Archives mensuelles : octobre 2017

Deux parties de 7-WONDERS chez Daniel et Marie… (jeudi 26 octobre)

Pour apprendre les finesses du jeu à Huna, amie de Marie qui a acheté la boîte depuis plusieurs mois et préfère un apprentissage autour d’une table que la lecture souvent fastidieuse d’une règle du jeu.

7 Wonders

Le jeu de base bien entendu, je n’ai jamais joué avec les extensions. Un jeu intéressant, agréable à jouer mais bien surfait de par les prix qu’il reçut à sa sortie.

Première partie découverte pour Huna., beaucoup de paramètres à tenir compte sans forcément les maitriser même quand on connaît le jeu.

Le décompte final faitt apparaître la belle victoire de Marie que nous feignons de mettre sous le coup du hasard et de la chance avec Daniel.

Je suis le seul à avoir misé sur la science et le militaire… mais la guerre coute cher et les points de cartes bleues (PV directs) délaissées manquent à la fin.
Seconde partie pour voir si tout cela est assimilé. Résultat, bis repetita de la première manche… victoire encore plus nette de Marie ! Une chance encore plus grande ou autre chose que nous n’osons penser !

Daniel manque de peu une seconde cuillère de bois et ma science au service du militaire ne paie toujours pas !

Soirée agréable.

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108 POILUS de CADEROUSSE, 108 DESTINS… Emile CHAUME

108 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 108 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Trentième nom de la liste: Chaume Emile Lucien.

Seconde face du Monument.

L’ordre alphabétique implacable du calculateur mathématique d’un ordinateur moderne a replacé Emile Chaume avant Marius Chicornard contrairement à ce qu’avait fait le graveur dans les années 30. Voilà pourquoi on en est à la seconde face du monument aux morts, tout en bas,  alors que la première n’est pas terminée.
Noël Marie Joseph (une crèche à lui tout seul) Chaume né en 1866 avait pris pour épouse Augustine Lucie Goudet, de neuf ans sa cadette, le 17 novembre 1896 à Orange. Le couple s’était installé à Caderousse rue Saint-Michel, non loin de l’église, où le père était patron boulanger. il avait d’ailleurs des ouvriers à son service. Les recensements successifs ont retenu François Dardun en 1901 et Louis Ivon de Saint-Sauveur en 1911.

Emile fut le premier enfant du couple, né le 20 octobre 1897, 11 mois après les noces. Un petit frère allait le suivre en 1903. Emile n’avait que 16 ans à la déclaration de guerre, le 3 août 1914 mais moins de deux ans plus tard, l’armée allait l’appeler en anticipation en 1916. De la même classe que Séraphin Guérin, il allait connaître un sort plus cruel.

Le foyer de Noël et Augustine Chaume en 1911.

Bien que cuisinier, c’est dans une unité combattante qu’il allait se retrouver, le 22 ème régiment d’infanterie coloniale. Il n’eut pas la chance de faire un petit tour de l’autre côté de la Méditerranée pour ses classes puisque, pour les métropolitains, la caserne de regroupement était à Marseille. Il y arriva le 9 août 1916.

On ne sait pas trop de chose de sa période au front, à quel moment il le rejoignit (certainement au premier semestre 1917) mais un peu plus en ce qui concerne sa mort qu’il rencontra au moment charnière de la guerre, celui où le sort de la Première Guerre Mondiale bascula du côté des forces de l’Entente.

Les troupes coloniales occupaient un secteur du front dans le secteur de Reims. Au mois de juillet 1918 eut lieu la seconde bataille de la Marne, la première s’étant déroulée en septembre 1914. L’Etat-Major allemand, dans l’énergie du désespoir, avait programmé une grande attaque le 15 juillet 1918 dans ce secteur. Elle était attendue par les forces françaises grâce aux confidences de prisonniers allemands. L’attaque fut brisée et le 18 juillet les Français contre-attaquèrent et repoussèrent les Allemands qui, symbole de leur échec, se retirèrent au delà de la Vesle.

Mais les combats continuaient, très violents. On peut penser qu’Emile Chaume fut blessé dans la nuit du 30 au 31 juillet 1918. Le Journal de Marche de l’unité ne décrit pas les combats mais donne des bilans humains particulièrement lourds.

