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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 1er juillet 1918

(JOUR 1429 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro de J’ai vu, la bataille de Paris qui pourrait avoir lieu et la nomination du général Guillaumat (65 ans) comme chef des Armées de Paris ou la seconde bataille de la Marne en lieu et place du général Dubai (69 ans). Avec de tels âges, il ne faut pas s’attendre à ce que la stratégie militaire soit innovante.

Il faut dire (et on en a déjà parlé) que les Allemands sont aux portes de Paris, à Château-Thierry. Comme on le voit sur cette carte, la situation du front les avantage plutôt et défavorise des Alliés.

Scène de guerre:

Un voltigeur et un grenadier à l’assaut d’une mitrailleuse.

En Italie aussi, les Autrichiens ont essayé d’enfoncer la ligne de défense des Italiens avec leurs alliés en Vénétie mais ont échoué.

Des hommes en bataille non pas contre des ennemis mais pour tenter de dominer l’envol d’un ballon captif d’observation.

Et cela ne semble pas aller tout seul !

Double page centrale pour montrer l’état d’avancement des travaux  d’aménagement d’un réfrigérateur géant à Gièvres (Loir et Cher) par les Américains avec la participation de Chinois, d’Annamites, d’Espagnols, d’Africains. Cette installation permettra de ravitailler en viande fraiche les troupes américaines sur le front. A Gièvres était installé un immense camp américain pendant la guerre dont il ne reste que l’entrepôt des Alcools et l’aérodrome de Romorantin.

La page sportive de J’ai vu pour finir.

Le Belge Philippe Thys remporte la classique cycliste Tours-Paris. Mais pourquoi n’est-il pas mobilisé ? Thys a toujours affirmé qu’il est le véritable inventeur du Maillot Jaune dans le Tour alors qu’il est admis que c’est plutôt Eugène Christophe qui fut le précurseur.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 31 mars 1918

(JOUR 1337 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les troupes américaines montent aux tranchées. Elles passent sous un arc-de-triomphe végétal surmonté d’un panneau indiquant WELCOME. Bienvenue aux enfers !

Le traité de Brest-Litovsk a été signé le 3 mars dernier entre Allemands et Soviétiques. Les échanges de prisonniers peuvent commencer.

Pour les Allemands libérés, c’est un rapide séjour vers l’ouest qui est à l’ordre du jour !

La lutte anti-sous-marine continue et on teste des filets contre ses bâtiments , filets maintenus à la surface par des flotteurs.

Les femmes de pêcheurs sont employés à cette tache. Les filets seront perfectionnés puisque monté en acier plus tard.

On nous a parlé de Gothas allemands, ces nouveaux avions de bombardement qui ont manoeuvré au dessus de Paris. Cette page nous montre que ces avions sont la copieux Handly-Page, un avion britannique.

Cet homme, observateur pour l’artillerie, a été pris en photo à 600 mètres du sol.

La page centrale est consacrée à l’explosion d’un dépôt de grenades à la Courneuve, en banlieue nord de Paris.

Cette explosion n’est pas passée inaperçue dans la capitale française puisque la déflagration a été entendue à plus de 65 kilomètres du point zéro. Cette catastrophe s’est déroulée le 15 mars 1918 et pas moins de 38 000 000 de grenades sont été soufflées. 15 ouvriers ont été tués et environ 1 500 personnes ont été blessés à titres divers suite à cette explosion. On remarque l’important cratère creusé par le « boum » initial.

On innove toujours à la guerre.

En haut, les Britanniques inaugurent une manière de transporter les obus du dépôt au canon. Deux hommes transportent ainsi sans problème des charges très lourdes.

En bas, c’est la nouvelle tenue des soldats chargés de lancer des liquides enflammés sur les tranchées ennemies qui est testée. Sans garantie pour l’instant de ne pas être brûlé vif en cas de retour de flamme.

Les drapeaux de la nouvelle république indépendante d’Ukraine .

La récréation durera jusqu’à la fin du conflit soviet-polonais en 1920 et la création de la République Socialiste Soviétique d’Ukraine.

La visite du Roi Victor-Emmanuel sur le front italien pour féliciter les troupes françaises vainqueurs sur le Mont-Tomba.

