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Ah si au début de XXème siècle, on avait fait d’autres choix dans le domaine des transports !!!

« Qu’est devenu le temps, temps bien proche pourtant, où l’on n’osait sortir de Paris en électrique de peur de n’avoir point assez d’énergie pour revenir ?… Maintenant le record pour une voiture électrique munie d’une batterie Fulmen est de 307 kilomètres, la distance de Paris à Chatellerault sans recharger ! »

Voici un article datant de 2010 n’est-ce pas ? Et bien non, pas du tout ! Voici la voiture dont il s’agit:

Une électrolette Krieger qu’on qualifierait de tacot à la première vision…et le journal en question n’était pas l’Automobile mais la revue de sports de l’époque…

…La vie au grand air », n°163, magazine sportif du 27 octobre 1901 (120 ans !) qui allait disparaître à la déclaration de la Grande Guerre.

Un petit mot avant d’aller plus loin : électrolettes pour désigner une voiture électrique… un côté désuet sympathique ! Quel fabriquant oserait ?

Donc, on apprend dans cet article de deux pages qu’en 1901, les voitures munies de batteries pouvait rouler sur plus de 300 bornes sans problème. A cette époque, les 9/10ème de la France ne connaissait l’électricité qu’à travers les merveilles des illuminations à Paris vues dans le Magasin Pittoresque ou l’Illustration et beaucoup attendront encore plusieurs dizaines d’années avant de connaître les bienfaits de la fée électricité dans leur chez-eux au quotidien !

C’est d’ailleurs pour cela que Georges Prade l’auteur du texte prend le soin d’expliquer sur presque 1/3 du texte, ce que sont des volts, des watts et très pédagogiquement, compare les batteries qui se vident de leur courant à des bonbonnes dont on fait couler de l’eau pour entraîner un moulin… Quand elle est vide, tout s’arrête et…

…on rentre comme cela, le chauffeur du riche possesseur de l’électrolette se muant en porteur de brouette !

Bien sûr, en lisant bien, on voit que les 307 km de Paris-Chatellerault ont été parcouru en… 15 heures et 15 minutes ! Soit si on fait un rapide calcul, à la vitesse de 20 km à l’heure ! De quoi admirer la paysage et voir des cyclistes quelque peu sportifs vous dépasser allègrement !

On s’aperçoit aussi, à la vue des illustrations que, comme dans tous les domaines, la course à l’exploit règne dans le petit monde des électrolettes.

Jeantaud, le premier à parcourir 100 km sans recharge puis Jenatzy qui lui fera 6 km de plus !

Puis le Comte de Chasseloup-Laubat fait un Paris-Rouen soit 140 km sans recharge et enfin…

…la bien nommée « Alesia » de Garcin, tenant du précédent record entre Paris et Alise-Sainte-Reine où César vainquit Vercingétorix, soit 262 km avant…

… les 307 km entre Paris et Chatellerault de Krieger avec ses 15h15 de balade sur des chemins caillouteux, quelquefois pavés.

Il faut dire que l’auteur nous précise que les électrolettes possédaient des accumulateurs gigantesques. Pour la première course Paris-Bordeaux de 1895, Jeantaud avait monté une batterie pesant 900 kilogrammes qu’il fallut recharger quatorze fois car la voiture roulait plus vite, à 40km/h. Ce fut ce même Jeantaud qui, en 1899, atteignit la vitesse de 100km/h avec une électrolette ou un fiacre électrique comme on disait aussi ! Fiacre électrique, ça passerait moins bien de nos jours !

En fait, ce sont les fabricants d’accumulateurs qui se livraient cette bataille à l’exploit pour prouver la puissance et la fiabilité de leur matériel.

Oui mais alors, comment percevoir quelques taxes sur ces voitures électriques alors que pour les véhicules à moteurs thermiques, on pouvait allègrement taxer les carburants ?

La solution ? Simple ! Non seulement l’Etat ne s’intéressa pas à la voiture électrique mais on découragea les innovateurs et les innovations ! Au grand dam de la planète et de la santé ! Cent vingt ans plus tard, la note écologique est salée !

Cela n’empêche pas que maintenant, devant l’augmentation du parc automobile électrique, les techniciens de Bercy commencent à chercher comment faire pour taxer l’électricité destinée à recharger les batteries des… électrolettes modernes !