Comme on peut le lire ci-dessus, le 22ème R.I.C. subit des pertes importantes: 19 tués, 10 blessés et 70 intoxiqués. Les Allemands continuaient à envoyer des obus chimiques. Toujours est-il qu’Emile Chaume fut évacué à l’Ambulance 5/22 (pour le site Mémoire des Hommes) ou 5/11 (pour le registre matricule complet consultable aux Archives du Vaucluse) à Louvois où il rendit l’âme. La mention « Blessures de guerre » laisse penser qu’il fut blessé et non gazé.

Inhumé une première fois dans cette commune située à 15 kilomètres au sud de Reims, il sera ramené ultérieurement à Caderousse.

Au moment de son décès, il était âgé de 20 ans et 284 jours.

 

La fiche d’Emile Lucien Chaume de Mémoire des Hommes

Emile Lucien Chaume, matricule 1190 classe 1917, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Chaume reste vivant à Orange (1 réponse)  et dans le Vaucluse. Si un descendant indirect reconnaît cet ancêtre, qu’il n’hésite pas à se manifester pour compléter ou corriger cette petite biographie.

A suivre: Marius Chicornard.

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JEU: encore glacial chez DANIEL et MARIE avec EXPÉDITION ENDURANCE de T.I.M.E. STORIES- Run 3 et Run 4 (23 octobre)

Après deux run infructueux, nous nous retrouvons à trois après la défection de Théo, peut-être des engelures, à son âge, c’est une chose qui arrive.

Un run hyper-rapide grâce à une initiative incontrôlée de Daniel: sur la glace, prendre un engin en état médiocre emmène à la catastrophe.
Run 4 dans la foulée. Je choisis un personnage avec des pouvoirs équilibrés.

Ray Mackenzie, marin expérimenté, courageux mais qui n’aura jamais l’occasion de le montrer, il sera rapidement atteint de folie, de paranoïa pour être plus précis.

Eliminé, il aura le temps de réfléchir sur un message secret qu’il était le seul à connaître…

sauf que cela ne servait pas à grand chose.
Pendant son absence, Marie et Daniel terminaient la partie sur une réussite, un grand baston final qui ne nous permettait pas de tout comprendre de ce qui nous était arrivé. Un peu frustrant… !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 28 octobre 1917

(JOUR 1183 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur le front d’Orient, les Français découvrent cette inscription en Bulgare sur un rocher dans un secteur repris par eux.

Autre photo plutôt amusante traitant du front d’Orient.

Une cargaison de chèvres est débarquée d’une barque à Salonique, destinée au ravitaillement de l’Armée d’Orient.

Autre transport, d’humains celui-là.

Des troupes coloniales venant d’Indochine, des Annamites sont entassés sur ce navire pour rejoindre le front français.

Tous les matins, douche au programme, à l’eau de mer certainement !

Des explosions…

Celle d’une bombe lancée par un aéroplane allemand qui visait le pont du second plan. Sans succès !

Par contre les Britanniques dans leur secteur de la Somme ont fait un coup gagnant sur ce dépôt de munitions allemand.

En quatre vues, le torpillage du transport « Le Médie » en Méditerranée, survenu le 23 septembre 1917.

L’attaque du sous-marin allemand UC 27 s’est produite au sud-est de Minorque. Le transport faisait la liaison Malte-Marseille avec des munitions et quelques 563 passagers et 67 membres de l’équipage. Il y eut 250 disparus. Les survivants durent leur salut à de nombreuses bottes de foin qui, tombées à la mer, devenaient autant de petits radeaux de sauvetage.

Dans le nord de la France, cette petite fille vend des journaux aux Canadiens montant aux tranchées.

A Verdun, le Président de la République Portugaise vient visiter le fort de Ham…

…accompagné du Président Poincaré et du général Franchet d’Esperey.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 27 octobre 1917

(JOUR 1182 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un char britannique à l’attaque des crêtes de Passchendaele nous dit la légende de cette photo. On a le droit d’en douter avec la placidité deux témoins à pied. Il s’agit plus certainement d’un essai d’un de ses engins dans un décor ressemblant à des tranchées. On a vu cela il y a quelques jours dans le Miroir.

La mort de Guynemer vengée par un sous-lieutenant, De Fonck…

…Il a abattu Wisseman qui s’était vanté d’avoir eu l’As des As.

Une attaque allemande au sud de Courtecon, dans l’Aisne.

