Archives de Tag: Isère

Quand le Tour franchit le Rhône…. 8/10 la passerelle de Vienne.

La passerelle de Vienne, ancien pont sur le Rhône qui perdit sa circulation motorisée quand fut ouvert l’actuel pont Maréchal De Lattre de Tassigny en 1949, vit passer le Tour de France 1954 sans que la course ne traverse en cet endroit.

Il s’agissait de l’étape Le Puy-Lyon du samedi 24 juillet. Après Saint-Etienne, le peloton avait traversé le Rhône du côté de Serrières puis avait remonté le Rhône jusqu’à la Capitale des Gaules par la rive gauche. C’est donc sur les quais de Vienne que le Tour croisa la passerelle centenaire, rencontre qu’immortalisa un photo-reporter du Miroir des Sports.

Quelques dizaines de minutes plus tard, l’étape fut remportée par le régional Jean Forestier, tandis que le maillot jaune était porté par Louison Bobet depuis Toulouse, en route vers son second succès dans le Tour.

La passerelle de nos jours.

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Une CARTE de la VALLÉE DU RHÔNE des années 20 (ou avant) 1/5

Un cahier format écolier avec à l’intérieur une carte dépliable du Rhône de la Confluence à Avignon. La carte de la Vallée du Rhône, décorée mais où tous les ponts existants sont mentionnés ainsi que les lignes de chemin de fer du PLM, de la rive droite comme de la rive gauche, avec les embranchements départementaux qu’on citera à mesure du déroulé de cette joli carte.
Le puissant Rhône est bien sûr représenté par un Hercule ayant terrassé un lion bien tranquille.

Suivons donc le Rhône de Lyon à Avignon:

La sortie de Lyon avec la Confluence Rhône-Saône, le pont métallique de la voie Saint-Etienne-Perrache sur la Saône à la Mulatière.

Vous constatez que la carte se lit du bas vers le haut si l’on veut suivre le cours des eaux. A 2 millimètres au dessus du pont de la Mulatière se trouve le barrage éponyme, barrage détruit dans les années 60 après la mise ne service de la chute de Pierre-Bénite qui le rendait inutile avec sa retenue d’eau. On voit encore les rails d’entretien du barrage tôt au bout de la confluence.

Un premier pont permet de franchir le Rhône à Vernaison.

Puis vient le pont-rail représenté par un simple trait noir, le viaduc de Grigny…

…avant d’arriver à Givors et son pont suspendu dont la circulation est réglée de nos jours par des feux tricolores.

Hier

Aujourd’hui, identique !

Après Givors, des îles au milieu du fleuve, du côté de Loire-sur-Rhône; avant d’arriver à Vienne.

Le pont suspendu est représenté.

De nos jours, il est devenu passerelle piétonne, le nouveau pont de Lattre de Tassigny ayant été construit en amont, près du Musée de Saint-Romain-en-Gal.

La passerelle piétonne.

Sur la carte, ont été également représentées la cathédrale Saint-Maurice  que l’on voit en retrait de la carte postale ancienne et la Tour Philippe le Bel, ancienne tour de défense d’un pont de pierre et de bois détruit régulièrement par les crues du Rhône et abandonné dans un passé lointain.

En continuant notre descente, voici le pont de Condrieu entre cette ville et Les Roches de Condrieu sur la rive gauche.

Le pont ancien et, ci-dessous le moderne…

…qui aurait besoin d’une petite restauration !

A suivre

 

 

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Un seul ANNUAIRE en Juillet 1928… pour 7 départements du Sud-Est !

Et il n’est pas si volumineux que cela ! 246 pages dont quelques unes de publicités. A la vue de la couverture, on croirait qu’il s’agit de l’annuaire de l’Ardèche mais en feuilletant on s’aperçoit que six autres départements sont contenus.

