parc.

Sur la route… Réparation au bord de la route, Fournier entrant au  Grand Duché du Luxembourg va se faire arrêter par un douanier pour constater son numéro. Le Grand Duc a offert une coupe au premier concurrent arrivant sur son territoire. Photo 4: Serpolet et Gras. Photo 5: entrée s’axa à Montmirail. Dernière vue: un viarge pris à grande vitesse.

L’arrivée du vainqueur Fournier à Berlin où il va être porté en triomphe.

Double page centrale: pas moins de 12 vues de concurrents, en France comme en Allemagne. On y apprend que le second Girardet a mis 17 heures et 1 minute pour effectuer l trajet, Cela fait une belle moyenne, plus de 110km à l’heure. Toutefois, un accident à Reims encouragea les politiques à revoir éventuellement les autorisations pour que d’autres course de ce type aient à nouveau lieu en France.

Les arrivées se firent à l’hippodrome de Westend près de Berlin puis les voitures défilèrent sur celui-ci avant de parader sous la porte de Brandebourg.

Il faut dire que cette course affirma la suprématie des automobiles françaises sur les automobiles allemandes puis le premier concurrent allemand ne prit que la 15ème place !

En haut, Louis Renault vainqueur de la catégorie voiturettes en 19 heures et 16 minutes et Debacker, en bas,  le premier chauffeur arrivé à Berlin au volant d’une voiturette Renault.

Les arrivées à l’hippodrome de Berlin Westend Trabenbahn.

Le personnel assurant la sécurité sur l’hippodrome en écartant la foule des concurrents (la discipline allemande ! on est loin de l’anarchie qui régnait et qu’on a vu au départ en France !) et en bas, les officiels dont le baron de Zuylen président de l’Automobile-Club de France et le comte de Ratibor, son alter ego pour le Deutsch Automobil-Club.

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LA VIE AU GRAND AIR du 20 mai 1900

De la voile en couverture cette semaine du 20 mai 1900 (n°88) de La Vie au Grand Air. Il s’agit d’une rencontre entre deux navires suite au défi lancé par le Royal Temple Yatch-Club au Cercle de la Voile de Paris. Les deux bateaux se sont affrontés en cinq épreuves réparties entre les 11 et 19 mai derniers. On ne connaît pas le résultat des courses, vue que la coupe s’est achevée après la mise en presse du magazine.

Ce numéro est presqu’exclusivement consacré à la présentation d’une usine d’automobiles: les établissements Decauville.

La seconde une intérieure de cette longue rubrique de 8 pages: la nouvelle 8 chevaux de la marque avec refroidissement par circulation d’eau.

La salle où sont testés les moteurs.

L’atelier de montage et l’usine en bord de Seine.

La piste d’essai des véhicules sortis des ateliers.

Quelques modèles flambant neuf: la voiturelle à deux vitesses (haut), la voiturelle à trois vitesses (bas).

La voiturelle à suspension à l’arrière (haut), la voiturelle à circulation d’eau (bas).

Les champions de Decauville: en haut, M. Théry vainqueur de Paris-Ostende, la course de côte de la Turbie et d’Arles-Salon; en bas: M. L. Ravenez vainqueur de Paris-Draguignan et classé à la course des voiturettes et à la Turbie.

L’atelier où sont construites les voitures électriques. Car on construisait des automobiles électriques à l’époque. Seul la facilité de taxer les véhicules à essence par l’état empêcha le développement de cette technologie. On le paie chèrement de nos jours !

Pour terminer sur du sport automobile également, une course de 1 000 milles (1 600 kilomètres) organisée par l’Automobile-Club de Grande-Bretagne  du 23 avril au 11 mai.

Quand les riches s’amusent…

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 23 novembre 1937.

Le Vel d’Hiv de Paris accueille les plus grand champion et contrairement à ce qui se passe de nos jours, les routiers deviennent pistards une fois l’hiver venu. Ici le grand Charles Pélissier fait sa rentrée sur la piste de Vélodrome parisien.

