Pas de croquettes, pas de cacas, pas de bruits….
…juste un peu d’eau quand il pleut !
Toutefois, les innombrables chats de la voisine ne l’ont pas encore aperçu !
Pas de croquettes, pas de cacas, pas de bruits….
…juste un peu d’eau quand il pleut !
Toutefois, les innombrables chats de la voisine ne l’ont pas encore aperçu !
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Adeptes de sciences occultes, vous allez être déçus…. C’était seulement une toute petite araignée toute blanche…
…venue construire sa toile en quelques minutes entre le tilleul et le sol.
Une toile XXL vous pouvez me croire… aperçue un peu par hasard au détour d’un regard dans la lumière du projecteur du jardin ! Heureusement pour nous deux !
Un autre faisceau de lumière et un autre hasard m’ont permis de sortir cette autre photo…
Au matin, la toile et la dame blanche avaient disparu… L’appareil photo a la preuve que nous n’avions pas rêvé !
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Une carte postale ancienne partie d’Orange en 1908. On y voit le cours Aristide Briand, à l’époque le cours du levant, vers la poste.
Le photographe n’est pas passé inaperçu. Il a attiré les hommes et les femmes au fond et une nuée de gamins au premier plan.
Y avait-il mon grand-père Gabriel, toujours attiré quand apparaissait un objection photographique ? Agé de sept ans à l’époque, il pourrait y avoir été mais la rue Pied Gaillard n’est tout de même pas à côté !
Mais le papé et son âne sont vraiment typiques.
Pour les profanes, il ne s’agit pas d’un âne de course mais la marque du photographe, pas le plus judicieusement placée !
Classé dans CADEROUSSE, Photographie
En 2017, on a connu un épisode de pénurie de beurre due à un concours de circonstances: une diminution de la production par les vaches insuffisamment nourries par un manque de fourrage et une demande mondiale de beurre en pleine expansion. Conclusion: quelques rayons de grandes surfaces vide.
Rien à voir avec ce qui se passa et 1940.
La France vaincue vit sous le joug allemand, la guerre-éclair et la défaite ont désorganisé l’économie. Conclusion plus dramatique: tout manque dans les rayons des épiceries et bientôt apparaissent les tickets de rationnement qui ne disparaîtront que longtemps après-guerre.
Cette petit photo, 6cm sur 4,5cm, trouvée dans un album nous renvoie à cette époque et à cette crise.
Dans une rue de Privas, préfecture de l’Ardèche, près d’un local municipal ou départemental, une queue de ménagères s’est formée. Quelques hommes les accompagnent. A la vue des tenues, nous sommes à l’automne 1940. Au dos de la photo, cette inscription:
« La queue pour le beurre- Privas 1940 ».
Le beurre comme bien d’autres produits de base manque. Les pouvoirs publics doivent organiser des distributions contrôlées pour éviter les bousculades ou le marché noir. Les Français commencent à comprendre que la défaite militaire du pays va grandement impacter leur vie quotidienne. Cela durera plus d’un septennat ! Une éternité !
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(JOUR 1238 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
On nous présente une image exceptionnelle en cette couverture du Miroir du 23 décembre: le départ d’une bombe larguée par un aéroplane. Ce pourrait l’être si on n’avait pas trafiqué d’une manière trop flagrante de visage de l’aviateur au premier plan. Dommage ! Un visage moins net aurait été plus réaliste.
Par contre, ces photos aériennes ci-dessous…
…n’ont rien à envier au Google Maps actuel. En haut, on y voit la vallée du Jourdain et en bas, les lieux saints de Jérusalem.
Quant à cette attaque de tanks en Cambrésis, elle est remarquable de précision.
En zoomant sur les zones où apparaissent des chars d’assaut, des tanks,…
…on voit très bien les gros engins dans le no-man’s-land entre les deux lignes de tranchées opposées.
Ci-dessous, l’inventeur des tanks, le Britannique sir William Tritton.
Après cette attaque britannique, le résultat au sol avec ce village détruit (en haut) et…
…un char pris dans la boue en bas, ce char ayant perdu sa chenille gauche, le bloquant totalement.
Pour en revenir à la Palestine, les Turcs sont en passe d’être chassés par le Corps Expéditionnaire Britannique soutenu par quelques unités françaises. Le Miroir se fait un plaisir de rappeler la visite de Guillaume II en Terre-Sainte en 1898 dont les pas ont été immortalisés à l’époque…
… par un photographe arménien Ghrabid Karkoryane. C’était avant le Génocide et les photographes arméniens étaient en pointe dans ce domaine et avaient les faveurs des dirigeants ottomans.