Le front italien est sauvé.

Pour terminer, une vue du vapeur civil espagnol « Igötz Mendi » échoué tout près de la côte danoise…

…après une attaque du corsaire allemand  » Wolf » qui sévit sur les mers et océans du monde entier  pendant longtemps en coulant environ douze navires avant d’être mis hors d’état de nuire. A noter que les équipages des cargos coulés étaient récupérés par le corsaire allemand.

 

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 16 mars 1918

 (JOUR 1322 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, l’Empereur du Japon, le Mikado et sa femme, l’Impératrice Sadako. Ce sont nos alliés même si le Japon n’enverra pas de troupes combattantes.
Un peu de colombophilie avec cette nuée de pigeons…

…autour d’un colombier militaire et l’homme chargé de s’occuper des volatiles.

Ici, un observatoire d’artillerie dont on ne peut pas dire que la discrétion soit la principale qualité de cette construction bizarroïde.

On attend toujours la future offensive allemande annoncée par les Allemands eux-mêmes pour bientôt.

En attendant, on nous présente ce qu’il advint en 1917 lors d’une attaque similaire qui fit de nombreux prisonniers dans les rangs allemands.

Dans les Dolomites, c’est toujours et plus que jamais l’hiver…

…ce qui donne de beaux clichés de paysages enneigés.

A la Sorbonne se tient le 47ème anniversaire de la Protestation de l’Alsace et de la Lorraine.

Daté du 1er mars pour se remémorer la protestation des Alsaciens et Lorrains au moment de l’annexion des deux provinces par le Reich en 1871.

Les colonies allemandes en noir foncé…

…sur cette carte de l’Afrique. Le Togo, le Cameroun, le Sud-Ouest africain et la Tanzanie ont vu les Allemands chassés des lieux par les troupes alliées.

En Méditerranée, un ballon d’observation qui accompagne des bateaux alliés.

Il faut dire que les eaux de la Mare Nostrum sont infestées d’u-boats allemands qui agressent les convois civils et militaires.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 17 février 1918

(JOUR 1295 -petite remise à jour du compteur- DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Numéro riche et diversifié. En première page, on voit un observateur allemand dans un ballon captif avec un fusil-mitrailleur sensé éloigner d’éventuels prédateurs aériens.

A Lens, des canons canadiens camouflés mais redoutables.

En Palestine, si Jérusalem a été prise, la guerre continue plus au nord:

en haut, un train de munitions turcs a été pulvérisé et en bas les blessés britanniques sont évacués à dos de chameaux.

Plus loin, cet autre train ottoman a été pris par les Anglais….

…qui paradent fièrement.

Non loin de là, à Salonique, des réfugiés macédoniens ont fui leur pays en proie à la guerre et sont abrités dans une mosquée.

On continue de tester les nouveaux chars. Après l’échec cuisant des premières expériences, le magazine explique au lectorat que désormais tout semble être rentré dans l’ordre, que les essais sont concluants et que bientôt leur utilisation lors des combats changera le cours de la guerre… ce qui finalement n’est pas si faux que cela !

Même en marche arrière comme sur cette dernière vue, le char se sort des pièges des tranchées.

En Irlande, de nouvelles élections vont avoir lieu, occasion par le partie indépendantiste irlandais, le Sinn Fein de sortir à nouveau dans les rues pour manifester contre l’occupant anglais.

On ne sait pas trop de quoi sera fait l’avenir de l’Irlande, comme on se demande ce que vont devenir les soldats serbes partis  combattre sur le front russe. Le rapatriement ? l’enrôlement dans l’Armée Rouge ou le Goulag ?

Un petit mémorial a été construit à l’entrée du boyau dans lequel est tombé le premier officier américain combattant sour l’uniforme US.

Ce D.H. Harden n’a été que blessé mais l’abri porte maintint son nom.

On encapuchonne les monuments historiques ici et là pour éviter des destructions rédhibitoires.

Même à Paris voit-on où des canons à longue portée allemand peuvent causer des dégâts.

Pour terminer, un dessin du procès de Bolo pour intelligence avec l’ennemi.