D’autres vues de cette réunion où, pendant les moments de repos, le Tout-Paris côtoie les champions.
Sur la seconde page, on voit une vue du cyclo-cross de Puteaux qui porte ici bien le nom de cross cycle-pédestre avec les cyclistes qui se transforment en piétons quand la pente devient trop rude. Cette épreuve a été remportée par Francis Guilhaire.

Une biographie d’une page pour raconter le parcours de Fabien Galateau…

…cycliste méridional qui vécut à Toulon puis en Avignon. Il remporta deux étapes du Tour de France, une  en 1938 puis une autre en 1939. Il ouvrit un magasin de cycles à Avignon où son fils fut un défenseur rugueux à l’Olympique Avignonnais, dans les années 70.

Football donc avec une nouvelle journée de championnat.

L’O.M. s’impose à Metz 2-1 et rejoint Sète à la troisième place, toujours à 6 points du leader sochalien.

Nouvelle journée de Du Manoir en rugby. Les poules de ce challenge sont dominées par l’A.S. Montferrandaise et l’USAP.

Une vue du match parisien de Du Manoir.

CASG-Stade Toulousain à Jean-Bouin remporté par Toulouse 6-3.

Du sport féminin également au programme et…

…un tournoi de basket-ball remporté par Paris au détriment de Nice 39-21.

Des records de vitesse pour terminer.

En automobile tout d’abord:

L’Américain George Eyston a atteint la vitesse de 501,074 km/h sur la piste du lac Salé, au volant de cette monstrueuse Thunderbolt soit quelque chose comme 144 mètres à la seconde !

En aviation.

Le Britannique Clouston et Miss Betty Kirby-Green ont réalisé le raid Londres-Le Cap-Londres en 5 jours 17 h et 27′ avec toutefois un arrêt de 35h et 3′ au Cap. Cela représente tout de même 2 fois 11 400 km. Les escales de ce raid: Le Caire, Khartoum, Broken Hill et Johannesburg à l’aller, un arrêt supplémentaire à Marseille au retour après que l’avion ait été quelque peu secoué à l’atterrissage au Caire.

Dans cet article on parle du Roumain Cantacuzène qui coucha incognito une nuit chez Mme Devin à Ancône.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 12 octobre 1937.

Du football international à la une de ce numéro du Miroir des Sports du mardi 12 octobre 1937. La France a enfin mis à sa spirale négative de défaites en battant au Parc des Princes la sélection nationale Suisse par 2-1. Une bonne entame de saison footballistique.

Voici donc ce onze français composé de: en haut de G à D: Hasseisser et Jaseront (remplaçants qui ne pouvaient rentrer à l’époque quand le match était commencé), Cazenave, Mattler, Desrousseaux, Bourbotte, Gonzalès, Di Lorto (remplaçant) et le soigneur Panosetti. En bas: Curt Keller, Beck, Courtois, Veinante, Languiller et Delfour. Pas moins de 5 Sochaliens et aucun joueur du Sud.

La double page centrale raconte ce match ainsi que celui de la France B vainqueur de la Suisse B à Lausanne 3-1.

Du rugby international également à l’occasion du Tournoi de l’Exposition à Paris mais sans les Anglo-Saxons ce qui va laisser un boulevard à la France qui aura pour adversaires…

l’Allemagne, l’Italie, la Roumanie, la Hollande… Pas de quoi trembler pour les Bleus !

Du cyclisme sur piste avec des records tentés sur l’anneau du Vigorelli de Milan.

Bizarrerie de la rédaction, on y voit Maurice Archimbaud qui échouera dans sa tentative et pas d’image des Français Richard-Pecqueux qui eut battront le record de l’heure en tandem.

