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LA VIE AU GRAND AIR du 15 juillet 1898 (n°8)-Alpinisme.

De l’alpinisme à la une de ce numéro 8 de La Vie au Grand Air. De l’alpinisme à Chamonix, bien entendu avec ses photos montrant des riches amateurs s’adonnant à leur passion sur le glacier des Bossons, beaucoup plus abordable de la vallée que de nos jours.

C’est l’été et les sports traditionnels sont un peu à l’arrêt. Alors, on sort des articles pédagogiques pour expliquer des sports moins connus.

Le Polo, ce jeu de balle se pratiquant à cheval. Le magazine n’a pas de vraies photos de sportifs en action. Alors, on fait appel aux dessinateurs pour nous montrer une scène de match.

Autre « sport » original, les combats de coqs.

De fiers gallinacés qui s’affrontent sur un ring entourés d’hommes attirés par l’appât de gains.

Article pédagogique.

Une course cycliste au Parc des Princes.

La victoire d’un certain Deschamps, docteur en médecine, au physique impression est vainqueur du grand prix de l’U.V.F. (Union Vélocipédique Française) sur un bicyclette munie de pneumatiques Vital.

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 mai 1898 spécial Bordeaux-Paris

Le n°4 de La Vie au Grand Air, du 15 mai 1898. Le cyclisme a déjà inventé les classiques de longue distance, disparues de nos jours, où la télévision impose plus des courses courtes donc nerveuses à des marathons longs mais inintéressants. Il n’est qu’à voir les étapes du Tour de France qui se sont raccourcies de nos jours.

En 1891 est créé la plus longue des classiques Paris-Brest-Paris courue tous les 10 ans et qui disparaîtra dans les années 50, faute de coureurs professionnels prêts à sacrifier des mois de préparation pour une course de plus de 1 200 km courue d’une seul traite.

Cette même année 1891 voit la création de Bordeaux-Paris dont La Vie au Grand Air va raconter dans son n°4 l’histoire des 7 premières éditions avant celle de 1898 qui se profile à l’horizon.

A la une, le départ du premier Bordeaux-Paris en 1891.

Suivent dans une double page, la galerie des portraits des 7 premiers lauréats:

De gauche à droite: Mills (1891), Stephane (1892) et Gouttereau (1893) puis…

…Lesna (1894), Meyer (1895), A. Linton (1896) et Rivierre (1897).

Les personnages incontournables de Bordeaux-Paris.

Le créateur.

Jiel-Laval le créateur de la course nous dit-on. En fait, un ancien coureur qui s’occupa de l’organisation, fort de sa connaissance et qui participa à cette première édition de 1891.

Le plus ancien participant.

Le père Rousset, le vétéran de la course.

Puis des images de la dernière édition remportée par Rivierre.

Le départ de Bordeaux.

L’arrivée au vélodrome de la Cipale du vainqueur, Rivierre qui récidivera en 1898, auteur du seul doublé avec 2 victoires consécutives de la course, épreuve qui a disparu en 1988 pour renaître en 2014.

Autre événement important pour ce numéro de La Vie au Grand Air.

Lors d’une course automobile Périlleux-Mussidan a eu lieu un accident dramatique. Deux voitures sont allées au fossé.

Celle du comte de Montaignac…

et celle du M. de Montariol.

cet accident fit des victimes mais pas le marquis de Montaignac qui sauta sur la route quand la voiture chuta dans le fossé. Peut-être le décès de son mécanicien, M. Hézard. En tout cas, cet accident semble avoir ouvert une polémique sur les courses de voitures automobiles ! Incessantes polémiques bien françaises !

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 juin 1898 (n°6)

La première de couverture intérieure de La Vie au Grand Air montre un cavalier montant un pur-sang mais nullement pour des concours d’équitation. Il s’agit de cirque avec M. Molier, le gentleman-manager du cirque Molier. Le cirque un sport c’est certain mais sans l’esprit de compétition du sport.

En intérieur un article sur ce cirque qui va organiser un gala de bienfaisance à Paris et qui, tous les mercredis, ouvre ses portes au public pour ses entraînements. Ce cirque fondé par Ernest Molier (1850-1933) était installé rue de Bénouvelle à Passy, près du bois de Boulogne. On dit de lui que, lors des deux représentations annuelles, artistes et aristocrates se mélangeaient sur la piste, pour des numéros où les chevaux avaient la part belle, les chameaux montés aussi. On voit même un dessin d’escrime à cheval.

Deux sujets principaux dans ce numéro de La Vie au Grand Air. 

Le ballon libre l’Oernen, de M. Salomon August Andrée, nationaliste suédois, est partie de l’île des Danois dans le Spitzberg dans le but de survoler le Pôle nord.

la question que se pose le magazine est de savoir si l’aérostat reviendra.

Une vue de l’organisation dans cette île nordique…

mais tout de même des problèmes puisqu’on voit ci-dessous…

d’immenses rustines pur colmater quelques fuites d’hydrogène par le haut.

Pour communiquer, Andrée envoie des rouleaux semblables à celui-ci…

qui doivent permettre aux ours blancs d’avoir de ses nouvelles…car qui pourrait bien recevoir ces messages sur le désert blanc du Pôle nord, beaucoup plus vaste et résistant à la chaleur de l’été que de nos jours !