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De bien inquiétants MONGOLS à ANCÔNE…

Eté 1944… La retraite de l’armée allemande en vallée du Rhône, conséquence du débarquement de Provence du 15 août…. La Bataille de Montélimar. De violents combats opposent les Allemands qui fuient vers le nord et les Américains qui essaient de les coincer à l’endroit où la vallée est le plus étroite, c’est-à-dire entre Donzère et Loriol où les eaux du Rhône viennent lécher les collines des Préalpes.

Ancône est un peu à l’écart de la Nationale 7 encombrée de matériel abandonné, mitraillée par l’aviation alliée, contrairement à La Coucourde ou Derbières au coeur de la bataille, ou la plaine des Andorrans plus à l’est…

Voilà que dans ce décor, que dans cette situation de chaos, une troupe de Mongols vient faire une halte dans le village.

« Des Mongols ! » me dites-vous.

Photo d’un prisonnier « mongol » à Privas.

Pas tout à fait ou pas seulement. Il s’agit là d’un terme générique désignant des supplétifs de la Wehrmacht, originaires des Républiques Soviétiques, appelés ainsi pour leurs faciès asiatiques, enrôlés de force pour certains, engagés volontaires pour lutter contre le communisme pour d’autres. Suivant qu’il s’agisse des uns ou des autres, leur attitude  et leur engagement par rapport au Reich sont bien différents. Les uns ne veulent que rentrer chez eux au plus vite et souhaitent la défaite des Nazis. Certains rejoindront d’ailleurs le Maquis. Les autres sont fanatisés et sont prêts à commettre des exactions, sentant leurs destins leur échapper. Quoiqu’il en soit, les uns comme les autres connaîtront des fins tragiques, tués aux combats ou éliminés par les Soviétiques à leur retour, considérés comme traitres ou fascistes… même quand ils n’y étaient pour rien !

Toujours est-il que leur réputation est faite et que, malgré des moyens d’informations réduits durant l’Occupation, les populations locales savent qu’on doit tout redouter du passage de ses hommes, livrés à eux-mêmes bien souvent. Madame Devin qui nous a parlé de ces visiteurs inopportuns se souvient des heures angoissantes que connut le village et elle-même également, lors de leur halte, cette après-midi-là, entre le 15 et le 27 août 1944.

Equipé de véhicules hippomobiles, les Mongols se mirent à l’ombre dans les rues du village.

Que faisaient-ils donc là ?

En lisant Louis-Frédéric Ducros dans le tome 3 des « Montagnes ardéchoises dans la guerre », on apprend que, parmi les unités en retraite remontant du Sud-Ouest et devant traverser l’Ardèche, se trouvaient des troupes composées principalement de turkmènes encadrés par des Allemands. Une photo montre un groupe de Résistants posant devant un café d’Aubenas avec un drapeau pris à une légion SS d’Azerbaïdjan.

Ces hommes, harcelés par la Résistance, se rendirent en masse au point d’envahir les lieux de détention, à Privas principalement, la caserne Rompon, le camp de Chabanet, l’asile Sainte-Marie… On dénombra plusieurs milliers de prisonniers dont près de deux mille se rendirent sur le Coiron, du côté de Darbres et Freyssenet.

En regardant la carte proposée Ducros,

on voit que certaines unités choisirent de descendre jusqu’au Rhône pour remonter par la Nationale 86 (route de Saint-Remèze à Bourg-Saint-Andéol, route de la vallée de l’Ibie pour arriver à Viviers ou au Teil, route d’Aubenas au Teil). Etait-ce un groupe de l’une d’elles qui traversa tant bien que mal le fleuve pour se retrouver à Ancône ?

La présence de Mongols sur la rive gauche du Rhône n’avait été confirmée dans le passé, par mon père, qui se souvenait de quelques déserteurs asiatiques de la Wehrmacht ayant rejoint la Résistance locale du côté de Caderousse au moment de la Libération.

Peut-être y avait-il des unités de Mongols dans le Sud-Est, bien que je pense qu’il s’agissait plutôt de groupes venus du Sud-Ouest, ayant traversé  le Rhône, malgré tous les ponts détruits, en barque puis ayant volé quelques voitures hippomobiles, quelques chevaux et quelques vélos pour fuir vers le nord ?

Donc à Ancône, cette après-midi chaude d’août 1944…

Vous trouverez cette anecdote et bien d’autres sur Ancône pendant la Seconde Guerre Mondiale sur les Cahiers d’Ancône n° 3, pages 14 à 21… ainsi que les biographies des quatre MPF, Aimé James, Adrien Montchaud, Louis Delpech et Camille Revelin, pages 8 à 13.