Dessin car les photos étaient interdites dans la salle d’audience. Comecon en a parlé il y a peu, le défenseur de Bolo Pacha ne pourra éviter la peine capitale.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 2 décembre 1917

  (JOUR 1217 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On l’avait dit hier dans J’ai vu, l’intervention française en Italie fait la une du Miroir. Cette photographie retouchée montre des Italiennes distribuant des cigarettes aux Poilus français sur le quai d’une gare en Lombardie. Certainement exact pour les objectifs de la presse officielle.

Ces troupes françaises (on parle ici de franco-anglais) arrivant en Italie par Vintimille.

Assez surprenant puisque le gros des troupes passa par le Montgenèvre ou le tunnel du Fréjus, en arrivant du nord et de l’est de la France mais peut-être quelques unités furent détournées vers le sud pour dégorger les cols alpins et pour faire de beaux clichés.

Le train joua un rôle important dans cette migration d’unités françaises vers l’Italie…

…les véhicules hippomobiles aussi mais les troupes durent aussi marcher pour assurer les liaisons comme le franchissement du col du Mont-Genèvre.

Lesquelles troupes pédestres défilèrent devant l’obélisque célébrant la campagne de Napoléon la Grand en Italie, construite en 1802.

Dans ces vues peu évidentes, on nous dit que les premières troupes françaises et bien sûr les chefs sont arrivées sur le front autrichien.

La guerre dans le désert maintenant avec les Turcs en débandade devant les Britanniques (et quelques Français).

On voit ci-dessus une caravane de blessés dans le désert et…

…une ambulance bien garnie.

On a parlé récemment du raid de Zeppelin qui fit des dégâts mais connut quelques pertes. Le L-49 tombé près de Serqueux près de Bourbonne-les-Eaux, à l’arrière du front des Vosges est cours de démantèlement…

…pour être rebâti et exposé aux Invalides.

Autre destruction et réparation, ce navire de guerre français, le Kouang-Si atteint d’une torpille  et qui a miraculeusement évité le naufrage est en cale bientôt sèche pour quelque temps.

Double page centrale avec des prisonniers allemands faits par les Anglais dans leur secteur de Cambrai.

Les grosses « saucisses » d’observation toujours aussi spectaculaires.

Celle-ci est emmenée au large par un remorqueur pour veiller sur une portion de côte. Les observateurs montent à la nacelle ci-dessus puis en descendent ci-dessous.

Les sous-marins allemands sont épiés.

Pour terminer,  une vue du théâtre Passaief à Petrograd après un bombardement allemand (mais le Miroir n’en est pas certain)…

…incendie qui a causé la mort de nombreux soldats et pompiers venus combattre les flammes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 13 octobre 1917

(JOUR 1168 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une ébauche d’armée polonaise en France va recevoir un drapeau polonais aux Invalides.

En 1914, la Pologne n’existe plus. Le territoire est inclus dans le Reich, l’Empire Austro-hongrois et l’Empire russe. Si bien que l’on va retrouver des Polonais se battant contre d’autres Polonais sur le front de l’Est mais aussi sur le front occidental où la diaspora polonais du Nord de la France combat dans l’armée française avec en face des Polonais enrôlés dans l’Armée allemande. cela se produira en Artois et dans les Flandres. En 1917, va se reconstituer une armée polonaise libre qui voit dans la chute des empires centraux l’opportunité de création d’un état polonais.

On a vu un gros ballon « Eléphant » dans le dernier Miroir. Voilà comment se termine souvent l’observation des lignes ennemies quand surviennent les avions adverses.

La lente descente en parachute.

C’est la guerre mais les exploits civils aériens continuent.

Ainsi le capitaine Laureati a-t-il réussi un raid sans escale entre Turin et Londres. Il est fêté par les aviateurs britanniques et des compatriotes italiens.

La double page centrale est un hommage à Georges Guynemer.

Il s’agit d’un dessin représentant les spectateurs de cette séance de cinématographie éplorés quand le visage de l’As des As apparaît sur l’écran. Une scène faisant très « image d’Epinal » !

Aux Etats-Unis, l’enrôlement des troupes continue. 

