Archives de Tag: 1900

Une belle photo du VIRE-VIRE de L’ARDOISE

Le vire-vire ou vire-soulet, un « bateau de pêche » comme il est écrit au dos de la photo, prise vers 1900, peut-être avant.

A-t-elle été prise vers l’Ardoise comme le laisse penser son ancien propriétaire ? Rien de sûr. Si c’est le cas la ligne de végétation que l’on voit de l’autre côté du pourrait être celle de l’île de Piboulette voisine. A gauche, la ligne d’horizon fait penser à la courbe de la colline du Lampourdier.

La famille endimanchée est venue voir fonctionner l’engin de pêche. Le pêcheur apparaît, du moins sa tête, à gauche du toit de l’abri. C’est le printemps comme le dit la végétation, période de la saison de pêche du vire-vire, au moment de la migration des poissons.

Contrairement au vire-vire de Chateauneuf, celui-ci est bien en bois et solidement amarré à la rive, même si la cabane est de taille modeste. Les filets tournants comme l’axe de rotation sont d’une belle taille.

Une bien jolie vue, témoin d’un passé révolu.

 

Poster un commentaire

Classé dans Photographie

LA VIE AU GRAND AIR du 26 août 1900

Une ribambelle de plongeons effectués par des athlètes suédois à l’occasion de championnats du monde de natation en marge de l’Exposition Universelle de Paris de 1900. Les Suédois qui feront le spectacle comme on va le voir à l’intérieur de ce n°102 de La Vie au Grand Air du 26 août 1900.

Les compétitions se déroulent dans la Seine du côté d’Asnières. Ce sont en fait les épreuves de natation des Jeux Olympiques de Paris en 1900 auxquelles se sont ajoutées des compétitions plus folkloriques ou des disciplines pas encore olympiques comme le plongeon. Il y eut aussi des épreuves non olympiques ouvertes aux professionnels ou open. Ce qui est étonnant, c’est qu’à aucun moment La Vie au Grand Air ne parle de Jeux Olympiques alors que manifestement il s’agit de ceux-ci.

Voyons un peu le sportif et l’original à partir des photos.

Les nageurs prêts pour le départ de l’épreuve de 200 mètres.

Le Britannique Jarnis vainqueur du 4 000 mètres des Jeux.

 

Son compatriote Greasley vainqueur de l’épreuve des professionnels sur la même distance dans un temps supérieur de 10 minutes.

La course à obstacles (200 mètres) où il fallait franchir des bateaux par dessus et par dessous, épreuve olympique remportée par l’Australien Lane.

Le plongeon qui ne deviendra olympique qu’en 1908.

Des démonstrations de sauvetage.

Plus folklorique, l’épreuve de déshabillage dans l’eau !

Passons à un autre sport. Toujours dans le cadre de ‘Exposition Universelle se tenaient à Paris les Championnats du Monde de cyclisme sur piste, au Parc des Princes, du 12 au 18 août.

Quelques lauréats: en haut à gauche, le Belge Didier-Nauts, vainqueur de l’épreuve de vitesse, au centre, en haut, le Français Bastien vainqueur en demi-fond et en dessous, le Français Huret vainqueur de l’épreuve de fond en professionnel.

En pleine action, en haut à droite: une course pro-amateur sans grand intérêt nous dit la légende; en bas à gauche, la finale du handicap (amateurs) gagnée par Brusoni devant Spartaco et Taillandier; à droite: un passage devant les populaires des coureurs Bonhours et Taylor dans la course des 100km derrière derny.

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

LA VIE AU GRAND AIR du 29 avril 1900 PARIS-ROUBAIX.

A la une, une course de chevaux, le Grand Prix de la République à Auteuil course disputée le 15 avril dernier. L’actualité est riche dans ce numéro du 29 avril 1900 (n°85 de La Vie au Grand Air).