Les Cahiers d’Ancône n°3, parution le 21 septembre, 44 pages, 134 illustrations, 7 euros.

Illustrations de cet article (2 photos et 2 cartes) extraites de « Montagnes ardéchoises dans la guerre » (tome III) de Louis-Frédéric Ducros, 3ème trimestre 1981.

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 24 novembre 1918

Toujours ce retard dans les articles du Miroir avec la vie réelle. Ainsi, ce 24 novembre, alors que la guerre est finie depuis 12 jours, on voit à la une Foch amenant à la Conférence Interalliés la Convention d’Armistice… Du retard à l’allumage !

Pas de photo de signature de l’armistice ! Alors, les lecteurs du Miroir se contenteront de dessins…

…l’arrivée des plénipotentiaires allemands en voitures automobiles et les acteurs de cette scène historique dans le wagon de Rethondes.

En Allemagne, les premiers vaincus sont les Hohenzollern.

Le secrétaire du Reich annonce du haut de l’escalier du Reichstag leur déchéance.

A gauche Guillaume II l’empereur déchu, à droite son fils, le Kronprinz qui ne régnera pas.

L’étoile montante du Reich: Friedrich Ebert.

Nommé Chancelier le 9 novembre, il sera Président du Reich de la République de Weimar en février 1919.

Des vues bien réelles celles-là des scènes d’allégresse à Paris, le 11 novembre, après que la nouvelle de la signature de l’Armistice soit tombée.

La cour intérieure du Palais-Bourbon est envahie par la foule pour acclamer Clemenceau.

Mêmes scènes d’enthousiasme collectif place de la Concorde, près de la statue de Strasbourg.

Autres photos sur le même sujet prise dans les rues de Paris.

Ci-dessus, ce n’est pas Paris mais Rome qui connaît les mêmes épisodes festifs.

Quelques mots sur des découvertes faites par les troupes françaises avançant maintenant sans opposition.

Des camouflages originaux: un arbre déguisé en poste d’observation, un trou d’obus aménagé.

On a retrouvé la tombe de Roland Garros, l’aviateur, abattu en duel contre des Fokkers allemands le 5 octobre 1918. Elle est située dans le cimetière de Vouziers, dans les Ardennes, non loin du lieu du crash. Sa sépulture ne sera pas déplacée après-guerre.

 

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Quand le Tour franchit un petit affluent du Rhône en Savoie…. 10/10 le pont de la Caille.

Un dernier épisode de cette série avec un joli ouvrage d’art rencontré pendant les recherches en feuilletant les magazines sportifs. Il s’agit du Miroir des Sports du 21 juillet 1921.

On y voit le peloton du Tour de France franchir le ruisseau des Usses sur cette passerelle suspendue en bois dominant le torrent de 147 mètres. On appelle cet ouvrage le pont de la Caille, plus précisément le pont Charles-Albert du nom du Duc de Savoie Charles-Albert, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem qui en fut l’initiateur. Cela se passait bien avant l’invention du Tour de France, bien avant aussi le rattachement du comté de Nice et de la Savoie à la France en 1860 puisque ce pont fut inauguré le 11 juillet 1839. Sa construction fut tout de même une prouesse technologique tant la configuration des lieux était hostile.

Dans les années 1920, on décida de faire une liaison ferroviaire entre Annecy et Saint-Julien-en-Genevois et on construisit entre 1924 et 1928 un pont en béton parallèle au pont suspendu. Mais comme la ligne de cheminée fer ne vit jamais le jour, on décida de dévier la circulation motorisée sur le nouveau pont Albert-Caquot, du nom de son concepteur, pour dédier l’ancien pont suspendu aux modes de déplacements doux.

Le pont de la Caille est devenu monument historique en 1966…

…et on ne peut que constater la pertinence de cette décision.

Quant à la onzième étape du Tour de France 1921, partie de Grenoble et qui franchit donc le pont de la Caille ce 16 juillet, elle vit la victoire du Français Félix Goethals, au terme de cette étape, à Genève. Cette année 1921 marquait l’apogée de la domination belge sur le Tour avec la victoire finale de Léon Scieur qui succédait à Odile Defraye, Philipe Thys et Firmin Lambot qui trustaient les victoires depuis 1912 de part la collusion des marques sportives dont les coureurs dépendaient. Henri Desgranges  décida alors de modifier les règlements pour que son épreuve demeure indécise et donc intéressante pour le grand public. Le suspens revint par la suite sur la route du Tour avant qu’une nouvelle crise n’ébranle l’institution à la fin des années 20. Dommage que de nos jours, en cyclisme comme en football, les instances dirigeantes n’aient pas le courage  du patron du Tour d’alors.