C’est le président Wilson qui dirige cette manifestation en faveur de l’engagement de volontaires.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 7 octobre 1917

(JOUR 1161 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Guynemer est aussi à la une de ce Miroir du 7 octobre 1917. Il s’agit de la dernière photo de l’As des As datant du 9 septembre alors qu’il a trouvé la mort le 11.

L’une des vues les plus connues de Georges Guynemer…

Les prémices de la guerre civile en Russie entre Blancs et Rouges.

Un militant maximaliste (Bolchevik) est fusillé sur le front russe pour propagande demandant aux autres de déserter. Nous sommes à quelques jours de la révolution d’Octobre.

Les Russes reculent devant les Allemands. Ils pratiquent la politique de la terre brûlée en détruisant les lieux qui pourraient bénéficier à leurs ennemis.

Dépôts, ponts, souterrains sautent avant le départ des Russes.

Près de Verdun, dans le secteur de Mort-Homme, le sous-terrain du Kronprinz où furent pris 900 Allemands.

Non loin de Varennes, ce lieu est visible au public de nos jours.

Le front d’Orient. Sous perfusion car dépendant des transports maritimes en Méditerranée, entre Marseille-Toulon et Salonique, ce lien doit être protégé et les navires de guerre patrouillent dans ce secteur.

Ici un destroyer s’apprête à emprunter le canal de Corinthe en Grèce, raccourci qui évite les dangereux caps du sud du Péloponnèse où les sous-marins allemands rodent. Sur la seconde vue, dans le canal au moment de passer sous la ligne de chemin de fer.

Les Canadiens ont avancé du côté de Lens. Ils découvrent les défenses construites par les Allemands dans ce secteur.

L’essai d’un ballon d’observation d’un nouveau type. Véritable « saucisse » volante,…

…les Poilus l’ont surnommé fort justement « l’Eléphant ». Est-elle pour autant suffisamment résistante à de possibles attaques d’aéronefs allemands ?

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 12 août 1917

(JOUR 1106 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Quelques vues du secteur canadien. Ici, des brancardiers emmènent vers l’ambulance un civil blessé par un obus allemand tiré sur le village.

Autre vue de ce secteur avec des hommes dans un cratère de mine…

et d’autres faisant leur toilette dans une flaque d’eau retenue dans un trou. Bonjour, les épidémies !

Insolite: un imposant tronc d’arbre mort servait de poste d’observation aux Allemands.

Ingénieux mais terriblement dangereux si les adversaires découvrent le stratagème.

Un vue qui date quelque peu:

On y voit Cesare Battisti emmené par les Autrichiens vers le lieu de son exécution. Ce député socialiste et partisan de l’irrédentisme, le regroupement en une seule nation de tous les territoires parlant italien fut pendu par les Autrichiens. C’était le 12 juillet 1916… 13 mois avant la publication de ce document ! Pas des nouvelles fraîches !

Pour terminer, une vue d’un sous-marin allemand achevant de se consumer après qu’il ait été détruit par son équipage.

Il s’était en effet échoué près de Calais et ne pouvait être secouru d’aucune façon.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 17 juin 1917

(JOUR 1050 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Marat assassiné dans son bain par Charlotte Corday le 13 juillet 1793 ? Non un soldat et son chien blessés par la même balle ! Image larmoyante et totalement montée !

Ce numéro du Miroir, à la différence du précédent, va nous faire voyager à travers le monde.

En Russie tout d’abord.

Retour sur les festivités de Petrograd du 1er mai dernier.

La foule sur le Champ de Mars, on l’a lu abondamment la semaine dernière et le témoignage d’un Poilu russe ayant perdu un bras. Ressemblant à Lenine, il appelle à continuer la guerre. Pas sûr !

Aux Etats-Unis ensuite.

Plusieurs pages sur ce sujet.

Une base pour l’entraînement des futurs aviateurs a été ouverte à Plattsburgh, dans l’Etat de New York, non loin d eta frontière canadienne. L’ébauche du futur aéroport de Plattsburgh.

Du personnel de santé américain arrive à Londres, en haut. En bas, des ambulancières défilent devant le Président Wilson.

La conscription n’existant pas en Amérique, les hommes, à l’instar des Britanniques au début de la guerre, sont enrôlés volontaires. Il faut battre le pavé pour en trouver. Ci-dessus un Peau-Rouge harangue les Yankees en les incitant à rejoindre l’Armée.