Actualité sportive avec Paris-Roubaix cycliste et motocycliste (!). Nous sommes à la 5ème édition de la « Pascale » en ce qui concerne les vélos et la 3ème pour les motocyclistes qui précèdent les coureurs.

D’où ces images de la complétion des tricycles motorisés… et pourtant, c’est bien Paris-Roubaix  dont on parle !

Quant aux vélos, ils ont droit à l’époque à un entraîneur qui leur vient en aide, comme ce véhicule venant en aide à Maurice Garin, le champion quia déjà gagné la course dans le passé.

Les suiveurs-entraineurs signent la feuille de contrôle comme les coureurs.

Aux arènes de Roubaix, pas de cyclistes mais un alignement de véhicules automobiles.

Le vainqueur de cette édition 1900, Bonhours, un pistard qui maîtrise parfaitement l’art de la course avec entraîneur…

… mieux que Maurice Garin, coureur routier, qui regrette ce règlement et refusera de faire les 6 tours dans le vélodrome de Roubaix comme le veut le règlement.

Pour éviter la raréfaction des coureurs routiers, l’aide des entraîneurs sera rapidement supprimée et la course deviendra ce qu’elle est de nos jours. Les entraîneurs seront réservés à Bordeaux-Paris, course de long cours où ils ont toute leur utilité.

En motocyclettes, le vainqueur sera Baras.

Une scène à l’entrée du vélodrome de Roubaix,…

…les coureurs partent à gauche pour les 6 tours réglementaires et les entraîneurs motorisés à droite pour rejoindre le parc à voitures.

Toujours du cyclisme mais sur piste avec le meeting pascal au Parc des Princes.

Malgré les critiques du clergé arguant que ces courses le dimanche de  Pâques nuisent à la religion et au recueillement des coureurs comme des spectateurs, il y a foule au Parc, sauf Bourrillon sous les drapeaux.

C’est Eros sur cycle Peugeot qui remportera cette épreuve (ci-dessous, à gauche).

Du rugby aussi pour Pâques avec cette vue du match opposant le Racing Club de France au Stade Bordelais à Levallois-Perret. Finale du championnat ou match décisif pour le titre ? Toujours est-il que les Parisiens l’emporteront 38-3 dont 32 points en seconde mi-temps et s’adjugent ainsi le titre de champion pour l’an 1900.

Un seul essai pour des Bordelais incomplets et fatigués qui ne parviennent pas à transformer leur essai sur la vue ci-dessus.

Pour terminer, un article à la limite du sport: la vie des chasseurs de phoques sur la banquise.

On y voit les bateaux de Terre-Neuve, les hommes durs au mal et résistants, l’attaque du phoque et son massacre, le bateau pris dans les glaces…

….la banquise rouge du sang des animaux tués, le retour de peaux au navire, la viande conservée pour la nourriture de l’équipage. Il faut dire que l’aventure de l’équipage qui nous est contée vit le décès de nombreux matelots, seulement 6 étant de retour après la campagne de chasse ù ils partirent 30, pour cause d’une tempête de neige puis de la débâcle qui les sépara du navire. Plus que du sport !

 

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

LA VIE AU GRAND AIR du 20 mai 1900

De la voile en couverture cette semaine du 20 mai 1900 (n°88) de La Vie au Grand Air. Il s’agit d’une rencontre entre deux navires suite au défi lancé par le Royal Temple Yatch-Club au Cercle de la Voile de Paris. Les deux bateaux se sont affrontés en cinq épreuves réparties entre les 11 et 19 mai derniers. On ne connaît pas le résultat des courses, vue que la coupe s’est achevée après la mise en presse du magazine.

Ce numéro est presqu’exclusivement consacré à la présentation d’une usine d’automobiles: les établissements Decauville.

La seconde une intérieure de cette longue rubrique de 8 pages: la nouvelle 8 chevaux de la marque avec refroidissement par circulation d’eau.

