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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 2 décembre 1917

  (JOUR 1217 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On l’avait dit hier dans J’ai vu, l’intervention française en Italie fait la une du Miroir. Cette photographie retouchée montre des Italiennes distribuant des cigarettes aux Poilus français sur le quai d’une gare en Lombardie. Certainement exact pour les objectifs de la presse officielle.

Ces troupes françaises (on parle ici de franco-anglais) arrivant en Italie par Vintimille.

Assez surprenant puisque le gros des troupes passa par le Montgenèvre ou le tunnel du Fréjus, en arrivant du nord et de l’est de la France mais peut-être quelques unités furent détournées vers le sud pour dégorger les cols alpins et pour faire de beaux clichés.

Le train joua un rôle important dans cette migration d’unités françaises vers l’Italie…

…les véhicules hippomobiles aussi mais les troupes durent aussi marcher pour assurer les liaisons comme le franchissement du col du Mont-Genèvre.

Lesquelles troupes pédestres défilèrent devant l’obélisque célébrant la campagne de Napoléon la Grand en Italie, construite en 1802.

Dans ces vues peu évidentes, on nous dit que les premières troupes françaises et bien sûr les chefs sont arrivées sur le front autrichien.

La guerre dans le désert maintenant avec les Turcs en débandade devant les Britanniques (et quelques Français).

On voit ci-dessus une caravane de blessés dans le désert et…

…une ambulance bien garnie.

On a parlé récemment du raid de Zeppelin qui fit des dégâts mais connut quelques pertes. Le L-49 tombé près de Serqueux près de Bourbonne-les-Eaux, à l’arrière du front des Vosges est cours de démantèlement…

…pour être rebâti et exposé aux Invalides.

Autre destruction et réparation, ce navire de guerre français, le Kouang-Si atteint d’une torpille  et qui a miraculeusement évité le naufrage est en cale bientôt sèche pour quelque temps.

Double page centrale avec des prisonniers allemands faits par les Anglais dans leur secteur de Cambrai.

Les grosses « saucisses » d’observation toujours aussi spectaculaires.

Celle-ci est emmenée au large par un remorqueur pour veiller sur une portion de côte. Les observateurs montent à la nacelle ci-dessus puis en descendent ci-dessous.

Les sous-marins allemands sont épiés.

Pour terminer,  une vue du théâtre Passaief à Petrograd après un bombardement allemand (mais le Miroir n’en est pas certain)…

…incendie qui a causé la mort de nombreux soldats et pompiers venus combattre les flammes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 4 novembre 1917 (JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

(JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Il s’agit presque d’un numéro spécial sur la chute des dirigeables allemands à la fin du mois dernier. Sauf pour la une où l’on montre Franchet d’Esparey à Laffaux en train d’observer les lignes ennemies, le 23 octobre, lors d’une visite officielle.

Revenons au raid des Zeppelins, le Miroir en sait un peu plus que J’ai vu. Une carte va nous éclairer sur ce qui se passa vers le 20 octobre.

Il s’agit d’un raid de treize Zeppelins partis d’Allemagne pour aller bombarder Londres. Aller groupé mais le brouillard au retour sépara le groupe. Trois dirigeables regagnèrent l’Allemagne sans problème et trois autres le firent également mais en survolant l’est de la France.

Pour les autres ce fut plus délicat.

Le L-44 fut abattu au-dessus de Chènevières par la DCA: appareil détruit, équipage tué.

Plus au sud, le L-50 prit terre à Dammartin et ne put repartir. L’équipage fut fait prisonnier.

Plus bas, même aventure pour le L-49 du côté de Bourbonne-les-Bains.

Les curieux comme ce peintre du dimanche ne manquent pas d’assister à ce spectacle insolite.

Les chefs militaires, eux, en profitent pour se valoriser en s’exhibant avec le pavillon du L-49.

On pense que deux autres dirigeables sont rentrés au pays par la Suisse. Les deux derniers se sont égarés plus au sud.

L’un d’eux, le L-45,  s’est posé à Mison, au bord du Buech et les hommes de l’équipage l’ont détruit avant de se constituer prisonniers.