Les photos traditionnelles du fret italien avec ces deux vues sur une page:
En haut, une route de montagne tenue par les Alpini et en bas, un barrage de barbelés sur le Brenda.
Enfin la situation en Russie et la Révolution bolchévique.
On voit enfin le visage (certes de profil) des dirigeants: à gauche Lénine et à droite Trotsky haranguant la foule avant une manifestation pacifiste à Petrograd.
Lesquels Bolcheviks ont commencé à faire disparaître les traces de l’ancien régime impérial.
Ici une statue de la Grande Catherine, impératrice de Russie de 1762 à 1796, a été recouverte, bien longtemps avant que ne sévisse Christo !
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107 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre… et 16 oubliés: 122 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.
Dix-septième nom de la liste: Brémond Isidore Marius Sylvestre.
Première face du Monument.
Isidore Brémond, c’est pour moi ce fier Cuirassier posant pour la postérité en tenue d’apparat sur cette magnifique photo de la tombe familiale, à côté de la chapelle, au cimetière de Caderousse.
Pour la postérité puisque si Isidore n’était pas mort à la guerre, la photo dormirait au fond d’un placard ou d’une boîte à chaussures et aurait fini sur un vide-grenier comme tant d’autres ou… plus tristement dans une déchetterie ou une cheminée et la mémoire de son inspirateur avec. La revanche d’une mort précoce sur les vivants.
Elle a été prise entre le 1er octobre 1910 et le 24 septembre 1911, dates prenant lesquelles Isidore Brémond fit ses classes, au 10ème Régiment de Cuirassiers à Lyon. Une photo de studio que l’on doit à un photographe lyonnais ou orangeois… peut-être Lang de Montélimar qui avait une succursale en Vaucluse ? Jamais exposée au soleil puisque la tombe est orientée vers le nord, elle ne fait ces 100 ans !
Isidore avait alors un peu plus de 20 ans. Né le 31 décembre 1888 à Caderousse (d’où son troisième prénom Sylvestre !), il était le fils de Gabriel Marius Brémond et de Marie Claire Roche, nés tout deux à Caderousse en 1857. Un fermier à Gabin puis à l’île du Colombier, certainement plus aisé que la moyenne des paysans du coin, comme vont nous le prouver les extraits des recensements suivants.
Le recensement de 1891.
Le premier enfant des jeunes mariés Gabriel et Marie-Claire sera Gabriel François, venu au monde en 1881, 16 mois après les noces, le 21 janvier 1880. Malheureusement le bébé ne vivra que 7 mois. Avant la naissance d’Isidore, le seul garçon de la fratrie, 2 filles le précèderont Clarisse née en 1882 prénommée comme sa mère sur quelques pièces officielles et Marie-Jeanne née en 1885. Suivront Isidore puis Gabrielle en 1901, encore une fille !
On voit que le père emploie 2 domestiques dans la ferme de l’île, les jeunes Paul Revire et Auguste Durand, loin d’être majeurs.
En 1906, Isidore apparaît bien sur le recensement avec ses soeurs. L’aînée doit avoir quitté le foyer, certainement mariée. Par contre le nombre de domestiques a enflé pour seconder le père dans la gestion du domaine de l’île du Colombier. Pas moins de 4: Jean Pécoul âgé de 45 ans, François Coste, un gardois de Bagnols-sur-Cèze âgé de 26 ans et 2 jeunes frères, Joseph et Louis Mondan respectivement âgés de 18 et 14 ans. Ce devait donner une belle tablée, le soir venu, après une journée aux champs !
On reparlera de Joseph et Louis Mondan quand on évoquera la mémoire du Poilu André Paul Mondan, leur frère, lui aussi Mort pour la France. L’un et l’autre feront la Grande Guerre.
En 1911, Isidore n’est pas recensée à Caderousse. Pour cause, il était sous les drapeaux du côté de Lyon. Trois domestiques travaillent pour le père: Jean Revire, un berger venu de Mornas, Louis Mondan dont on a déjà parlé et Gabriel Gromelle âgé de 18 ans.
Parti de l’armée fin 1911, Isidore sera donc rappelé comme bon nombre de jeunes et moins jeunes, en août 1914. Mais pas chez les Cuirassiers à Lyon mais chez les artilleurs à Orange.