Il faudra attendre la semaine prochaine ! Ci-dessus leur tableau de marche de ce record de l’heure en tandem. Cela vaut bien une page d’humour de Red le dessinateur du Miroir des Sports.

La fin de l’été- début de l’automne, c’est aussi l’occasion de parler des nouveautés automobiles présentées au Salon de l’Automobile de Paris.

Une vue de cette manifestation sous la coupole du Grand Palais.

Une page de boxe avec le retour en France de Marcel Thil après sa victoire aux Etats-Unis.

Sur le pont du Normandie, il pose malgré le sparadrap qui protège une blessure à une arcade sourcilière.

Le Miroir des Sports fait aussi dans la pédagogie en proposant une page d’exercices gymniques pour bien commencer cette nouvelle année sportive.

Il en sera de même dans les numéros suivants.

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 mai 1898 spécial Bordeaux-Paris

Le n°4 de La Vie au Grand Air, du 15 mai 1898. Le cyclisme a déjà inventé les classiques de longue distance, disparues de nos jours, où la télévision impose plus des courses courtes donc nerveuses à des marathons longs mais inintéressants. Il n’est qu’à voir les étapes du Tour de France qui se sont raccourcies de nos jours.

En 1891 est créé la plus longue des classiques Paris-Brest-Paris courue tous les 10 ans et qui disparaîtra dans les années 50, faute de coureurs professionnels prêts à sacrifier des mois de préparation pour une course de plus de 1 200 km courue d’une seul traite.

Cette même année 1891 voit la création de Bordeaux-Paris dont La Vie au Grand Air va raconter dans son n°4 l’histoire des 7 premières éditions avant celle de 1898 qui se profile à l’horizon.

A la une, le départ du premier Bordeaux-Paris en 1891.

Suivent dans une double page, la galerie des portraits des 7 premiers lauréats:

De gauche à droite: Mills (1891), Stephane (1892) et Gouttereau (1893) puis…

…Lesna (1894), Meyer (1895), A. Linton (1896) et Rivierre (1897).

Les personnages incontournables de Bordeaux-Paris.

Le créateur.

Jiel-Laval le créateur de la course nous dit-on. En fait, un ancien coureur qui s’occupa de l’organisation, fort de sa connaissance et qui participa à cette première édition de 1891.

Le plus ancien participant.

Le père Rousset, le vétéran de la course.

Puis des images de la dernière édition remportée par Rivierre.

Le départ de Bordeaux.

L’arrivée au vélodrome de la Cipale du vainqueur, Rivierre qui récidivera en 1898, auteur du seul doublé avec 2 victoires consécutives de la course, épreuve qui a disparu en 1988 pour renaître en 2014.

Autre événement important pour ce numéro de La Vie au Grand Air.

Lors d’une course automobile Périlleux-Mussidan a eu lieu un accident dramatique. Deux voitures sont allées au fossé.

Celle du comte de Montaignac…

et celle du M. de Montariol.

cet accident fit des victimes mais pas le marquis de Montaignac qui sauta sur la route quand la voiture chuta dans le fossé. Peut-être le décès de son mécanicien, M. Hézard. En tout cas, cet accident semble avoir ouvert une polémique sur les courses de voitures automobiles ! Incessantes polémiques bien françaises !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 28 septembre 1937.

En couverture de ce numéro de Miroir des Sports du 28 septembre 1937, une vue un peu fantastique de l’immense champion de boxe Marcel Thil, véritable monstre physique. Il vient toutefois de subir une défaite plutôt par accident que par infériorité quelconque comme l’écrit le rédacteur de la légende.

Défaite contre Apostoli dont on entrevoit une vue de ce combat sur cette image brouillée…

…parasitée lors de la transmission de la téléphotographie par radio, la méthode de transport d’images à la pointe de la modernité en 1937 !

Pendant ce temps, Alfonso Brown continue à mettre des raclées à ses adversaires en France.

Ce coup-ci, c’est Huguenin qui alla au tapis, au 3ème round.