Elle a été repoussée par les troupes françaises. Courtecon est proche de Craonne, dans le secteur du Chemin des Dames. Complètement rasée pendant la Grande Guerre, elle n’a pas été reconstruite mais associée au village voisin Pancy devenue la commune de Pancy-Courtecon.

Un navire accompagnant les transports de troupes joue son rôle de protection.

En haut, le canon a réussi à faire exploser une mine immergée. En bas, les hommes observent la mer pour décoller éventuellement le périscope d’un sous-marin allemand.

Pour terminer, un brin d’humour !

Le curé pénètre dans son église par le trou ouvert dans un mur par un obus allemand. Cette scène se passe dans un petit village de la Meuse dont la censure militaire empêche de citer le nom ! Confidentiel Défense !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du mardi 26 octobre 1937.

Les journalistes du Miroir des Sports qui frisaient la dépression il y a peu de temps à cause des résultats des sportifs français très décevants vont aller mieux. Victoire des footballeurs contre la Suisse, des rugbymen pour le tournoi de l’Exposition et enfin, aujourd’hui, celle des basketteurs en finale du même Tournoi de l’Exposition face à la Lettonie 25-24 à Coubertin. Ce match fait la une du magazine.

En intérieur, une page pour célébrer cette victoire…

…et la traditionnelle photo de l’équipe nationale:

De G à D: Poulangeon, Hell, Prudhomme, Tolland, Mertz, Lesmayoux, Ronner, Boël, Cohu et Flouet.

Retour sur la victoire des Bleus en rugby en finale du Tournoi de l’Exposition.

Toto Desclaux lors de l’échange des fanions.

Une belle attitude de l’athlétique Celhay.

La routine a repris avec une journée du Challenge Du Manoir.

Une phase du match Racing-Bègles en haut à gauche, les Grenoblois en action à droite.
Les classements des deux poules:

La situation n’est pas encore décantée.

Une image insolite d’un entrainement au plaquage d’un attaquant adverse:

Ainsi se pratique l’entrainement chez nos « amis » britanniques.

Le cyclisme sur route. La saison se termine. Le Tour de Lombardie a vu la victoire d’Aldo Bini…

… et la défaite de Gino Bartali, grandement déçu par les événements de la course. Cela se lit sur son visage à l’arrivée.

Un Gino guère plan heureux quand il avait remporté le Tour du Piémont…

…félicité ici par un jeune admirateur.

La saison du Vel d’Hiv ne va pas tarder à reprendre.

Football. Championnat de France, 9ème journée. Les résultats:

L’OM a à nouveau été accroché, à domicile cette fois-ci par Excelsior Roubaix 1-1, ce qui permet à Sochaux et Sète de prendre le large.

Un image de ce match au Vélodrome:

Le gardien roubaisien Cabannes dégage le ballon que convoitait Mario Zatelli. Public nombreux dans la tribune Ganay sauf derrière les piliers… souvenirs souvenirs…

Aviation. Les succès de Mlle Jean Batten sur les raid: Londres-Buenos Aires; Angleterre-Australie-Nouvelle Zélande et Australie-Angleterre.

Sur l’aérodrome de Lymphe, l’aviatrice reçoit les acclamations du public et un bouquet de fleurs ! Lymphe, à quelques kilomètres des falaises de la Manche, au plus près de la mer pour raccourcir les distances et ne pas avoir besoin d’aller jusqu’à Londres.

La page de la gym pour tous:

3ème leçon… les Français vont-ils devenir sportifs grâce au Miroir des Sports ?

 

 

 

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JEU: une soirée à ne pas mettre le nez dehors chez MARIE avec EXPÉDITION ENDURANCE de T.I.M.E. STORIES (21 octobre)

Une nouvelle aventure de T.I.M.E. STORIES (le cinquième) et une découverte pour Théo qui appréciera le concept, à mi-chemin du jeu de rôle et du je de plateau.

EXPÉDITION ENDURANCE, une aventure qui se déroule en Antarctique sur un bateau pris dans les glaces à la fin de l’été. Il va falloir mettre de l’ordre à tout cela dans une histoire dans laquelle des interventions supra-normales semblent se produire.