Secteur possible de la chute de ce Zeppelin, à la limite des Alpes de Haute-Provence (Basses-Alpes à l’époque et Hautes-Alpes)

Quant au dernier, on pense qu’il s’est abîmé en Méditerranée sans laisser de traces.

Le Miroir en profite pour donner quelques éléments de vie pour les équipages des dirigeables. Mais comme aucune photo n’est disponible, c’est par le dessin que le lectorat peut voir…

…les mitrailleuses défensives du ballon et…

…la surveillance du ciel et le travail de l’équipage lors des raids.

Le reste de l’actualité racontée par Le Miroir.

Les Italiens protègent leurs trésors devant l’avancée des Autrichiens et les combats qui pourraient de rapprocher de Venise.

C’est à cette époque que le Grand-oncle Séraphin Guérin partit avec le 2ème RAM combattre en Italie pour sauver les Italiens en déroute. Mais cela, ce ne sera pas dit dans ces termes par la presse française.

En Macédoine, les Autrichiens et les Bulgares subissent des défaites face au corps expéditionnaire allié… En tout cas, c’est ce qu’on nous dit !

Dans ce même secteur, les enfants des réfugiés serbes…

…jouent… à l’armée !

Du Chemin des Dames, où on nous dit aussi qu’on a beaucoup avancé, on voit au loin, la cathédrale de Laon.

En regardant très attentivement l’image, en effet !

Quant à l’avancée française de ce secteur… c’est encore plus difficile à voir dans les archives de la guerre !

Pour terminer un lance-flamme (flammenwerfer dans le texte) allemand est présenté par un soldat britannique:

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 3 novembre 1917

(JOUR 1189 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Zeppelins allemands ont connu une rude semaine et plusieurs ont été détruits par les Alliés. A la une du J’ai vu de cette semaine, on nous présente les aviateurs ayant abattu le n° L-49.

En double page centrale, on nous apprend que ce sont quatre Zeppelins qui ont connu des problèmes. Le premier a été abattu par l’action conjointe de la chasse et la DCA à Saint-Clément près de Lunéville entraînant la mort de l’équipage. C’était dans la nuit du 19-20 octobre 1917.


Le second a été forcé par la chasse de se poser à Serqueux et l’équipage a été fait prisonnier sans pouvoir détruire son dirigeable. Le troisième a dû se poser près de Larragne, à la limite entre la Drôme et les Alpes de Haute-Provence et son équipage a pu détruire le mastodonte avant d’être capturé. Même aventure pour le quatrième mais un peu plus au sud, en bordure de la Méditerranée.

Pour en rester dans le domaine aérien, la fin tragique de Guynemer commence à être médiatisée par une presse qui sent le bon filon avec ce que ce drame représente pour le public.

Revenons sur terre avec cette attaque des troupes françaises dans l’Aisne, à qui cette page rend hommage…

…en citant une phrase d’un de leurs gradés disant: « A se mettre à genoux devant eux ! ». Une attaque qui survenait un an exactement après la reprise du fort de Douaumont.

Toujours la stigmatisation des Allemands avec cette page parlant du bombardement d’une ambulance américaine près du Chemin des Dames par ceux-ci.

Le dur travail de reporter photographe de guerre.

Le texte nous parle du décès de Bertrand dans une tranchée, en prenant des photos.

Deux vues nous montrent des photographes de guerre en première ligne, leur matériel et le danger que cela représente.

Mais le travail du photographe fixant la photo du reporter  est encore plus dangereux !

Pour terminer, un travail artistique d’un cimetière américain dans les Flandres,…

…vue prise depuis un édifice religieux bordant cette nécropole.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 29 mars 1917

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(JOUR 969 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La vie de château pour les Poilus de 17 suivant La Guerre Photographiée. Sérieux s’abstenir !

Par contre pour ceux dans les tranchées au redoux du printemps naissant, on bricole des solutions pour éviter de passer des journées avec de la boue jusqu’aux genoux !

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Une des dernières photos du comte Zeppelin, militaire et industriel allemand, inventeur de ses dirigeables portant son nom.