Des épreuves de second ordre dans plusieurs sports:

  • en tennis, le Miroir des Sports est désolé de voir en finale des internationaux de Paris un Yougoslave Pencec contre un Chinois Kho Sin Kie.

Un véritable affront pour le sport français malgré la victoire de Mme Mathieu chez les Dames et de Borotra-Pétra en double messieurs !

  • Dernière course amateur de la saison à Paris avec la victoire d’inconnus qui damèrent le pion aux cracks de la discipline.

  • En athlétisme autre surprise au meeting de Jean-Bouin pendant lequel un coureur de banlieue de La Boissière-Montreuil Désiré Leriche a battu tous les étrangers au marathon en 2 heures 41 minutes et 52 secondes.

Du football pour continuer avec les résultats de la 6ème journée du Championnat de France de première division.

L’O.M. a battu Antibes dans un des derbys de la Côte 1-0. L’O.M. pointe maintint en 3ème position avec 8 points, ex-aequo avec Rouen et 1 point de Excelsior Roubaix et Strasbourg.

Une vue de cette rencontre entre Marseille et Antibes avec un bel envol de Mario Zatelli, l’avant-centre emblématique du club pour l’histoire. Le Vélodrome était loin ‘être bien garni dans le virage sud.

Pour terminer, des histoires d’envol…

Celui du plus jeune gardien de but professionnel, Barella.

Celui du bolide de John Cobb, vainqueur des 500 Miles de Brooklands, sur cette photo qui montre toute la vitesse et la puissance de l’automobile. Image que l’on ne risque pas voir dans cette course un peu particulière…

…la course de côte au ralenti de Montmartre remportée par ce engin à la vitesse de… 288,93 mètres à l’heure. Une autre performance… pour les nerfs du conducteur pilote !

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 septembre 1917

(JOUR 1140 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Des infirmières transportent une ouvrière qui a perdu sa main dans une usine d’armement. La scène se passe en Angleterre et le roi George V vient de remettre une médaille à la jeune femme handicapée.

Dans ce numéro 148 de J’ai vu en date du 15 septembre 1917, nombre de nouvelles concernent les troupes anglo-saxonnes.
Ainsi sur le front anglais, on retrouve Charlot et le cirque Barnum pour distraire les troupes.

Mais le personnage en Charlot en bas à droite ne ressemble guère à Chaplin. N’est-ce pas plutôt un des nombreux imitateurs du personnage de Charlot qui foisonnaient après les premiers films de Charlie Chaplin ?

Des aviateurs anglais en pleine action de mitraillage et de bombardement.

Encore rudimentaires les méthodes employées !

La guerre a 3 ans et nombre de camions automobiles ont déjà fait leur temps, atteint par la limite d’âge, les tirs ennemis ou les conditions de travail trop délicates.

On voit ci-dessus un immense cimetière de camions usagés, vaste champ de pièces détachées mais aussi de métaux destinés à être réutilisés. Les débuts du recyclage !

Les troupes du général Anthoine ont relevé les Belges sur le front des Flandres.

On nous présente une attaque en double page centrale, attaque réelle ou fictive ?

Le ravitaillement est amené par les camions automobiles ou hippomobiles. Dans des lieux escarpés comme les Vosges, ce sont plutôt d’autres moyens qui sont utilisés.

Et là les mulets jouent un rôle très important. Ce sont des bêtes de somme très efficaces pour ces reliefs et fort endurantes face aux difficultés et au climat.

Dans les Vosges avaient aussi été installés des téléphériques et des wagonnets pour les pentes les plus rudes. A l’Hartmannswillerkopf, les Allemands avaient également installés un téléphérique de la plaine d’Alsace au sommet disputé.

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 avril 1898, n°2 de la collection.

Un peu tous les sports dans ce n°2 de La Vie au Grand Air du 15 avril 1898.

