Archives de Tag: humour

Un exercice de conjugaison auquel plus aucun enseignant ne s’oserait de nos jours !

Des cahiers bien tenus par Adrien Guérin en 1883 dans une école de maristes de Caderousse. Adrien Guérin, né en 1872, est alors âgé de onze ans. On est juste avant la mise en application des lois laïques de Jules Ferry.

De tout temps, pour conjuguer un verbe du second groupe, on se sert du fameux finir… finissant vous finissez, vous finirez, ils finirent…

Sauf qu’en 1883, on va découvrir cette page qu’aucun enseignant n’oserait faire copier à ses élèves de nos jours !

Tout simplement jouissif !

L’article aurait dû s’arrêter après ce point d’exclamation.

Sauf qu’après quelques recherches sur RétroNews, on apprend dans l’Eclaireur de l’Ain du 14 décembre 1902…

Après coup, les déclinaisons du bisaïeul sont beaucoup moins marrantes !

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Une chanson de LA ROULANTE: LES MAUX DE LA FAIM (Ch. DUJARDIN)

Après la collection de La Roulante, un journal des tranchées du 369ème Régiment d’Infanterie de Besançon, quelques chansons écrites par la plume humoristique de Ch. Dujardin, un rédacteur de la feuille.

LES MAUX DE LA FAIM (Impression d’un Boche) sur les privation dans l’armée allemande qui manque de tout, de pain, de bière, de sucre, de céréales, de lait…

Un texte de Ch. Dujardin, l’auteur au « Foyer du Soldat » du 369ème Régiment d’Infanterie à chanter sur l’air de « Dernier aveu ».

 

 

 

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Une chanson de LA ROULANTE: GRISCOURT VILLE MODERNE (Ch. DUJARDIN)

Petit village entre Pont-à-Mousson et Nancy, le 369ème RI devait y avoir passé quelque temps. 142 habitants en 1911. Ch. Dujardin se moque de la petitesse du village en exagérant tous les lieux publics au point d’y voir à l’avenir une concurrente de Nancy.

 

 

On croit même deviner, aux sixième et septième strophes la présence d’un BMC au coeur du village.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 mai 1918

(JOUR 1382 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une couverture osée que Facebook censurerait peut-être de nos jours. La République dénudée guidant les hommes à la Victoire. Le titre de ce tableau de Roll présenté au Salon de Peinture 1918: L’appel aux Armes !

Deux pages à la gloire de Clémenceau. J’ai vu emmène ses lecteurs à la découverte du village du Père la Victoire comme on l’appellera plus tard: Mouilleron-en-Pareds, village de Vendée entre La-Roche-sur-Yon et Parthenay.

Le conseil municipal du village vendéen.

Les moulins de Mouilleron. On n’est pourtant pas dans la Mancha.

La maison natale du Tigre.

Le jardin de la maison natale.

Et même la bonne du Grand-père !!!

Le culte de la personnalité de la pure mode du futur « petit père des peuples ».

Retour sur la cheminée du « Vindicative » criblée d’impact d’éclats d’obus…

…après l’attaque du 22-23 avril 1918 sur Ostende et Zeebrugge.

Un autre tableau après celui de la couverture:

Le Tsar dans sa prison non signée. Les Romanov dans leur prison loin d’être dorée. Quand ce journal parut, on ne doutait pas que les Romanov avaient moins d’un mois à vivre.

Autre dessin en double page centrale, une composition de Léon Fauret montrant un combat de chars, au premier plan le français à l’arrière l’allemand.

Combat de chars à la manière d’un combat de dinosaures !

Pour terminer, un peu d’humour.

Rigolo et moderne..

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er avril 1918

(JOUR 1338 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une générale de J’ai vu de ce 1er avril 1918, la guerre sous-marin raconté depuis les mémoires d’un sous-marinier allemand opposé à la politique du Kaiser. Un dessin de Léon Fauret pour attirer les lecteurs à acheter cette revue.

Autre article avec un reportage sur le Transsibérien pour oublier un temps la guerre.

Mais le questionnement militaire revient rapidement. Les Japonais vont-ils emprunter cette voie ferrée pour attaquer les Soviets et les Allemands ? Il faut dire que cette liaison n’est achevée que depuis quelques mois (5 octobre 1916) et qu’elle fait rêver nombre d’occidentaux.