La salle où sont testés les moteurs.

L’atelier de montage et l’usine en bord de Seine.

La piste d’essai des véhicules sortis des ateliers.

Quelques modèles flambant neuf: la voiturelle à deux vitesses (haut), la voiturelle à trois vitesses (bas).

La voiturelle à suspension à l’arrière (haut), la voiturelle à circulation d’eau (bas).

Les champions de Decauville: en haut, M. Théry vainqueur de Paris-Ostende, la course de côte de la Turbie et d’Arles-Salon; en bas: M. L. Ravenez vainqueur de Paris-Draguignan et classé à la course des voiturettes et à la Turbie.

L’atelier où sont construites les voitures électriques. Car on construisait des automobiles électriques à l’époque. Seul la facilité de taxer les véhicules à essence par l’état empêcha le développement de cette technologie. On le paie chèrement de nos jours !

Pour terminer sur du sport automobile également, une course de 1 000 milles (1 600 kilomètres) organisée par l’Automobile-Club de Grande-Bretagne  du 23 avril au 11 mai.

Quand les riches s’amusent…

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

… et à BEAUCAIRE, un RHÔNE transformé en glacier.

Difficile de croire que ce lieu photographié en 2016 se trouve en pleine ville ou plutôt que le pont jeté sur le Rhône relie les deux villes de Beaucaire et Tarascon. Le paysage au loin est celui de la longue et étroite île de la Barthelasse, petite soeur de la grande île avignonnaise. Puis le pont continue et franchit un autre bras du Rhône pour atteindre Beaucaire.

Difficile également de croire que ce lieu ensoleillé et estival est l’endroit immortalisé sur cette carte postale ancienne datée du début du XXème siècle.

Le Rhône ressemble à un glacier et on voit au loin le pont routier et au delà, le pont ferroviaire. Un petit résumé des lieux avec cet extrait de la carte de marinier datée des années 1930.

Le Rhône coule de gauche à droite et à cette époque, le bras de Beaucaire était le seul navigable comme l’indique le tracé pointillé où l’on reconnaît quelques obstacles, gravier à gauche et au centre et remous à droite. De nos jours, c’est l’autre bras, celui de Tarascon qu’empruntent les bateaux , le bras de Beaucaire se terminant par le barrage de Vallbrègues, un bras collectant aussi les eaux du Gardon. L’écluse se situe à côté de l’usine barrant le bras de Tarascon.

Une autre vue de ce pont suspendu qui connut bien des soucis.

Poster un commentaire

Classé dans CARTES POSTALES

LA VIE AU GRAND AIR du 18 février 1900

De la chasse pour changer un peu à la une du n°75 de La Vie au Grand Air du 18 février 1900. Chasse hivernale, chasse impériale puisqu’il s’agit du Kaiser, l’empereur Guillaume II, grand chasseur devant l’éternel. En haut, il vient de tuer un sanglier, chassé à l’épieu. En bas, c’est au fusil qu’il tire depuis un abri. On nous apprend que, depuis 27 ans qu’il s’adonne à ce plaisir, il a tué pas moins de 40 957 bestioles ! Il fera beaucoup mieux dans 14 ans avec les êtres humains !

Des sports réputés à l’époque et les portraits traditionnels.
Tout d’abord de la lutte avec le championnat de Belgique, ouvert aux étrangers.

Au centre, le Hollandais Van Den Berg. En haut de gauche à droite: l’Allemand Hitzler, le Turc Sélim, le Belge Demeulder. En bas, l’Allemand Ossendorf, le Hollandais Van Thol et le Belge Colpaert.

La boxe française et sa figure de proue Joseph Charlemont, un très grand entraîneur.

Au centre, deux prometteurs élèves de Charlemont en pleine action: Lucas Championnière et P. Mazoir.

En haut de gauche à droite: Antoine, prévôt et élève de Casterès; le capitaine Taine instructeur à Joinville; Mainguet, premier prévôt de Charlemont. (prévôt: assistant du maître d’armes).