Après la couverture généraliste, semblable à celle du premier numéro, avec la farandole de sports, la une de la quinzaine illustrée par les portraits du grand-duc et de la duchesse Michel de Russie, réfugiés à Cannes car exilés par Alexandre III pour un mariage hors des normes fixées par les Romanov et devenu président du Golf-Club de Cannes. cet exil définitif en France et en Angleterre sauva la vie de cette branche des Romanov qui ne fut pas inquiétée par les Bolcheviks.

Du cyclisme avec Champion,…

premier vainqueur d’une course de 25km au Parc des Princes dans sa première version. Le Parc fut inauguré le 18 juillet 1897.

Un cycliste un peu particulier, Bichebois cycliste émérite mais aussi candidat à la députation pour les Camelots du Roi. Un groupe d’extrême-droite.

D’autres cycles, mais à 3 roues… donc des tricycles.

Bardin, le recordman de la catégorie sur le trajet Paris-Berlin.

Fournier, le champion-chauffeur qui va s’attaquer au record de la catégorie sur le trajet Paris-Marseille, 800km actuellement parcourus en 24 heures.

Du cross country pour continuer dans un article sur le Racong Club de France avec la course de steeple-chase.

La passage de la rivière.

Le vainqueur, Langlais devant De Ro.

Pour terminer, la mondialement célèbre course d’aviron Oxford-Cambridge. Créée le 10 juin 1829, c’est déjà un monument du sport à la parution de la revue.

Le 8 avec barreur d’Oxford.

Le 8 de Cambridge s’embarque.

L’article est une présentation de cette course mais pas la narration de l’édition de 1898.

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LA VIE AU GRAND AIR, le premier grand magazine sportif.

Petit voyage à travers les premiers numéros de La Vie au Grand Air. Cette revue a commencé de paraître à la fin du XIXème siècle. Voici donc la première de couverture du premier numéro publié le 1er avril… sans préciser de quelle année ! En ayant les numéros suivants de la revue était bimensuelle, la direction parisienne dirigée par Pierre Lafitte, on sait que c’est le 1er avril 1898 que parut cet exemplaire.

Une Une générique qui paraîtra sur les premiers numéros. A l’intérieur, la vrai couverture avec pour ce 1er avril 1898, la course automobile et motocycliste Marseille-Hyères-Nice.

Trois concurrents s’apprêtent à partir de Paris sous la pluie pour rejoindre Marseille.

Quelques véhicules… et la découverte des classements originaux.

F. Charron vainqueur de la 1ère série de la course, les voitures de plus de 400kg.

M. le Vicomte de Soulier sur une voiturette Bollée vainqueur de la 1ère catégorie des motocycles au-dessus de 100kG.

Ormont sur son tricycle de Dion-Bouton vainqueur de la 2ème catégorie des motocycles au-dessous de 100kG.

Georges Richard sur la voiturette de sa marque vainqueur de la 2ème catégorie des voitures (de moins de 400kg)

Les concurrents de la course repartent de Nice sur la Promenade des Anglais pour le concours de Monte-Carlo.

D’autres sports en photo ou en dessins comme pour le hockey sur gazon.

Un article pédagogique présentant les principales règles de ce jeu plus qu’un sport présentant des résultats sportifs.

Une page sur la boxe avec ces sportsmen plus vrai que nature.

De gauche à droite, le Français Castérès, champion de boxe française, le champion du monde Britannique Fritzimmons vainqueur de Corbett et Charlemont champion de boxe française. A noter que le champion britannique n’est autre que l’arrière-arrière-grand-père de Wayne Rooney.

Des cyclistes un peu particuliers…

Les conscrits de la classe 98 de Marmande se sont rassemblés en vélocipèdes le jour du tirage au sort… de ceux qui feront les 3 ans de service militaire.

Enfin, la mort d’un toréador espagnol Frascuedo qui a laissé une immense fortune à ses successeurs.

 

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