Un première unité française a rejoint le front français. Il y reçoit la bannière étoilée envoyée par Wilson.

La Grèce maintenant.

Les supporters du Premier Ministre Elefhéros Venizélos prêtent serment au drapeau, le 20 mai à Argostoli.

La Grèce toujours au bord d’une guerre civile doublant la guerre contre Allemands et Bulgares.

En Italie enfin.

Deux vues du front italien, du côté des Dolomites.

En haut, le bombardement du Monte Santo par les troupes alpines italiennes. En bas, des volontaires italiens (arditi) près à attaquer (peut-être).

Un peu de front français pour terminer.

Le Miroir se gargarise après la destruction d’un point d’observation allemand par l’artillerie franco-britannique. On dirait pourtant qu’il s’agisse d’un château ancien. Un acte de barbarisme gratuit ?

Une avancée de chars d’assaut avec cette originale photo prise depuis l’ouverture d’un char et montrant un char voisin.

Pour finir, le travail d’un observateur depuis sa nacelle suspendue à un ballon captif. Ce à quoi il faut veiller:

Noter ses observations sur les cartes et les transmettre, mais aussi…

…veiller à ce que le parachute soit fin prêt à servir. Un Taube peut surgir à tout moment !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 juin 1917

 (JOUR 1043 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une vue qui date d’un bon mois en arrière. Le 1er Mai, le Ministre Russe de la Guerre, Kerensky, leader de la Révolution de Février s’adresse aux ouvriers sur le Champ de Mars à Petrograd. On nous dit que par moins de 90 tribunes ont été édifiées pour permettre aux tribuns de s’exprimer. Mais qui doit pouvoir l’entendre dans ces conditions.
Car il est vrai que la place est noire de monde:

Au même endroit que Kerensky, c’est un ministre français, Albert Thomas, ministre des munitions qui s’adresse à la foule !

Après ces images paisibles de Petrograd, la revue fait une large part aux combats sur le front français, avec bien entendu l’interrogation de savoir s’il s’agit de vraies images de guerre ou des vues de manoeuvres présentées comme de vraies photos du front.

Tout d’abord, Laffaux, partie ouest du Chemin des Dames.

Tout n’est que ruines et destructions après l’attaque du Moulin de Laffaux des 5 et 6 mai 1917.

A l’autre extrémité est du Chemin des Dames, Juvincourt, au nord de Berry-au-Bac et une attaque réelle ou simulée.

Si l’image du haut semble plausible, celle du bas ne le paraît pas surtout à la lecture de la légende: …les hommes ont atteint la limite de leur avance. Les mitrailleuses ennemies les arrêtent et, sous la protection des nôtres, ils commencent à creuser rapidement une tranchée.

Entre les 2, plus près de Juvincourt que de Laffaux, Craonne:

En 3 images une attaque et des instantanés pris à 4 heures 20 du matin. Le Miroir insiste sur la prise de Craonne ce que les feuilles allemandes s’entendent à travestir les résultats (de l’attaque française).

 Après la terre et les luttes pour quelques dizaines de m2 de territoire, les airs.

Dans les cieux, sous les yeux des photographes, la 11ème victoire de l’adjudant Madon…

…et la chute de son adversaire, un Albatros tombé derrière les ligne françaises.

Plus tard, l’as des airs victorieux est fêté à son atterrissage. Georges Madon terminera la terre avec 41 victoires officielles et 64 non homologuées mais probables. Il se tuera le 11 novembre 1924 à Bizerte lors d’un meeting aérien à la mémoire de Roland Garros.

La guerre d’observation par ballon. Bien souvent l’observateur en était réduit à redescendre sur terre en parachute.

La démonstration par l’image.

Pensé depuis bien longtemps et testé à la fin du XVIIIème siècle, le parachute ne prit son essor que lors de la Première Guerre Mondiale pour les observateurs et à la fin de la guerre, les pilotes d’aéroplane. C’est d’ailleurs le parachute qui sauva la vie à l’aviateur Hermann Goering, as de la Grande Guerre et futur dignitaire nazi.

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