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 17 novembre 1918

Deux grands thèmes dans ce premier numéro du Miroir de l’après-guerre: le sort de l’Autriche-Hongrie et la libération du Nord de la France qui connut quatre longues années d’occupation militaire allemande.

A la une l’empereur régnant d’Autriche-Hongrie Charles 1er et son épouse l’impératrice Zita. L’empereur règne depuis le 22 novembre 1916 et le journal pense que le prince va jouer un grand rôle politique dans un avenir proche.Ce qui est, avec le recul de l’Histoire, complètement faux puisque l’empereur a renoncé à son règne (mais pas à ses titres) depuis le 11 novembre, jour du renoncement de l’Autriche-Hongrie, armistice signé dans ces lieux…

…l’Hôtel de ville de Vienne pour l’Autriche et le Palais Royal de Budapest pour la Hongrie.

Le prince Charles démissionnaire était empereur d’Autriche, roi de Hongrie et roi de Bohème. Exilé en Suisse avec les siens, il essaiera un retour au pouvoir en 1921 mais échouera et sera envoyé à Madère comme Napoléon à Saint-Helen. Il y décèdera rapidement, le 1er avril 1922, d’une pneumonie.

La nouvelle carte de ce que pourraient être l’Autriche et la Hongrie est dévoilée.

Les pertes territoriales des deux pays sont considérables. De leur côté, les Italiens espèrent que leur victoire auprès des Alliés leur permettront de récupérer des territoires pour achever l’unité italienne, le Risorgimento.

L’Autriche et la Hongrie deviennent deux républiques séparées, mettant ainsi fin à 600 ans de règne des Habsbourg.

Tout cela va se disputer lors des négociations de Paix. Tout avait commencé par les réunions du Comité Interalliés de Versailles, préliminaires à la signature de l’Armistice du 11 novembre 1918.

Sur cette photo fortement retouchée pour qu’on puisse reconnaître les plénipotentiaires, on voit toute la hargne de Clemenceau, le plus virulent contre les Empires centraux.

Le Nord a été libéré par les Britanniques. Le défilé des troupes anglaises célèbre ce fait et…

…le général Birdwood remet le drapeau de Lille. A droite, la ville reçoit la visite officielle de Pétain qui, lui aussi, se prépare à un avenir de sauveur.

Mais le Nord est en ruines.

Valenciennes est inondé et ce pont sur la Lys est à reconstruire (deux photos fortement retouchées).

Douai a été pillé avant l’évacuation allemande et des trésors ont disparu.

Les usines textiles de Roubaix sont à reconstruire.

 

Il faut dire qu’avec de telles pièces d’artillerie bombardant les villes du Nord…

…les dégâts devaient être considérables.

Pour terminer ce tour de la revue, en Amérique, à New York en particulier,…

… la foule se presse pour souscrire à un nouvel emprunt de guerre. Pas que du patriotisme… la perspective de bonnes affaires !

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: JAI VU du 15 novembre 1918

Nous somme J+4 après la fin de la guerre, J+4 jours après les 1561 jours de guerre.

La une de ce journal n’a rien de triomphale: juste le Kaiser présentant un drapeau blanc à un général français, Foch. La légende est simple et du même ordre: UN DRAPEAU BLANC. C’est tout !

Après 1561 jours de guerre, 1 400 000 morts, 2 500 000 blessés, 600 000 veuves, 970 000 orphelins… des destructions terribles… ce titre est largement suffisant pour faire sentir le soulagement de tous.

Un parallèle entre deux scènes qui se sont déroulées à 48 ans de distance, à deux générations d’écart !

En haut, le Reich allemand est proclamé à Versailles en janvier 1871 et Guillaume 1er devient le Kaiser. C’était après la victoire allemande de 1871.

En bas, les représentants des vainqueurs fixent les conditions de la capitulation allemande. Cette scène se passe aussi à Versailles, en octobre 1918.

Mais une guerre fait place à une autre guerre.

Le canon tonne en mer Noire où les Bolcheviks ont récupéré des cuirassés allemands. Commence alors une guerre civile en Russie qui durera trois ans.