Notre première tentative tourne vite court: la chaudière est en panne ce qui nous fait tomber immédiatement à 12 UT de survie… 12 UT rapidement utilisées.
Seconde tentative avec un second deck de cartes. Il faut dire que nous arrivons sur le bateau deux jours avant la première tentative ce qui permet de survivre plus longtemps avec la chaudière qui fonctionne encore.

Pas de grosses bagarres vu qu’il n’y a pas grand monde dans un désert glacé… ! Mon gros bourrin pas trop malin ne me sert pas à grand chose… pour l’instant.

Bilan, un second run plus long que le premier mais la même conclusion: un échec et Bob, notre chef qui gère les expéditions spatio-temporelles pas ravi de ce qui nous est arrivé. On pouvait s’en douter…

A suivre…

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108 POILUS de CADEROUSSE, 108 DESTINS… René CHARBONNEL

108 POILUS de CADEROUSSE, 108 DESTINS… René CHARBONNEL

108 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 108 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Vingt-neuvième nom de la liste: Charbonnel René Martial Gabriel.

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Première face du Monument.

René Charbonnel est venu au monde le 1er juillet 1899 à Caderousse. Il venait d’avoir 15 ans quand la guerre éclata, le 3 août 1914 et si les prévisions optimistes de beaucoup pensant que l’affaire serait vite réglée s’étaient concrétisées, jamais René ne se serait retrouvé embarqué dans cette aventure.

Il était le second d’une famille de 4 enfants. Ses parents s’étaient mariés à Vaison le 20 août 1896. Son père Paul Désiré Charbonnel était le fils d’un couple de paysans d’Orange. Il était venu exercer sa profession de maréchal-ferrant à Caderousse. Sa mère, Marie Albine Bernard, couturière, était originaire de Vaison. Il semble qu’elle avait un oncle installé à Caderousse ce qui explique la rencontre avec son futur mari.

Paul n’avait pas fait son service militaire. Né en 1871, il avait été réformé à l’âge de 20 ans pour une « déformation considérable du thorax », dixit le conseil de réforme. Au moment de la guerre, il aurait du être appelé. Il ne fit que quelques mois en 1916 à la caserne des Saphis de Tarascon puis on considéra qu’il était bien plus utile à la société en tant que maréchal-ferrant à Caderousse que dans une caserne. Des maréchaux-ferrrants l’armée en avait besoin certes, mais elle en avait de bien plus jeunes et valides sous la main.

Installé un premier temps rue Saint-Louis à Caderousse où ils eurent Hubert en 1897, Paul et Marie s’installèrent ensuite sur le cours de l’est, le cours Aristide Briand de nos jours. Le maréchal-ferrant pouvait ainsi développer son activité avec plus d’espace. C’est là que naquit Paul en 1899 puis Edouard et Denise en 1902. L’affaire semblait prospère puisque le père employait régulièrement des « domestiques », des ouvriers à domicile en quelque sorte: le jeune Valentin Rigaud en 1901, Hervé Granjeon de Suze(-la-Rousse) dans la Drôme et Marius Fréau de Sérignan en 1906, Marius Vidal de Mayres en Ardèche en 1911 pour ceux que les recensements ont retenu.

Le fratrie en 1911.

C’est donc chez son père qu’Hubert comme René apprirent le métier du travail du fer. Les fils durent tenir la maison quand le père s’absenta contraint et forcé à Tarascon chez les Saphis.

Que se passa-t-il donc qui fit que René devança l’appel et contracta un engagement de quatre ans le 29 janvier 1918 ? Un excès de patriotisme ou des problèmes familiaux ? A l’heure actuelle, c’est une question sans réponse. Toujours est-il qu’il rejoignit le 2ème Régiment de Dragons à Saint-Etienne le 1er février 1918. Il ne devait guère faire chaud dans le Forez lors de l’instruction. On peut penser qu’il se retrouva sur le front quelques mois après, au moment de la reprise de la guerre de mouvement.
Le 3 au 14 octobre 1918, les Dragons bivouaquent du côté de Wylder. C’est là-haut dans le nord, 10 kilomètres au sud de Dunkerque. Le 14, ils dorment 20 kilomètres plus à l’est, en Belgique, Boesinghe et Lizerne. Le front allemand cède et la victoire est proche. Mais René ne partage pas ces moments avec son régiment. Il est hospitalisé à l’hôpital mixte de Saint-Etienne où il décède de maladie le 12 octobre 1918. On pense immédiatement à la grippe espagnol qui faisait des ravages dans les troupes depuis quelques semaines. Sans certitude puisque les registres matricules n’en disent pas plus !