La Drôme (26 pages) et le Vaucluse (22 pages) seront traités dans des articles séparés mais aussi…

…le Gard (26 pages)…

…la Loire (52 pages avec de grandes villes Saint-Etienne et Roanne)…

…la Haute-Loire (16 pages peu peuplée)…

…et l’Isère (58 pages avec Grenoble et Vienne).

Juste un petit détour en Isère par La Sône, non loin de Saint-Marcellin et de la frontière de la Drôme, au bord de la rivière Isère avec un magnifique pont suspendu et les restes d’un autre détruit par faits de guerre, où nous résidâmes au début du règne Merckx sur le Tour de France.

En 1928, à La Sône, 12 abonnés au téléphone…

…avec des usines se servant de l’eau du plateau de Saint-Marcellin descendant vers l’Isère, la tannerie André et Barnasson, les minotiers Griot et Rigaudin, le tissage et le moulinage de soie Laurent, le tout dominé par le château de Combelongue et le château féodal en bordure du plateau. Entre 1969 et 1971, les usines textiles fonctionnaient toujours et les minotiers avaient peut-être été remplacés par les plastiques Reffay.

Revenons à l’Ardèche (22 pages) et à la proche région de Montélimar sur la rive droite.

En 1928, Meysse n’avait alors que deux abonnés…

…deux filatures, celle de Jules Simon où est installé maintenant la Fabrique de l’Image de Tristan Zilberman et celle du couvent des religieuses qui plus tard devint une maison d’accueil de jeunes filles.

A Rochemaure, ce n’était guère mieux avec quatre abonnés…

…dont deux lignes pour Privat de Fressenel, descendant du bâtisseur du premier pont suspendu sur le Rhône en 1843 et industriel au Prieuré, à côté des sources: la ligne professionnelle et la ligne privée.

A noter la filature de M. Bérenger située à la sortie du pont et où allaient travailler des ouvrières d’Ancône.

Le Teil comptait alors quarante-quatre lignes dont trois pour le PLM avec le grand dépôt.

Quelques remarques: la menuiserie Avon dont un descendant deviendra maire qui connaîtra une fin tragique; Lafaye, viticulteur,  pourtant implanté sur Montélimar, non loin du pont mais qui dépend du Teil; Sibille fournisseur de fers industriels qui avait commencé son commerce en Ardèche avant de traverser le Rhône pour devenir une grande enseigne montilienne (le nom n’apparaît pas dans l’annuaire de Montélimar).

Pour terminer, Viviers avec 20 abonnés.

L’évêché bien entendu relié à Dieu par les prières mais aussi aux hommes par le téléphone, les Pavin de Lafarge, une grande famille industrielle,  devenue de nos jours une multinationale dans le ciment qui à l’instar de Privat de Freissenet à Rochemaure a deux lignes, la professionnelle et la privée au château de Sainte-Concorde. Une autre usine à chaux existait, la société de Sainte-Aule, peut-être au hameau de Saint-Alban sur la route d’Aubenas.

A suivre avec l’annuaire de la Drôme…

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 3 De nouvelles vues de BAC à TRAILLE dont on a déjà parlé.

Une autre vue, plus moderne du bac de Saint-Pierre-de-Boeuf entre Isère et Loire, un bac qui connut des problèmes d’ensablement avant d’être déplacé plus au sud (ce bac visible ci-dessus).  On voit le bac s’approcher de la rive droite. Le courant semble important à l’approche de la confluence avec le Batalon. La barque peut accueillir des voyageurs mais aussi une ou deux remorques.

Autre vue du bac de Baix entre Ardèche et Drôme, depuis l’amont de la traille. On y voit le village de Baix en second plan, presqu’en entier. L’eau est abondante dans le Rhône non dérivé.

La seconde guerre a détruit par deux fois le pont du Teil: une première fois par le Génie français en 1940, une seconde fois en 1944 par l’aviation américaine. Le bac remis en service connut un drame en juillet 1940. Ce dernier, plus modeste semble dater d’après 1944. La carte a été colorisée. on voit à droite le ponton du port de Montélimar et au fond, le pont du Teil sans son tablier qui git au fond du fleuve. Le bac accueille de nombreux passagers mais ne semble pas destiné à prendre des voitures. C’est pour cela que les pouvoirs publics se hâteront de reconstruire cet important ouvrage d’art entre Drôme et Ardèche.

