(JOUR 672 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLITS)
Sur la couverture de ce numéro, une discussion entre 2 militaires britanniques s’entretenant avec un homme, un général turc, chef des Senoussis, fait prisonnier dans l’ouest de l’Egypte et dont on voit des traces de sang sur le pantalon après une blessure au bras. Les Senoussis sont des peuplades libyennes et soudanaises, plus ou moins alliées avec les ottomans et qui combattirent de tout temps les envahisseurs européens, qu’ils soient italiens ou allemands. Ils obtinrent la reconnaissance des Nations Unies en 1949 qui permit la création d’un état libyen et du Soudan.
Comme cela arrive dans Sur le Vif depuis plusieurs semaines, la rédaction du magazine fait dans le pédagogique en éditant des planches dessinées expliquant des armes et des situations militaires. Voyons ce que nous réserve ce numéro:
La transformation d’un modeste cargo en navire pirate allemand. Un peu scénario de film de guerre à 4 sous.
Le principe des gros ballons d’observation, une saucisse comme le dit Sur le Vif. Dans la nacelle, un ou deux observateurs qui communiquent les informations à l’état-major au sol. Vous verrez dans la numéro du Miroir de demain, dimanche 4 juin 1916, deux vues très parlantes sur ce sujet.
Quelques exemples des organisations défensives mises en place par les troupes françaises sur le front.
Un gros canon de 420 monté sur rail pour bombarder les lignes ennemies. Les belligérants font de plus en plus dans le gigantisme des pièces d’artillerie. Celle-ci envoie des explosifs de 800 kilos !
Enfin, une planche des insignes des unités françaises. Pour collectionneurs !
En parlant d’insignes, en voici une, non répertoriée, sur le bras de ce Poilu…
qui indique qu’il a déjà été blessé au feu. Insigne originale, certainement recherchée par les collectionneurs.
Sur le front des Flandres, du matériel militaire (des barbelés) récupéré aux Allemands:
Une autre vue de la remise du drapeau au Premier Groupe d’Aviation avec comme porte-drapeau le très médiatique Guynemer:
C’est cette même cérémonie qui avait fait la une de La Guerre Photographiée d’hier:
Dans une église en ruine, le curé vient tout de même se recueillir.
Image d’Epinal assez réussie, faut-il avouer !
Une dernière vue extraite d’une page de photos diverses.
Une colonne de camions automobiles transportant des munitions vers le front. Bien que rien dans la légende ne le dise, on peut penser qu’il s’agit du ravitaillement de Verdun par la Voie Sacrée. Mais cette appellation n’est pas encore entrée dans le vocabulaire héroïque. Tout comme les taxis de la Marne 2 ans auparavant !