(JOUR 1533 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Un calvaire sur lequel les Allemands ont inscrit cette phrase au moment de leur offensive de fin mars 1918. En effet, en ce lieu, on est à 140 km de Rouen. Si près, si loin… L’offensive visant à encercler Paris, comme en 1871 fit long feu et les troupes allemandes sont en plein retrait depuis fin juillet.
En Orient, la guerre est finie. Les Bulgares ont demandé un armistice. Ci-dessus, les lieux de pouvoir où le roi de Bulgarie a imaginé cette sortie de la guerre. Ci-dessous, les plénipotentiaires bulgares qui ont participé aux négociations ayant précédé le cessez-le-feu.
La guerre continue en Palestine où les Turcs refusent devant les Britanniques.
Parmi les troupes britanniques, des cavaliers venus des Indes.
Partout sur le front occidental les Allemands sont en déroute, une déroute à l’Allemande, organisée et disciplinée !
Les Belges, la vaillante armée belge comme on le disait à l’époque, libèrent leur pays, Dixmude, dans un paysage bouleversé.
Du Nord à L’Aisne, les Britanniques avancent, libérant des territoires français si longtemps occupés.
Partout des destructions comme on voit sur cette double page centrale avec pas moins de 16 villes en ruines.
Du 2 juillet au 3 octobre ont été libérées… Chatea-Thierry, Soissons, Montdidier, Albert, Roye, Bapaume, Noyon, Péronne, Chauny, Ham, Saint-Mihiel, Varennes, Dixmude, Saint-Quentin, Argentifères, Lens.
Partout des ruines…!
Dans leur avancés, les alliés des Français récupèrent du matériel comme ici des canons en nombre.
Sauf quand les Allemands arrivent à détruire leurs dépôts d’armements.
Des prisonniers allemands pour qui la guerre est finie.
Les Américains progressent en Argonne.