Une vue originale du bac d’Avignon, prise depuis le Rocher des Doms. On y voit parfaitement la traille mais pas la pile côté Barthelasse. Au fond Villeneuve-lès-Avignon et sa Chartreuse. A l’arrivée du bac, on voit le calvaire qui existe toujours même s’il semble avoir été légèrement déplacé et une publicité d’un apéritif « OXYGÉNÉE CUSENIER ». La loi Evin n’était pas encore passée par là ! On aperçoit également la guérite du passeur où devaient se payer les frais de la traversée.

 

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 7/25 SERRIÈRES-SABLONS.

Le bac à traille de Serrières-Sablons.

Le bac de Serrières existe dans des documents officiels depuis 1141, d’après la thèse d’Henri Cogoluènhe. Pendant les Guerres de Religions, il est installé un pont de barques. Une traille est attestée en 1793. Elle se situait légèrement au nord du pont actuel.

Sur la rive droite, le chemin de bord de Rhône s’appelle « quai de la traille » comme on peut le lire:

On voit encore le treuil de traille installé sur cette rive gauche.

En second plan, le pont bleu de Serrières, au premier plan ce treuil métallique. C’est l’ancêtre de ce pont bleu qui mit fin à l’épopée du bac à traille de Serrières. Une fois ce pont construit en 1828… 

le bac devenait inutile. Il reprit un peu de service pour 6 ans après la destruction du pont par les Allemands en déroute, le 1er septembre 1944. A ce moment, le bac accueillait tout de même 140 voitures et 2 000 piétons ou cyclistes par jour. La réouverture du pont en 1951 remisa définitivement la traille. Elle pourrait difficilement fonctionner de nos jours, le fleuve n’étant pas assez puissant, les eaux du fleuve se partageant entre l’ancien cours (ici) et le canal de dérivation.

Est-ce le départ de la traille de Serrières-Sablons entre 1944 et 1951, rive droite, vu de la rive gauche ?

A suivre: 8/25- le bac de Champagne.

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LE CANARD ENCHAÎNÉ du 11 novembre 1970 est bien plus sage que la une d’HARA-KIRI.

Le 11 novembre 1970, c’était le 62ème anniversaire de la Victoire. Mais c’était aussi 2 jours après la disparition du Général De Gaulle. On trouve de nos jours sur les vide-greniers tous ces journaux et magazines qui firent pour l’occasion des unes sensationnelles. Plus rare est ce numéro du Canard Enchaîné qui dût certainement transformer à la va-vite sa première page  pour coller à l’actualité.

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Les 2 canards qui se renvoient la réplique en encadrant le titre…

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font allusion à une expression de De Gaulle qui avait « traité » les Français de veaux lors de l’une de ses conférences de presse.

C’est André Ribaud qui écrit un éditorial finalement assez respectueux sous ce titre:

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En voici la teneur:

Le Roi mourut à Colombey le 9 novembre au soir, sur les sept heures, peu de jours avant d’atteindre ses 80 ans. On différera jusqu’au lendemain d’annoncer la nouvelle au monde, comme si on eût espéré encore qu’un miracle pût le ressusciter. Puis tout fut dit. Les médecins publièrent que le Roi était mort d’un malaise de cœur. Qui sait si ce ne fut point, plus sûrement, de mélancolie et de délaissement ?

