Archives de Tag: Isère

En 1926, les PROFILS DOLIN pour préparer une EXCURSION en BICYCLETTE 1-VERCORS

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Les Profils DOLIN étaient des publications régionales de l’entre-deux-guerres reproduisant le profil des routes principales du Sud-Est de la France et en premier lieu ceux des cols alpestres au moment du développement du tourisme en bicyclette. Les amateurs actuels de vélo, de cyclisme, de Tour de France ne manqueront pas d’être intéressés par la qualité du travail documentaire de ces publications.

Voilà comment se présentent les graphiques des routes:

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Deux des grands cols du Massif de la Chartreuse: Cucheron et Porte qui dominent la cuvette de Grenoble. Pour que le dessin soit parlant tout en pouvant entrer dans les pages, les distances sont à l’échelle 1/200 000 ème, comme les cartes Michelin et les altitudes à 1/16 000 ème ce qui signifie qu’un centimètre horizontalement correspond à 2 km et 1 cm verticalement à 160 m. Les auteurs ont ajouté en bas une échelle horizontale indiquant le pourcentage des pentes qui, quand elles dépassent 6% commencent à faire grimacer les cyclotouristes et au-delà de 12% à les transformer en piétons.

 Un petit tour vers Saint-Marcellin pour commencer…

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pour se rendre à Pont-en-Royans, porte du Vercors. Quoi qu’il advienne, il faudra grimper après avoir traversé l’Isère à La Sône que je connais très bien pour y avoir passé 2 ans. Et un petit tunnel après Saint-Just-de-Claix.

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La pittoresque route de Sassenage à Pont-en-Royans via Villard-de-Lans avec les gorges d’Engins au début et celles de la Bourne pour finir… ou inversement.

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De Pont-en-Royans à Die par les Goulets, la Chapelle, le col du Rousset et le tunnel qui n’est pas tout à fait celui que l’on emprunte de nos jours. A noter la pente très régulière de la route du col côté vallée de la Drôme estimée à 6%.

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Une autre diagonale du Vercors avec Saint-Jean-en-Royans- le col du Rousset via les cols de Gaudissart et de la Machine (impressionnante route de Combe-Laval). Le tourisme du ski n’ayant pas encore commencé, la route empruntée entre le carrefour proche de la Maison Forestière de Lente et le col de Lachau est celle du col de la Baume et de la route de Bournette, la route passant par Font d’Urle, le pont du Brudour jusqu’au carrefour des 3-Routes n’existant pas encore.

Quelques montées au plateau depuis la plaine de Valence vers les Monts du Matin comme disent les Valentinois.

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De Romans à Léoncel par l’agréable route du col du Tourniol.

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De Chabeuil à La Vacherie par la tout autant agréable route du col des Limouches.

Une autre entrée sur le plateau…

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par le sentier muletier du col de Font-Payanne qui donne sur le plateau de Vassieux depuis Sainte-Croix dans la vallée de la Drôme.

A l’opposé, un autre sentier muletier…

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de Saint-Agnan-en-Vercors à Gresse par le Pas de la Ville au pied du Grand-Veymont où pendant un moment, les positions du cycliste et de son vélo sont inversées.

Un petit tour au sud vers le Diois et quelques belles grimpettes drômoises:

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De Die à la Durance par le col de Cabre plus pentu dans les Hautes-Alpes que dans la Drôme.

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Les jumeaux: col de Grimone et col de Menée à partir tout-deux de Châtillon, le premier menant à Lus-la-Croix-Haute, le second à Clelles.

A suivre des routes de la Drôme.

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En 1946, l’hebdo pour la jeunesse J. appelle à la lutte contre FRANCO

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Il s’agit de J. un hebdo généraliste pour la jeunesse nettement marqué à gauche (Parti Communiste). Ce numéro 66 du 06 avril 1946 fait sa une d’une course cycliste traversant Versailles. Il faut dire que quelques semaines plus tard, le 29 mai, J. deviendra uniquement sportif sous le nom de Miroir Sprint.

Mais pour celui présenté, un article en page 3 appelle carrément la jeunesse à la lutte contre le régime franquiste, pour soutenir les guérilleros combattant dans la clandestinité.