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Il vient de décéder à l’âge de 79 ans, le 7 mars dernier. Ses dirigeables continueront à se développer après-guerre à destination commerciale alors jusqu’à la catastrophe de l’Hindenburg le 06 mai 1937 aux Etats-Unis.

Des sapeurs travaillant sous terre et s’apprêtant à faire exploser une mine.

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agrémenté d’un horrible commentaire xénophobe: On procède aux derniers préparatifs avant d’amener la formidable charge d’explosifs qui débarrassera la terre de quelques dizaines de ces êtres malfaisants appelés « Boches ». Sans commentaire !

Double page centrale avec 6 vues des Vosges…

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et des chasseurs alpins. Mais des images de paix et de concorde !

Les troupes britanniques:

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mangeant dans un trou d’obus aux côtés de la tombe de l’un des leurs.

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des Canadiens peu importunés de passer leur vie les pieds dans une eau glaciale.

Du pinard d’Espagne pour les Poilus russes…

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mais pas un mot de la révolution de février 1917 et du départ du pouvoir des Romanov.

 Des prises de guerre aux Allemands.

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des obusiers.

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les lance-flammes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 07 janvier 1917

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(JOUR 888 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce premier numéro de 1917, une photo qui nous vient de Russie. Le Tsarévitch étudie la stratégie militaire pour le jour où sera amené à prendre des décisions en tant que tsar. Ce qui n’arrivera pas puisque les Romanov furent  exécutés par les Bolchevik en 1918.

La guerre sous-marine allemande en 4 images dont je n’ai gardé que les 2 les plus représentatives:

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Une chaloupe se rapproche d’un navire venu secourir l’équipage du vapeur anglais Kentra

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tandis qu’au loin, le vapeur sombre !

Par contre ces troupes française dans cette chaloupe n’ont pas eu de problème avec les U-Boats.

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Ce sont des fantassins français embarquant à Salonique pour une opération de police contre les Grecs favorables à l’Allemagne au Pirée .

Sur le front de Verdun où la bataille s’est calmée, la reprise des carrières d’Heaudromont

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Des carrières très difficiles d’accès de nos jours, au milieu du champ de bataille resté un no-man’s-land et où les dangers rôdent.

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Une vue de l’imposant dispositif qui doit être mis en place pour pouvoir faire avancer une énorme pièce d’artillerie et transporter les munitions. C’est sûr que les déplacements sur rail sont plus faciles.

Quelques vues de Roumanie:

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Un pont de barques mis en place par le Génie sur le Danube.

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Des destructions à Bucarest après le passage d’un Zeppelin au dessus de la ville.

Pour terminer, le travail des femmes dans le ravitaillement:

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le marquage des tonneaux de vin destinés aux Poilus à Bordeaux !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 17 décembre 1916

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(JOUR 868 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Grèce toujours balancée entre un engagement en faveur des Alliés et un engagement en faveur des Allemands. Ici, les militaires français demandent au ministre allemand le comte de Misbach de quitter le pays au plus vite. Il prend donc le bateau à Athènes pour rentrer au pays !

Ailleurs ce sont de véritables combats qui ont lieu entre troupes fidèles au Roi pro-allemand et troupes nationalistes qui suivent le premier ministre Elefthénios Venizélos.

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Il s’agit d’un grand schisme entre le nord (tenu par les pro-premier ministre) et le sud (pro-royaliste). Le gouvernement du nord sera reconnu par les Franco-britanniques dans 2 jours, le 19 décembre 1916. Mais ces troupes combattent déjà du côté de Monastir (photo du milieu et du bas).

Le front roumain vient de rompre et après quelques succès, la Roumanie est envahit par les Austro-hongrois.

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Pourtant les troupes combattent vaillamment dans les collines des Karapthes et…

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infirmiers comme aumôniers militaires ont du travail !

Mais un objectif stratégique va tomber aux mains des ennemis: les champs pétroliers roumains…

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et le port de Constanza.

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Toutes ces installations très importantes ont dû être détruite avant la retraite des Roumains.

En Italie, ce sont à plus de 2 500 mètres d’altitude que les combats ont lieu, dans les Dolomites.