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Il avait vécu pour gouverner l’État et l’avait gouverné sans frein pendant longtemps. Depuis que l’État s’était dérobé à lui, il ne faisait en vérité que survivre. Sans doute s’était-il raidi, après son abdication, à paraître soulagé, dispos, curieux de voyages, disert en mémoires, sinon en propos ou en discours. Mais on devinait, à des signes, que c’était pour la montre et pour donner le change du sourd chagrin qui l’envahissait. Le Roi voyait peu à peu l’oubli s’épaissir autour de lui. Le bruit s’assourdissait. La Cour, les ministres avaient cessé de s’apercevoir du vide qu’il avait fait en s’en allant. Il formait à Colombey une statue du Commandeur mais dont la pierre, à mesure, s’effritait et qui n’inspirait plus qu’une frayeur, même une considération chaque jour, chaque mois plus délitées.

Le 4 novembre, sa fête privée avait été célébrée sans que, pour la première fois, pas une gazette en fit mention. Le grand vacarme fait à la parution du premier tome de ses nouveaux « mémoires » était retombé d’un coup, brusquement, après quelques jours. Rien ne semblait plus envelopper le Roi qu’une morne indifférence et qu’un désintérêt public. Le 9 novembre, par un triste soir d’automne, le roi se retira soudainement du monde qui s’était déjà lentement retiré de lui.

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Il avait, pendant sa vie, régné, gouverné, fasciné, frappé les esprits et les imaginations, par la surprise. C’est par surprise aussi qu’il mourut, conformément à son génie profond. Mais la suprême surprise qu’il réservait au monde fut posthume. C’est dans les dispositions qu’il avait prises pour ses obsèques qu’il la fit éclater. Jamais mieux que dans ce peu de mots irréfragables, le Roi ne fait sentir et admirer par beaucoup l’immensité et la force, en même temps que la simplicité et le dépouillement de son orgueil. D’un coup d’épée, il traversait et renversait tous les plans publics pour ses obsèques : point de grandes funérailles, de grands flambeaux, de grandes oraisons. Comme il n’était plus le premier à Paris, le Roi ne voulut être enterré que comme le premier à Colombey. C’est du bout des lèvres, avec condescendance et commisération, même avec un peu de répugnance qu’il acceptait que ce qui gouvernait l’État après lui accompagnât son cercueil et lui fit l’honneur d’un peu de larmes.

La première stupeur passée, après cette mort subite, le Régent prescrivit à la Cour et à l’État de prendre le grand deuil, puis tint Conseil d’En-Haut à l’extraordinaire, où il fit part des dernières volontés du Roi, dont il se trouvait être le dépositaire, non point parce qu’il était présentement le Régent, mais parce qu’il avait été jadis le conseillé privé du Roi. Les membres du Conseil eurent qu’à acquiescer, puis tous marquèrent leur immense douleur publique. Quand ils quittèrent la salle, la fiction se glissait sur tous les visages, mais le soulagement surnageait sur plusieurs. C’en était fini de la peur du jugement du Roi, de son silence, parfois si parlant. Quelques-uns qui redoutaient que le Roi leur fût cruel dans la suite de ses « mémoires », savaient maintenant peu l’ouvrage resterait à jamais inachevé.

Le Roi mourut sans le Régent, depuis qu’il ne lui avait succédé, l’eût revu vivant, ni sans que les ombres qui s’étaient élevées entre eux, avant et après les événements de la Succession, se fussent dissipées. Le « duel », comme on appela parfois leur querelle, été tranché, pour toujours.

C’est remarquablement écrit, c’est critique envers le pouvoir pompidolien et les ministres mais vis à vis de de Gaulle, « le Roi », on est loin de la une d’Hara-Kiri « Bal tragique à Colombey- Un mort ! » qui vous a été présentée dans ce blog, le 16/11/2014 et qui valut la suspension définitive de cet hebdo.

(voir  https://unmondedepapiers.com/2014/11/16/larticle-qui-aur…en-novembre-1970/)

En parlant de bal tragique, le vrai, celui du 1er novembre 1970 à Saint-Laurent-du-Pont avec la destructions du 5-7, le dancing à la mode de la région, en page 3, Le Canard Enchaîné commence à dévoiler les irrégularités qui ont entraîné cette catastrophe.