Seconde une intérieure avec les obsèques de deux infirmières tuées lors du bombardement des Gothas sur Paris.

Le « pas-de-chance » pour ces jeunes femmes présentes au mauvais endroit au mauvais moment !

Clémenceau, le Président du Conseil, c’est-à-dire le Premier Ministre en visites…

…aux troupes américaines…

…aux aviateurs français dont on compte sur eux pour venger l’attaque des Gothas.

Alaska ?

Non seulement les Vosges enneigées où les Alpins amènent le ravitaillement sur des traîneaux comme cela se passe dans le Grand Nord.

Une page d’humour noir où le dessinateur Marcel Capy se moque du chef de la sureté de la place de Paris, M. Priolet, grand pourfendeurs d’espions en tout genre…

Bizarre que la censure ait laissé passer cette BD !

Encore des vues de l’explosion du dépôt de grenades de la Courneuve, en banlieue parisienne, accident survenu le 15 mars.

On parle d’une explosion entendue à 280 km de l’épicentre et d’une trentaine de morts. Le chiffre retenu par l’histoire est de 15 décès.

Pour finir, une vue des chantiers navals américains tournant en plein rendement.

On parle de 500 000 personnes employées aux constructions de guerre pour permettre la création d’un véritable pont naval entre les Etats-Unis et l’Europe.

 

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RENDEZ-VOUS samedi 17 septembre 2022…

…pour les premières vendanges des Coteaux de l’Ovalie.

Rappelez-vous c’était le samedi 3 mars 2018, à la fin d’une brève mais violente vague de froid que Claude, le président d’Ancône Culture et Patrimoine de l’époque qui a pris du galon depuis, avait donné rendez-vous à quelques courageux membres pour planter vingt-cinq pieds de vigne sur le rond-point d’entrée du village. Le correspondant du Dauphiné d’alors avait immortalisé le groupe de vignerons conseillé techniquement par Clément et mené d’une main de maître par Lionel.

Les pieds poussèrent sans problème ces quatre dernières années sauf deux qui durent être changés en novembre de la même année. Depuis, le reg qu’était ce lieu avant la plantation est devenu un îlot de verdure bien agréable à côtoyer lors des canicules des derniers étés. Puis vinrent les premières grappes. Clément l’avait prédit, la nature l’a fait !

Voici donc le temps des premières vendanges ! L’an dernier, ACP vous avait convié lors des Journées Européennes du Patrimoine 2021 à l’inauguration de sa nouvelle salle d’exposition que ses membres avaient restauré dans un délai record de trois ans. Cette année, la population est donc conviée, aux premières vendanges de la vigne du rond-point d’entrée du village. Citoyens, citoyennes… à vos sécateurs !

Et notez tout de suite dans votre agenda, la date de l’étape suivante, celle de la dégustation du vin nouveau des Coteaux de l’Ovalie, le jeudi 17 novembre prochain… Le Beaujolais n’a qu’à bien se tenir !

Article extrait du blog d’Ancône Culture et Patrimoine.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 38: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 15 février 1938.

La saison hivernale bat son plein au Vel d’Hiv. Ici une américaine de  3 heures remportée par Ignat et Diot, le père du journaliste prénommé Richard.

Par contre, comme on l’a vu il y a quinze jours, les cracks du Tour de France sont sur la Riviera pour l’entraînement hivernal et quelques moments de plaisir.

Quelques course d’un jour également pour faire tourner les jambes plus vite.

Le rugby en est toujours à la Coupe des Provinces. La Cote basque rencontrera les Pyrénées en finale. En parallèle, se déroule la Challenge Du Manoir avec pour illustration le match CASG-Montauban à Jean-Bouin (10-14).

En football, une journée de Championnat de France. Les résultats et le classement.

Marseille est allé défier les Lillois de l’Olympique (l’OL de l’époque) sur ses terres et a ramené le point du match nul. Une vue de cette rencontre avec un beau mouvement parallèle du Lillois Leroy et du Marseillais Gonzales.

C’était avant que la neige ne s’invite aux débats, en fin de match, ce qui gêna considérablement les protagonistes de la rencontre.

L’O.M. se présentait dans la composition suivante…

…et un envoyé spécial du Miroir des Sports, Victor Denis, était présent dans le Nord pour raconter le match. Voici le texte qu’il livra:

Un but de Zatelli contre un but de Leroy pour un match nul somme toute équitable d’après la narration du reporter.