On le retrouve donc second canonnier conducteur au 55 ème Régiment d’Artillerie, conducteur puisqu’il a une certaine connaissance des chevaux. Ce régiment combat sur la Marne puis sur le front de Verdun, à l’automne 1914. Les batteries soutiennent l’infanterie dans le secteur d’Avocourt, non loin de la butte de Vauquois. C’est dans ce secteur que décédera Ernest Aubépart en mars 1915.
Pour Isidore, ce sera un peu plus au sud, à l’hôpital de Neufchâteau, le 29 novembre 1914. Il y avait été évacué, atteint d’une maladie grave imputable au service, sans qu’on en sache plus. On n’est pas encore à l’époque de la grippe espagnole mais des infections pulmonaires, la tuberculose commençaient à faire des ravages, aggravées par la promiscuité et l’hygiène très relative des hommes.
Isidore Marius Sylvestre Bromont avait 26 ans et encore toute la vie devant lui.
Fiche Matricule de Mémoire des Hommes.
Isidore Marius Sylvestre Brémond, matricule 341 classe 1908, bureau de recrutement d’Avignon pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Même si le patronyme Brémond n’apparaît plus à Caderousse, la présence d’une tombe entretenue dans le cimetière de Caderousse et celle de ce patronyme dans le Vaucluse laissent à penser qu’un descendant, petit neveu ou petite nièce pourrait nous parler de son ancêtre. Si cela est le cas, qu’il (ou elle) ne se gène pas pour réagir, surtout s’il (u elle) possède quelques photos ou documents.
La plaque complète sur ce caveau au cimetière de Caderousse.
A suivre: Joseph Bresset.
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(JOUR 819 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Le roi Constantin s’adresse aux troupes de l’Entente. Il change de discours pour l’occasion ce qui est monnaie courante pour lui. La Grèce est au bord de la guerre civile entre monarchistes plutôt favorables aux Allemands et Vénizélistes (les supporter du premier ministre Elefthénios Vénizélos) favorables aux Alliés.
D’autres vues de cette situation grecque:
Les Vénizélistes sont acclamés par la foule de Salonique tandis qu’une…
…garnison grecque de Cavalla qui s’est rendue aux germano-bulgares est reçue triomphalement en amie à Berlin.
Quelques autres vues de cette revue:
des tranchées, des boyaux et des troupes qui progressent, le ravitaillement qui arrive aux troupes en attente.
Une immense marmite créée par un obus de 400. On a vu la semaine passée un obus n’ayant pas explosé… quand cela se produit, les dégâts sont considérables.
En double page centrale, l’explosion d’un obus, au loin, près du fort de Souville dans le secteur de Verdun. Des troupes fraîches attendent de monter en ligne.
Un exceptionnel instantané, celui du départ d’une torpille aérienne de 40 kilos partant des lignes françaises.
La page aviation:
Le Guynemer anglais, Ball, présente ses trophées de guerre. Il en est à 29 victoires.
Des aviateurs américains en France posent devant leur appareil. Ont posé plutôt car 3 d’entre eux ont perdu la vie depuis le cliché. Il s’agit de Rockwell, Norman Prince et Victor Chapman. La guerre est terrible.
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(JOUR 734 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sur le Vif vient de passer à 20 centimes. Mes anciens vont cesser de l’acheter après ce numéro. On retrouvera d’autres numéros de ce titre à la rentrée, les marchés des dimanches matins en proposant quelquefois !
Paysage de tranchées allemandes bouleversées après leur conquête.
Les chevaux de frise n’ont pas résisté aux tirs de l’artillerie.
Toujours des destructions dans des villages français.
Artillerie alpine en Alsace, unité que le grand-oncle Séraphin est sur le point de rejoindre.
Une image originale du contre-torpilleur La Fourche avant qu’il ne soit coulé en 3 minutes par une torpille dans le canal d’Outrante (entre le talon de la botte italienne et l’Albanie). Cette attaque a fait 1 mort et 17 disparus le 23 juin 1916.
Tirs d’artillerie certainement à Verdun, des tirs de 75.
Chasseurs au repos près de leurs abris.
Tout ce qu’il reste d’une usine jadis prospère et incendiée.
Enfin une série de 6 vues sur le 14 juillet dernier à Paris:
Le défilé des troupes.
Des canons de 75 ont tous les honneurs.
Les troupes étrangères aussi, ici des Britanniques hindous.
La visite du Président Poincaré aux familles de MPLF.
Concert de l’actrice Mlle Félia Lithine chantant la Marseillaise aux Tuileries.
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