Exemple d’un message d’Andrée peu lisible !

L’expédition Andrée, partie en 1897, n’avait été assez sérieusement préparée, malgré les remarques des observateurs éclairés qui s’inquiétaient des faiblesses techniques: fuites d’hydrogène, méthode contestable des guideropes pour laisser le ballon voler près du sol, un équipement de survie totalement inadapté et créé en dépit du bon sens, sans essayer de s’inspirer du matériel utilisé par les peuplades vivant près de ces milieux extrêmes.
En 1898, quand cet article  de La Vie au Grand Air est écrit par Wilfrid de Fonvielle, on espère encore voir réapparaître Andrée et ses deux jeunes compagnons sur la banquise l’été revenu. Mais rien ne vint en 1898, ni en 1899, ni les années suivantes et le sort des aventuriers devint la source de tous les fantasmes et élucubrations des médias. C’est en 1930 que l’on comprit ce qui s’était passé quand les restes de l’expédition furent retrouvés par une autre expédition. La lecture du journal d’Andrée et les nombreux clichés pris par l’un des membres permirent de comprendre ce qui s’était passé.

La ballon s’était écrasé sur la banquise et les aventuriers avaient marché vers la mort qui était survenue sur l’île de Kvitova. A bout de force les hommes s’étaient éteints au début de l’automne 1897.

Autre sujet de ce numéro de La Vie au Grand Air, le tir au pistolet… de duel !

Bien sûr les coups sont tirés sur des silhouettes et non des adversaires.

La vainqueur de ce concours est un certain Léon Lecuyer, ici en pleine action.

Les tirs se déroulent par groupes.

A l’époque, les duels étaient choses courantes pour régler des questions d’honneur.

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 août 1898.

Le n°10 de La Vie au Grand Air du 15 août 1898. Le fameux mois d’août français avec l’absence d’activité quasi complète. Heureusement, il y a une course sur piste à Paris, le grand prix de Paris qui nous vaut cette Une intérieure sportive composée de 9 vues.

Deux pages pour relater les courses au vélodrome de Paris du bois de Vincennes, la Cipale devenu vélodrome Jacques Anquetil. La piste longue de 500 mètres permettait des course de longue distance, comme le 50km dont on voit le départ. Le public prenait place dans les tribunes mais se retrouvait aussi sur la pelouse entre les courses.

A part cette actualité fraîche, pas grand chose à se mettre sous la plume.

Un page pédagogique sur le Base-ball.

Une grosse page pour raconter le sauvetage des hommes par des chiens.

De la chasse, de la pêche aussi comme cette vue de la pêche à l’épervier.

C’est pour remédier à ce trou dans l’actualité sportive en été que sera créé par un journal 5 ans plus tard, le Tour de France cycliste qui passionnera les foules en juillet et… fera vendre des journaux et magazines sportifs en période creuse.

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LA VIE AU GRAND AIR, le premier grand magazine sportif.

Petit voyage à travers les premiers numéros de La Vie au Grand Air. Cette revue a commencé de paraître à la fin du XIXème siècle. Voici donc la première de couverture du premier numéro publié le 1er avril… sans préciser de quelle année ! En ayant les numéros suivants de la revue était bimensuelle, la direction parisienne dirigée par Pierre Lafitte, on sait que c’est le 1er avril 1898 que parut cet exemplaire.

Une Une générique qui paraîtra sur les premiers numéros. A l’intérieur, la vrai couverture avec pour ce 1er avril 1898, la course automobile et motocycliste Marseille-Hyères-Nice.

Trois concurrents s’apprêtent à partir de Paris sous la pluie pour rejoindre Marseille.

Quelques véhicules… et la découverte des classements originaux.

F. Charron vainqueur de la 1ère série de la course, les voitures de plus de 400kg.

M. le Vicomte de Soulier sur une voiturette Bollée vainqueur de la 1ère catégorie des motocycles au-dessus de 100kG.

Ormont sur son tricycle de Dion-Bouton vainqueur de la 2ème catégorie des motocycles au-dessous de 100kG.

Georges Richard sur la voiturette de sa marque vainqueur de la 2ème catégorie des voitures (de moins de 400kg)

Les concurrents de la course repartent de Nice sur la Promenade des Anglais pour le concours de Monte-Carlo.

D’autres sports en photo ou en dessins comme pour le hockey sur gazon.

Un article pédagogique présentant les principales règles de ce jeu plus qu’un sport présentant des résultats sportifs.

Une page sur la boxe avec ces sportsmen plus vrai que nature.

De gauche à droite, le Français Castérès, champion de boxe française, le champion du monde Britannique Fritzimmons vainqueur de Corbett et Charlemont champion de boxe française. A noter que le champion britannique n’est autre que l’arrière-arrière-grand-père de Wayne Rooney.

Des cyclistes un peu particuliers…

Les conscrits de la classe 98 de Marmande se sont rassemblés en vélocipèdes le jour du tirage au sort… de ceux qui feront les 3 ans de service militaire.

Enfin, la mort d’un toréador espagnol Frascuedo qui a laissé une immense fortune à ses successeurs.

 

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