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En exagérant quelque peu le trait. Des légions d’anciens SS espagnols et autres phalangistes n’ont jamais présenté une quelconque menace pour la frontière pyrénéenne de l’après-guerre, Franco au contraire se faisant le plus discret possible pour éviter de connaître un sort similaire à celui d’Hitler et de Mussolini… sort en aucun moment envisagé par les vainqueurs du 8 mai 45.

Par contre, malgré l’échec de l’opération du Val d’Aran du 19 au 24 octobre 1944, on connaît l’existence de maquis anti-franquistes en Espagne jusqu’en 1948, date à laquelle le Parti Communiste Espagnol décida d’une autre stratégie. Toutefois des poches de résistance existèrent au-delà de 1948 et cela jusqu’à la mort du Caudillo. On considère Xosé Castro Veiga, « O Piloto », comme étant le dernier guerillero mort les armes à la main en Galice, le 10 mars 1965. 20 000 combattants ou ravitailleurs des maquis furent arrêtés et condamnés de 1945 à 1975.

Le site losdelasierra.info/ rend hommage à tous ces combattants de l’aube.

A côté de l’article évoqué ci-dessus, une image du matériel US abandonné

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dans une île du Pacifique. Chez nous, ce furent des milliers d’amateurs de 4×4 et autres jeeps qui récupérèrent ces surplus américains comme à La Sône (Isère) où existe le plus grand magazin de pièces de rechange de surplus US, une entreprise qui fut créée au moment où nous y étions:

www.jeepdodgegmc.com/

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 29 novembre 1914

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(JOUR 118 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les chasseurs d’Afrique du côté de Sedan pour la photo de la couverture. La presse est tributaire des images que lui fournissent les services de propagande des Armées si bien que dans ce Miroir apparaissent des vues déjà montrées il y a peu et sélectionnées dans Sur le Vif ou dans la Guerre Illustrée. Telles…

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l’automitrailleuse de la bataille d’Ypres ou…

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la tranchée britannique ! Du déjà vu !

Sur une page, des photos d’aviation avec l’appareil de Célestin Adolphe Pégoud…

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sous lequel on a préparé 8 bombes destinées aux ennemis ou…

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une vue aérienne prise depuis un aéroplane, au-dessus des nuages.

As de la Grande Guerre, Célestin Adolphe Pégoud, originaire de l’Isère, sera abattu lors d’un combat singulier par un aviateur allemand Otto Kandulski et son mitrailleur Von Bilitz près de Belfort le 31 août 1915. Ces derniers lui rendront hommage en revenant sur les lieux du combat en lui jetant une couronne de fleurs. Ils connaîtront plus tard un sort identique à leur vaincu du jour.

La double page centrale du magazine…

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rend hommage aux soldats belges de retour de la bataille des Flandres et qui passent devant l’église de Nieuport détruite lors des bombardements allemands. A comparer avec cette vue de destructions en Pologne, à Miechow près de Cracovie…

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où l’on nous dit que les Russes, eux, évitent de détruire les églises lors des bombardements… chose qu’on n’est pas obligé de croire !

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Comme le dit le titre, les restrictions commencent à se faire sentir en Allemagne.

Image difficile…

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que cette exécution d’un espion allemand par les Britanniques, exécution sommaire puisque c’est le texte même de la légende de la photo. On nous dit que cet espion opérait outre-Manche et envisageait de faire sauter une voie ferrée… Bizarre !

Enfin, un peu de philatélie pour finir et nous faire découvrir les nouveaux timbres allemands destinés à l’affranchissement du courrier en Belgique quasiment totalement occupée.

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Et voici ces timbres… en vrai !

timbres allemands-belgique

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SECOND EMPIRE: CONGé de LIBéRATION d’un militaire de l’Isère 1857

Un bien joli diplôme datant de l’Empire (le Second de Napoléon III). Il s’agit d’un congé de Libération, c’est-à-dire le certificat donné au soldat au moment où il quitte son régiment après son temps de service.

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Ainsi André Patricot, né le 21 février 1827, quitta le 6ème Régiment d’Artillerie où il officiait en tant que trompette le 31 décembre 1857. Il allait rejoindre sa ferme de Amblagnieu (maintenant Porcieu-Amblagnieu) dans le canton de Crémieu pour reprendre sa vie civile.

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