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Suivant cet article, Pompidou aurait passablement enguirlandé ses ministres : Marcellin celui de l’intérieur à cause de ce dancing ouvert jusqu’à 2 heures du matin alors que le Préfet de l’Isère ne savait même pas qu’il était ouvert, Chalandon celui de l’Equipement et du Logement car le dancing n’avait pas reçu de permis de construire, Duhamel celui de l’agriculture car le dancing n’avait pas d’eau, Galley celui des PTT car le dancing n’était relié au réseau téléphonique… ce qui fait conclure au journaliste à l’adresse du Président: « Alors qu’est-ce que c’est que ces ministres et qui s’est avisé de les choisir ? ». La chienlit aurait dit De Gaulle !

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Une CARTE D’ÉLECTEUR de 1898…

Pour l’élection d’un député, en Isère, dans la commune d’Eydoche, canton du Grand Lemps, non loin de La Côte Saint-André.

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Cette carte d’électeur semble être à usage unique si l’on en croit son titre Élection d’un Député. Elle concerne le sieur Etienne Bonvallet qui réside dans le village (La Paroisse). 

L’assemblée électorale dont la liste a été arrêtée le 31 mars 1898 se réunira à l’école du chef-lieu de la commune d’Eydoche le dimanche 8 mai 1898. Tel est le contenu de l’écrit de cette carte signée par le maire (Mathiéron ?) le 1er mai 1898.

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L’électeur devra apporter son bulletin préparé en dehors de l’assemblée, sur papier blanc et sans signes extérieurs et le remettre fermé au Président. Quid d’une urne ?

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Le tampon de cette commune d’Eydoche qui comptait 556 habitants au recensement de 1896, soit un peu plus de monde que de nos jours.

L’Assemblée Nationale élue en 1898 lors de cette élection à laquelle Etienne Bonvallet participa en allant voter vit une nette poussée de la gauche suite à l’affaire Dreyfus et aux outrances de la droite pendant cette période. C’est cette chambre qui fit en 1905 la séparation de l’Eglise et de l’Etat, une réforme capitale pour la société laïque, dont les opposants au mariage pour tous n’ont toujours pas compris la portée plus d’un siècle après !

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La carte d’électeur un peu usée mais si précieuse. Là aussi, beaucoup ne l’ont pas compris.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 28 novembre 1915

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(JOUR 482 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une met en avant une jeune femme de 17 ans de Loos dans le Nord, Émilienne Moreau. Ce n’est pas une infirmière dévouée ni une veuve éplorée mais bien une combattante qui mena une contre-attaque britannique et tua du « Boche ». Cette action héroïque se passa le 25 septembre dernier, il y a tout de même 2 mois !

Militante socialiste dans l’entre-deux-guerres, elle sera assignée à résidence par l’occupant allemand en 1940 mais put entrer en résistance et rejoindre la France Libre. Elle sera l’une des 6 femmes élevée à la dignité de compagnon de la Libération.

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En Serbie, les avancées des Autrichiens entraînent la déportation de populations civiles, des paysans pour la plupart. Encore des misères !

Un soldat français en observation au bord d’un entonnoir, près d’une tranchée.

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mission périlleuse !

Au sujet d’abris et de cagnas, un véritable abri métallique pour protéger les hommes que ce tunnel blindé plus confortable que la terre humide mais encore rare.

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Au Bois-le-Prêtre, le président de la République est en visite et les photographes officiels sont là !

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Un bombardement naval d’un navire britannique vers une côte belge tenue par les Allemands.

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En double page centrale, le repli de prisonniers allemands transportant un des leurs blessés dans une couverture.

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Toujours en Champagne bien entendu.

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Des terroristes allemands ont été arrêtés aux Etats-Unis avec des valises pleines d’explosifs pour attenter aux usines militaires ou aux paquebots. Cette scène sent le montage très fortement… car nous sommes en pleine campagne de lobbies pour l’intervention américaine du côté de l’Entente.