En bas: Desquelles prévôt de Charlemont; Allard professeur à Marseille qui a été opposé à Charlemont; Albert maître de boxe à Paris et qui a rencontré le célèbre américain Jeffries.

Enfin comme dans un numéro précédent, des équipes de rugby (appelé football) remarquables:

L’équipe de London team qui a battu le racing Club de France 16-11.

 Le Stade Français champion de Paris 1899.

Le Sport Athlétique Bordelais (rugby).

Le Cosmopolitan Club.

L’équipe de Watford Bridge qui a battu le Cosmopolitan-Club 4-0.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

LA VIE AU GRAND AIR du 13 mai 1900

Le meeting de printemps du Racing-Club de France en 6 photos pour la couverture de ce numéro 87 de La Vie au Grand Air (13 mai 1900). On y voit une série de sprint (100 mètres), le grand steeple-chase national (4 000 mètres), le handicap annuel de saut en longueur, les partants du steeple, le passage de la rivière et un saut en longueur. ces épreuves doivent se passer à la Croix-Catelan, siège du Racing depuis sa création.

Deux sujets originaux et fort peu sportifs dans ce numéro de printemps.

La chasse aux chauffeurs.

Deux pages pour nous raconter l’interception d’un chauffeur de voiturette imprudent faisant du 40 km/h dans Paris par des hirondelles, des policiers cyclistes.

La scène se passe de commentaires !

Mais les contrevenants fuient ! La poursuite s’engage, abrégée par un encombrement de la route (un bouchon !?). Le chauffeur est verbalisé. Article bizarre dans une revue sportive (mais aussi théâtrale et mondaine) !

Second sujet original, intitulé « Sport gai ».

Un steeple-chase, non pas à cheval, ni à pied mais asin ! Les cavaliers montent des ânes  et cela ne se fait pas tout seul !

Il faut arriver à la ligne de départ et ce n’est pas une mince affaire !

Quant à la course… les photos ne risquent pas d’être floues à cause de la vitesse des concurrents !

Pour terminer ce surprenant numéro de La Vie au Grand Air

la venue de l’haltérophile prussien Sandow à Paris. En bas à droite, on le voit soulever une charge de 125kg d’une seule main. Athlète exceptionnel présentant des numéros de cirque.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

LA VIE AU GRAND AIR du 28 janvier 1900

Il s’agit du lutteur russe Pytlasinski à la une du n°72 de La Vie au Grand Air du 28 janvier 1900. Ce redouble compétiteur avait remis son titre de champion de Paris gagné en 1899 et il ne le conserva pas, battu par Kara Ahmed en finale.

Peu de sport dans ce numéro hivernal mais des équipes de rugby, sport qu’on appelait football en 1900. Les voici.

L’équipe de l’United Football-Club qui a fait match nul avec le Stade Français, il y a quelques jours.

Le Stade Français, section rugby, champion de Paris 1899.

Le Stade Bordelais (rugby), champion de France 1899.

L’anglo-Américas College Football-Club Association (football dirait-on).

L’Association sportive du Lycée de Chartres (rugby).

Les précurseurs français de ces grands sports collectifs.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Quelques vues de VALENCE (Drôme) au début du XXème siècle

Dans l’article du 21 septembre 2014, Une CPA de l’Avenue VICTOR HUGO de VALENCE (Drôme)…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

on voyait tout au loin la statue d’Emile Augier, cet homme de lettres valentinois dont la statue trônait au milieu des boulevards, anomalie que les Allemands allaient rectifier en la détruisant pour son bronze lors de la Seconde Guerre Mondiale.

Voici donc pour commencer la petite collection de 15 CPA du XXème siècle, quelques vues de cette statue:

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

Plus haut sur les boulevards, la succursale de la Banque de France…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

toujours située au même endroit, peu avant le virage du Glacier.