Pour terminer, un brin d’escrime, une fois n’est pas coutume…

…avec la victoire de l’Italie sur la France 5-3 et…

…du ski avec la semaine de compétition des Championnats de France dont on reparlera dans le numéro suivant. En bas à droite, James Couttet tombe dans les bars de l’épouse d’Emile Allais !

Le moment d’humour.

Un dessin pour alerter de l’insuffisance des stades français en terme d’accueil des spectateurs et les propositions ironiques pour faire entrer plus de monde dans les enceintes !

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Une chanson de LA ROULANTE: LE PAPELARD (Ch. DUJARDIN)

LE PAPELARD de Ch. Dujardin, auteur du Foyer du Soldat du 369ème R.I. de Besançon.

Le prétexte: un poilu lassé souhaite devenir aviateur. Il en fait état à son capitaine qui lui demande de remplir un formulaire réglementaire. Un fois visé par ce chef, le papier va suivre la voix administrative, passant dans les mains de la hiérarchie qui chacun la vise et y appose son cachet.

Tout va très bien et la demande semble même recevable jusqu’à la dernière étape, le bureau du Ministre. Là, le fameux papelard se voit mis à la corbeille par un secrétaire car il n’avait pas le format réglementaire.

Une dénonciation humoristique des lourdeurs administratives, aussi vraies dans le civil que dans le militaire !

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Une chanson de LA ROULANTE: CHANSON POUR POILUS (Colonel X)

Certes, une chanson simpliste mais certainement entraînante. Pas besoin de tout ce matériel, sur terre, sur mer et dans les airs… Il faut…

…pas besoin de diplomates pour terminer la guerre… Il faut… Au paradis pas besoin de jugement, les premiers entrés… Ce sont…  Et lors du défilé sur les Champs Elysées… Vivent…

des Poilus,

de jolis Poilus,

de jolis Poilus avec des moustaches

de jolis Poilus

de jolis Poilus, qu’ont du poil…au nez !

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Quelques unes de L’HEBDO HARA KIRI en 1970-71

Emmaüs Saint-Aunés, la librairie. Une collection de l’Hebdo Hara-Kiri a été rentrée. J’ai retenu quelques titres quoique toute la collection paraissait intéressante.

Le numéro du lundi 20 juillet 1970 célèbre à sa façon la seconde victoire d’Eddy Merckx sur le Tour de France.

Sans ne rien dire, Reiser évoque la question du dopage dans ce sport.

De temps en temps, L’Hebdo Hara-Kiri fait sa une contre le vieux dictateur Franco qui, jusqu’à sa mort qui surviendra en 1975, fera régner la terreur.

Les ventes d’armes et en particulier de Mirage à l’Espagne de Franco valent cette une. Tout est dit en quelques mots: la filiation être Hitler et Franco et le peu de scrupule de l’Etat français vendant des armes sans étique (numéro du 16 février 1970).

« Poussez pas!  » crie Franco au bord du précipice. Alors que Salazar, le vieux dictateur portugais vient de rendre l’âme le 27 juillet 1970, Reiser et L’Hebdo Hara-Kiri souhaitent le même sort pour Franco et…. De Gaulle. Pour le premier, on l’a dit, il faudra attendre plus de 5 ans, pour De Gaulle, sa disparition surviendra quelques mois après… entraînant, pour cause d’une Une assassine (mais marrante) la disparition du journal… et la naissance de Charlie ! (numéro du 3 août 1970)

En Espagne, en cet été 1970, les touristes se pressent sur les plages… le régime franquiste a besoin de cette manne de devises. Mais les assassinats politiques continuent de la part du régime agonisant (numéro du 27 juillet 1970).

La Commune de Paris 1871 ou plutôt son centenaire est aussi honoré par le successeur de l’Hebdo Hara-Kiri après « Bal tragique à Colombey: un mort ! »: Charlie Hebdo.

Raymond Marcellin, ministre de l’intérieur, commente le titre proposé par Reiser: « Mai 1871: 90 000 fusillés ! »…

… sans montrer une grande compassion pour ce drame que fut cette terrible guerre civile (numéro du 22 mars 1871, centenaire du début de la Commune).

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