Décidément, encore Dannemarie en Alsace libérée ! Ce coup-ci sans fillette avec coiffe locale. Mais avec une véritable exposition intitulé Salon d’Automne. De l’artisanat de tranchées, des constructions par les Poilus de petits robots, outillages…

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Pour terminer, un dessin de Carrey pour dénoncer un trafic au bénéfice des Allemands organisé par des arabes du Maroc espagnol pour leur procurer du ravitaillement. Pas de quoi renverser le sort de la guerre !

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Une contrebande qui a toutefois mis en colère les Français et les Britanniques qui ont protesté auprès de l’autorité espagnole de Mellila.

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En 1940, à ROMANS, les ARTIFICIERS FRANÇAIS détruisirent les PONTS sur l’ISÈRE

En 1940, après l’attaque-éclair allemande du 10 mai, la France fut largement envahie par les armées nazis. Ils arrivèrent jusqu’à la moyenne vallée du Rhône. En Ardèche, l’avancée extrême se situa dans la région d’Annonay. En Drôme, ce fut jusqu’à Romans avec encore des combats dans le nord du département et 2 avions, un allemand et un français abattus dans le secteur. Les Panzers étaient en ville le 22 juin mais ils ne franchirent pas la rivière Isère. Et pour cause, les artificiers du Génie français avaient fait sauter les ponts le 20 juin, devant la menace.
Voici quelques vues trouvées sur les 2 ponts de Romans avec un trou béant au milieu de celui-ci.

Tout d’abord, des photos prises le 30 juin 1940 de Bourg-de-Péage montrant le pont proche de la Collégiale Saint-Barnard.

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Les photos sont annotées ainsi au dos.

Plus à l’est, se situe un second pont qui franchit l’Isère entre Romans et Bourg-de-Péage, près de l’Ecole des Maristes.

Voici 3 vues de cet ouvrage d’art mutilé de son tablier central.

ROMANS / ISÈRE 30 JUIN 1940

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ROMANS / ISÈRE 30 JUIN 1940

ROMANS / ISÈRE 30 JUIN 1940

Là aussi, la vue a été prise de Bourg-de-Péage vers Romans, dans un secteur où le décor a assez changé.

Les liaisons entre les 2 villes jumelles de part et d’autre de l’Isère furent des plus réduites pendant la durée de l’été 1940 !

Heureusement, les militaires français qui avaient si efficacement détruit les ouvrages d’art furent sollicités pour rétablir la circulation.

Ainsi ces 2 vues d’août 1940 où l’on  aperçoit un tablier métallique s’avançant au-dessus du premier pont romanais-péageois.

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La date d’août 1940 est inscrite au dos. La circulation entre les 2 rives ne va pas tarder à être rétablie.

Un épisode de la vie romanaise et péageoise !

De la même époque, peut-être en 1945, un panoramique aérien de la ville de Bourg-de-Péage.

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PANORAMIQUE PÉAGEOIS

Un décor qui a également beaucoup changé sur les berges de l’Isère !

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Au bord de la ROUTE DU TOUR DE FRANCE, CAROLE MONTILLET nous signa un AUTOGRAPHE.

Carole Montillet fut le porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques d’Hiver de Salt Lake City en 2002 et 4 jours plus tard devenait Championne Olympique de Descente. Elle courait alors avec une licence du club de Villard-de-Lans, au coeur du Vercors isérois. D’où cette campagne de promotion à l’effigie de la championne locale.

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L’année suivante, en juillet 2003, elle faisait partie de la caravane du Tour de France dans la traversée des Alpes pour promouvoir la station vertacomicorienne. Quelle ne fut pas notre surprise de voir s’arrêter à notre niveau, le véhicule de la championne, en face de Cervières, au pied du col d’Izoard escaladé cette année-là par la face nord ! Elle nous signa cet autographe sur une page blanche.

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Carole Montillet a abandonné le ski de haut niveau après le Jeux Olympiques de Turin en 2006 et se consacre au sport automobile à l’instar d’un autre champion olympique de descente, Luc Alphand.

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