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De beaux paysages enneigés de Haute Carnie où les hommes du Génie italien font exploser des mines pour tracer une route.

 A Londres, on compte le nombre de raids de Zeppelins. On en est au 41 ème ! Le Blitz avant l’heure !

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En haut, on y voit un dirigeable atteint par les défenses anti-aériennes tombées en torche. En bas, les vendeurs de journaux à la criée (c’est interdit en France) annoncent la destruction de 2 Zeppelins.

Pour finir par une note française après toute cette actualité internationale, un abri  métallique géant en construction près de Verdun où la grande bataille de l’année 1916 vient de s’achever sur les positions de février !

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 18 novembre 1916

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(JOUR 839 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une caricature italienne du Kromprinz. Pas sur son meilleur profil mais pas réellement présenté comme un monstre. Plutôt un benêt… qu’il était d’ailleurs !

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Une partie de bouchons sur le front de Lorraine, dans un secteur bien aménagé, certainement pas en première ligne comme nous le dit le commentaire.

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A New York dans les docks, un bassin construit en cachette par les Américains d’origine allemande pour accueillir le sous-marin commercial du Kaiser et approvisionner ainsi le Reich.

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Des abris souterrains dans d’anciennes carrières dans le Soissonnais. L’actuelle caverne du dragon ?

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Autres abris souterrains dans un village troglodyte.

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Ce qu’il reste d’un Zeppelin détruit récemment au dessus de l’Angleterre.

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Prisonniers allemands blessés, aveuglés très certainement suite à une attaque aux gaz, conduits à l’ambulance avant leur captivité.

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Près du fort de Thiaumont, dans le secteur de Verdun, des hommes partent à l’assaut. Sur la seconde page, plusieurs vues de cette partie du front. Quelques dates relatives au fort de Thiaumont: désarmé malencontreusement de ses pièces d’artillerie par l’Etat-Major français, il ne pourra guère servir pendant la bataille de Verdun et tombera aux mains des Allemands le 23 juin 1916. Il sera repris le 03 août par les Français mais perdu à nouveau 5 jours plus tard. Il sera définitivement récupéré le 24 octobre (date de la prise de la première photo ?) par les Français. Que de sang versé pour compenser une des innombrables erreurs de gradés rétrogrades et incompétents !

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En 3 photos, une attaque dans un secteur non cité.

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Pour terminer par un sourire: un Poilu prend du repos contre une cloche tombée d’un clocher. On nous parle de la cloche de l’église de Montauban !!! Certainement Montauban-en-Picardie, à 50km au sud d’Arras, où est situé un cimetière militaire britannique de la Grande Guerre.

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Il y a presque 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 22 octobre 1916

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(JOUR 812 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Photo de cette une assez surréaliste. Un soldat britannique se reposant sur un lit au milieu des ruines. La scène se passerait à Morval, 30 kilomètres au sud d’Arras, chef-lieu du Pas-de-Calais. Terribles destructions de guerre. Mais la guerre n’est as le Club Méd, loin de là.

Les meilleures pages de ce Miroir du 22 octobre 1944.

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A Morval justement, les fantassins britanniques partent à l’attaque en sautant de leur tranchée. Deux photos qui semblent assez correspondre à leurs commentaires.

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La chute de Zeppelin, la nuit du 1er au 2 octobre 1916, au-dessus de Londres. Impressionnant !

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La course au gigantisme des munitions. Des obus de 381 m/m pour répondre aux 420m/m allemands.

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En double page centrale, la place de l’Archevêché de Verdun occupée par des prisonniers allemands en attente d’un interrogatoire.

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L’entrée en guerre des Grecs aux côtés des Alliés est toujours en suspend. Les troupes se préparent mais rien n’est décidé et la lutte entre Vénizélistes et Monarchistes redouble de violence.

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Du ravitaillement pour les hommes au front. En haut, du blé qui part de Sidi-Bel-Abbés; en bas, du vin en quantité au départ de Bordeaux. Les récoltes 1916 ont été bonnes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 19 octobre 1916

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(JOUR 809 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, des coloniaux à l’honneur après la sanglante bataille de la Somme. Juste hommage mais un peu trop préfabriquée !