Pour l’heure, René Charbonnel est le plus jeune MPLF de Caderousse: 19 ans et 103 jours.

La fiche de René Martial Gabriel Charbonnel de Mémoire des Hommes

René Martial Gabriel Charbonnel, matricule 1082 classe 1919, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Charbonnel restant vivant à Orange (2 réponses)  et dans le Vaucluse, si un descendant indirect reconnaît cet ancêtre, qu’il n’hésite pas à se manifester pour compléter ou corriger cette petite biographie.

A suivre: Emile Chaume.

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°10 du 1er janvier 1917 (6/10)

Le numéro 10 de La Roulante, paru pour le Jour de l’An 1917 voit apparaître les premiers dessins de Bils, Claude Bils dont on a déjà parlé en ouvrant cette série. La roulante arrive, les tuyaux fumants et au bord du chemin, les hommes de corvée de soupe attendent pour ramener la nourriture au reste de la troupe.

On y retrouve d’autre dessins humoristiques…

…ou…

…une roulante un peu particulière !

Une poésie aux Poilus assez conventionnelle:

Pour le Jour de l’An, on fait la fête et si les Boches ne sont pas contents, on leur tape dessus. Très convenu, sans grand sous-entendu.

Un long texte à la manière d’une lettre à l’époque de la Convention et une comparaison avec ceux de Valmy.

Et les traditionnelles brèves, les Percos de la Roulante, moquant les Parlementaires à l’arrière,…

…les abréviations dont l’Administration Militaire est si friande et une perm. à Paris d’un rédacteur du journal.

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JEU: du nouveau chez SYLVAIN avec PAPER TALES (vendredi 13 octobre)

C’est donc chez Sylvain qu’on va découvrir une nouveauté intéressante avec un jeu de cartes, un jeu de deck à construire pour être le plus performant: PAPER TALES.

Un coffret original avec un titre qui n’apparaît que sur les côtés, ce qui n’est pas une mauvaise idée, vu que les jeux sont classés très souvent verticalement et que seule la tranche est visible.

Revenons à PAPER TALES qu’on peut apparenter à 7 WONDERS. Il s’agit de 5 decks (on était 5 avec Daniel et Marie, les parents indignes et Guillaume) qui tournent dans un premier temps et qui vont nous permettre de ramasser 5 personnages qui composeront nos armées (de 4 puis de 5), cela lors des 4 tours de la partie. La suite est composée de la construction des armées, de la prise de ressources, des batailles, de la construction des bâtiments avant que ne disparaissent les personnages les plus âgés. Car à ce jeu, les personnages vieillissent vite et disparaissent pour laisser la place à de plus jeunes, dura lex sed lex !

Matériel minimaliste mais jeu un maximum interactif. Car on peut aussi prendre des cartes, non pour s’en servir mais pour empêcher les autres d’en faire quelque chose.

Je mise sur les combats qui peuvent rapporter jusqu’à 24 PV mais tombé à côté de Guillaume, je ne parviens pas à être suffisamment armé et je perds 3 batailles/4. Par contre, quatre victoires contre Daniel. Car comme chez 7 WONDERS, les combats n’opposent que les voisins immédiats. Sylvain, connaisseur du jeu remporte de peu cette manche devant Guillaume et Marie.

Partie équilibrée que Guillaume souhaite doubler immédiatement, ce qui est une bonne idée.

Changement de l’ordre des joueurs autour de la table et donc, c’est parti pour une partie d’une bonne heure, contrairement aux 30 minutes que prévoit le concepteur du jeu.

Je laisse tomber les combats sur le premier tour pour économiser et me payer la carte des gypses avec 5 sous. A partir de là, tout s’enchaîne pour le mieux et je peux construire 2 autres bâtiments définitifs en 2 tours et un dernier inachevé au 4ème.

Les combats deviennent plus intéressants par la suite, les entrées d’argent et de PV également et je me retrouve devant après le décompte final.

Une bonne soirée et une constatation: il est toujours bon de découvrir des nouveautés. Sylvain avait aussi en stock 18 MINUTES POUR UN EMPIRE, extension de 8 MINUTES POUR UN EMPIRE !

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