En bas à gauche des boulevards, le Champ de Mars avec son kiosque avant que Peynet ne le fasse connaître au monde entier pour ses amoureux…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

et la statue de Championnet, général de la Révolution né à Alixan et mort jeune du typhus à Antibes.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Au fond la poste principale à l’époque devenue secondaire de nos jours.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Autre vue du Champ de Mars avec au fond la cathédrale et à gauche le parc Jouvet que l’on voit dans sa totalité ci-dessous:

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

On devine au loin la colline de Crussol sur la rive ardéchoise du Rhône, les 2 ponts sur celui-ci et l’usine dont la cheminée tronquée sert maintenant d’observatoire sur l’autoroute A7.

Vue inversée depuis le lac du parc Jouvet

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Venons-en aux ponts sur le Rhône.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Aux ponts, car, à côté de l’ancien pont suspendu, oeuvre de Marc Seguin a été construit un pont de pierre, le nouveau pont, ancêtre de l’actuel pont Mistral:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

A noter que les 2 vues ci-dessus ont été prises depuis « les » Granges.

Autre vue de militaires sur ce nouveau pont au moment d’entrer dans la Drôme:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Dans le centre ancien, le théâtre municipal…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

avec une multitude d’affiches collées en haut des marches de sa face nord.

Non loin de là, le marché couvert de la place Bellat à côté de l’église Saint-Jean:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Cette place a changé de nom et s’appelle maintenant « place Saint-Jean ». C’est sur cette place que fut supplicié Mandrin en 1755.
Pour terminer, une carte postale, patchwork des monuments valentinois:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Poster un commentaire

Classé dans CARTES POSTALES

Le RHÔNE en AVIGNON: les PONTONNIERS au TRAVAIL vers 1900

Encore des photographies bistres venant du lot de Montoison, des tirages sur papier fin, prises sur le Rhône près d’Avignon et montrant les militaires du Génie, les pontonniers, au travail, en manoeuvres.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Une barge faite de barques reliées par des poutres et ressemblant à un catamaran. Photo 12x9cm.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Un attelage encore plus conséquent. Photo 18x13cm.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Cette vue permet de situer le lieu de la prise de cette photo ainsi que de la précédente. Nous sommes juste en aval du pont suspendu (pont Daladier actuel) et c’est l’île Piot que l’on voit en face, prolongement de la Barthelasse. Les hommes sont tous équipés d’un gilet de sauvetage à l’exception du gradé, en noir. Le débit du fleuve semble important à cet endroit malgré que nous soyons manifestement en été. Format 18x13cm.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Un exercice d’auto-halage des barques par les hommes. Format 18x13cm.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

La construction d’un pont, travail principal des unités du Génie en cas de conflit, pour remplacer des ponts détruits. Il y a plus de 15 barques amarrées ainsi et il s’agit maintenant de se rapprocher de la tête de pont et d’aller retrouver les autres hommes ayant commencé le franchissement de l’autre rive, le fleuve capricieux poussant la tête de pont dans le sens du courant. Format: 16×9,5cm.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Format 18x13cm. Le port militaire avec le chemin de halage, au sud des actuelles Allées de l’Oulle…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

(détail de la précédente)

certainement là où se trouve de nos jours le Pont de l’Europe. Les platanes des Allées sont déjà debout et masquent les remparts.

 La caserne Hautpoul d’Avignon accueillit à partir de 1894 le 7ème Régiment du Génie. Ce doit être des hommes de cette unité que l’on voit au travail. Cette unité remplaçait le 1er Régiment d’Artilleurs-Pontonniers. Le 7ème RG organisait de grandes fêtes sur le Rhône pour la Sainte-Barbe. La caserne Hautpoul était située intra-muros, près de la porte de la République et est devenue la cité administrative après-guerre.

Poster un commentaire

Classé dans Photographie