Quelques images choisies de cette revue.

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Six photos du retour de grands blessés à Paris, en gare de la Chapelle, certainement suite à un échange comme on l’a déjà vu à Lyon, il y a quelques mois.

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Un canon gigantesque, un canon de 400 envoyant des obus de 400 m/m (40cm de diamètre). Canon monté sur rail pour faciliter les déplacements. Une grosse Bertha à la française !

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Les Russes sur le front français. On les a vu débarquer à Marseille, on a suivi leur périple pour rejoindre la France, les tenues prêtées par les Français, les premiers morts et ici, la lecture de la presse russe qui parvient jusqu’aux Poilus étrangers.

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Et ils pompent de l’eau potable pour les frères d’arme. Encore faut-il que les nappes phréatiques ne soient pas polluées par les combats.

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La tombe des morts des combats de septembre 1914… ceux de la Marne.

dscn8616Un cantonnement en Champagne devant des abris souterrains.

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Sur un aérodrome français, des biplans bien alignées avant une revue militaire.

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Une mitrailleuse imposante retirée des restes d’un Zeppelin ayant chuté en Essex, en Angleterre.

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Les gaz arrivent, les hommes ont mis leur masque d’ouate et attendent bien tranquillement, trop tranquillement pour que ce soit une vraie attaque !

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La tranchée emprunte ce pont métallique protégé par des bacs de sable.

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Les chevaux canadiens viennent suppléer les chevaux français victimes d’une véritable hécatombe semblable à celle des hommes, depuis août 1914. Ils débarquent au Havre ou à Brest et doivent être dressés.

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Une visite organisée par l’Armée pour montrer le front aux journalistes étrangers. Pour les journalistes français, pas besoin, on leur donne les photos qu’ils doivent diffuser.

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 14 octobre et LE MIROIR du dimanche 15 octobre 1916

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Sur le Vif du 14 octobre 1916

(JOURS 804 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

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Le Miroir du 15 octobre 1916

(JOURS 805 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une de Sur le Vif semble plus sérieuse que celle du Miroir. On y voit les restes d’un moteur du Zeppelin abattu au dessus de Londres lors d’un raid massif de 13 dirigeables.

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Par contre les gradés posant sur la couverture du Miroir, des officiers alliés dans un village de Macédoine semblent être uniquement intéressés par le fait de bien rentrer dans la petite boîte.

Parlons aviation.

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Dans Sur le Vif, l’avion de Nungesser dont la censure est allée jusqu’à effacer l’insigne personnel de l’aviateur ! Plus loin, voilà à nouveau les héros de l’air…

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Brindejonc des Moulinais et Marc Bonnier tombés au champ d’honneur, il y a quelques semaines maintenant.

Pour terminer avec cette revue, 2 images aussi ridicules l’une que l’autre.

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Une lutte rapprochée qui fait plus dans le théâtre que dans la réalité.

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Le masque à gaz anglais qui ne fait guère plus sérieux !

Finalement, Le Miroir est beaucoup plus dans les horreurs de la guerre que Sur le Vif.

Les destructions de Combles, dans la Somme, sont impressionnantes et le paysage des tranchées fait comprendre la violence des combats.

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Des tranchées abandonnées par les Allemands avec des cadavres et toutes sortes d’objets laissés sur place. Un village en ruine…

Non loin de là, à Courcelette, les Canadiens se distinguèrent dans une attaque qui permit de prendre le village puis de s’y maintenir malgré les contre-attaques allemandes. A l’arrière du front, on voit ces Canadiens du 22ème Régiment d’Infanterie…

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revenant des premières lignes. Ce régiment était composé de soldats francophones.

Une parenthèse à Verdun dans ce déferlement d’images de la Somme. DSCN6140

Comme le dit le titre, sur le front de Verdun, nous avançons aussi. Tant et si bien que nous avons repris les abords du fort de Vaux

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Sa reprise ne devrait pas tarder !

La guerre vaut cher, très cher et l’Etat a recours à l’emprunt pour financer l’effort de guerre.

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Un second emprunt avec un rapport de 5%, ce qui est très intéressant pour les rentiers… si la guerre est gagnée !

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