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 novembre 1918

(JOUR 1560 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une une macabre pour ce dernier Miroir de guerre avec un mitrailleur allemand tué par l’explosion d’un obus et recroquevillé au fond d’un trou. Terrible sort pour ce soldat faisant partie des unités sacrifiées pour défendre le repli des autres. Des mitrailleurs courageux qui firent de nombreuses victimes aux troupes avançant vers eux…

…les américains sur la Meuse…

…où ils ont construit un pont de fortune. Sur la photo du haut, des prisonniers allemands en nombre.

…des Français de Gouraud qui doivent faire face à une résistance plus soutenue des Allemands, voire à des contrattaques.

En haut, d’autres prisonniers allemands.

De partout, dans les région libérés, les populations reçoivent les visites des hommes politiques. On commence à y préparer l’après-guerre avec cette chambre à la couleur « bleu-horizon ».

Clemenceau à Douai avec les chefs britanniques.

Poincaré à Roubaix.

Le roi des Belges, Albert 1er, sur ses terres, à Bruges.

Une photo de famille en double page centrale…

…la grande famille des hommes de la 4§ème Division Britannique qui ont libéré les villes du Nord.

Pour terminer cette guerre, un petit tour en Orient, en Macédoine où les Français entrent à Sérès après la fuite des Bulgares…

…et les Britanniques à Alep, en Syrie.

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 03 novembre 1918

(JOUR 1553 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un épervier dans la main d’un soldat américain… un symbole pour le Miroir qui y voit un rapace cousin de l’aigle allemand prisonnier des Alliés. Un peu tarabiscoté comme symbole !

A Lens, les Allemands (et les combats) ont détruit la fosse n°14.

 

La salle des machines comme le chevalement ne sont que ruines.

Lille a été libérée après quatre ans sous la botte allemande. On comprend les scènes de joie.

On a même célébré cette libération à Paris par un grand défilé militaire…

…place de la Concorde et devant l’Hôtel-de-Ville.

Non loin de là, Douai a connu de grandes destructions.

Dans ce secteur, les chars d’assaut britanniques ont participé à la bataille.

De l’autre côté de la frontière, en Belgique, les destructions sont les mêmes qu’en France.

Par contre, comme on le voiture ces deux vues prises avant et après la libération, le port d’Ostende n’a pas connu trop de problèmes.

Dans les Flandres, après le combats, le paysage est lunaire…

…à cause des bombardements en haut, de l’explosion d’une mine en bas.

Convois de ravitaillement sur la Meuse pour les troupes américaines.

Une contrattaque allemande a été brisée en Champagne.

Elle a laissé beaucoup de matériel détruit.

Pour terminer, à Paris, un visiteur inattendu près du pont de la Concorde.

Un sous-marin ! Il a été amené en cet endroit insolite pour participer à une animation à l’occasion d’une nouvelle souscription d’un emprunt de guerre. Original pour sûr !

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ll y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er novembre 1918

(JOUR 1551 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, Clemenceau, le premier ministre, le premier Poilu de France pour le titre, la légende du « père la victoire » est en route !

Une carte très intéressante pour montrer l’évolution du front depuis la fin du second trimestre 1918 et l’extrême avance de l’armée allemande (la ligne la plus à gauche et en bas- un double trait).

Le ligne foncée représente le front au 21 octobre 1918. On s’aperçoit de toute l’avancée des Alliés de la mer du Nord à Pont-à-Mousson.

On constate que le front n’a pas bougé entre Pontà-Mousson et la frontière suisse.

Les villes détruites sous le titre vengeur: « les Barbares devront payer leurs crimes ».

De gauche à droite et de bas en haut… Ham, Montdidier, Warvilliers, Saint-Quentin.

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 27 octobre 1918

(JOUR 1547 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Cambrai libérée. Dans les ruines de la cathédrale, on célèbre la première messe.

Car cette fin de guerre est terrible pour les villes et les villages libérés.

Ici, il ne reste plus grand chose de Ripont (en haut) et Riencourt (en dessous).

Des ruines aussi pour Lens, La passée, Argentifères, Cambrai en flammes.

Lille a été à son tour libérée par les Britanniques.

On ne verra plus les parades allemandes sur la place centrale. Par contre, le prix de cette libération a été lourd… des destructions, toujours des destructions !

Ces mêmes Britanniques qui ont libéré Douai

De partout des prisonniers allemands.

Le canal du Nord est à sec, ce qui est plus facile pour le traverser…

…tout comme le canal de Saint-Quentin et le tunnel du Tronquey qui fut une pièce maîtresse de la ligne Hindenburg.

Toujours les Américains en Argonne…

…et les Belges.. en Belgique pour la libération de Roulers.

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