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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 17 février 1918

(JOUR 1295 -petite remise à jour du compteur- DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Numéro riche et diversifié. En première page, on voit un observateur allemand dans un ballon captif avec un fusil-mitrailleur sensé éloigner d’éventuels prédateurs aériens.

A Lens, des canons canadiens camouflés mais redoutables.

En Palestine, si Jérusalem a été prise, la guerre continue plus au nord:

en haut, un train de munitions turcs a été pulvérisé et en bas les blessés britanniques sont évacués à dos de chameaux.

Plus loin, cet autre train ottoman a été pris par les Anglais….

…qui paradent fièrement.

Non loin de là, à Salonique, des réfugiés macédoniens ont fui leur pays en proie à la guerre et sont abrités dans une mosquée.

On continue de tester les nouveaux chars. Après l’échec cuisant des premières expériences, le magazine explique au lectorat que désormais tout semble être rentré dans l’ordre, que les essais sont concluants et que bientôt leur utilisation lors des combats changera le cours de la guerre… ce qui finalement n’est pas si faux que cela !

Même en marche arrière comme sur cette dernière vue, le char se sort des pièges des tranchées.

En Irlande, de nouvelles élections vont avoir lieu, occasion par le partie indépendantiste irlandais, le Sinn Fein de sortir à nouveau dans les rues pour manifester contre l’occupant anglais.

On ne sait pas trop de quoi sera fait l’avenir de l’Irlande, comme on se demande ce que vont devenir les soldats serbes partis  combattre sur le front russe. Le rapatriement ? l’enrôlement dans l’Armée Rouge ou le Goulag ?

Un petit mémorial a été construit à l’entrée du boyau dans lequel est tombé le premier officier américain combattant sour l’uniforme US.

Ce D.H. Harden n’a été que blessé mais l’abri porte maintint son nom.

On encapuchonne les monuments historiques ici et là pour éviter des destructions rédhibitoires.

Même à Paris voit-on où des canons à longue portée allemand peuvent causer des dégâts.

Pour terminer, un dessin du procès de Bolo pour intelligence avec l’ennemi.

Dessin car les photos étaient interdites dans la salle d’audience. Comecon en a parlé il y a peu, le défenseur de Bolo Pacha ne pourra éviter la peine capitale.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 4 novembre 1917 (JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

(JOUR 1190 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Il s’agit presque d’un numéro spécial sur la chute des dirigeables allemands à la fin du mois dernier. Sauf pour la une où l’on montre Franchet d’Esparey à Laffaux en train d’observer les lignes ennemies, le 23 octobre, lors d’une visite officielle.

Revenons au raid des Zeppelins, le Miroir en sait un peu plus que J’ai vu. Une carte va nous éclairer sur ce qui se passa vers le 20 octobre.

Il s’agit d’un raid de treize Zeppelins partis d’Allemagne pour aller bombarder Londres. Aller groupé mais le brouillard au retour sépara le groupe. Trois dirigeables regagnèrent l’Allemagne sans problème et trois autres le firent également mais en survolant l’est de la France.

Pour les autres ce fut plus délicat.

Le L-44 fut abattu au-dessus de Chènevières par la DCA: appareil détruit, équipage tué.

Plus au sud, le L-50 prit terre à Dammartin et ne put repartir. L’équipage fut fait prisonnier.

Plus bas, même aventure pour le L-49 du côté de Bourbonne-les-Bains.

Les curieux comme ce peintre du dimanche ne manquent pas d’assister à ce spectacle insolite.

Les chefs militaires, eux, en profitent pour se valoriser en s’exhibant avec le pavillon du L-49.

On pense que deux autres dirigeables sont rentrés au pays par la Suisse. Les deux derniers se sont égarés plus au sud.

L’un d’eux, le L-45,  s’est posé à Mison, au bord du Buech et les hommes de l’équipage l’ont détruit avant de se constituer prisonniers.

Secteur possible de la chute de ce Zeppelin, à la limite des Alpes de Haute-Provence (Basses-Alpes à l’époque et Hautes-Alpes)

Quant au dernier, on pense qu’il s’est abîmé en Méditerranée sans laisser de traces.

Le Miroir en profite pour donner quelques éléments de vie pour les équipages des dirigeables. Mais comme aucune photo n’est disponible, c’est par le dessin que le lectorat peut voir…

…les mitrailleuses défensives du ballon et…

…la surveillance du ciel et le travail de l’équipage lors des raids.

Le reste de l’actualité racontée par Le Miroir.

Les Italiens protègent leurs trésors devant l’avancée des Autrichiens et les combats qui pourraient de rapprocher de Venise.

C’est à cette époque que le Grand-oncle Séraphin Guérin partit avec le 2ème RAM combattre en Italie pour sauver les Italiens en déroute. Mais cela, ce ne sera pas dit dans ces termes par la presse française.

En Macédoine, les Autrichiens et les Bulgares subissent des défaites face au corps expéditionnaire allié… En tout cas, c’est ce qu’on nous dit !

Dans ce même secteur, les enfants des réfugiés serbes…

…jouent… à l’armée !

Du Chemin des Dames, où on nous dit aussi qu’on a beaucoup avancé, on voit au loin, la cathédrale de Laon.

En regardant très attentivement l’image, en effet !

Quant à l’avancée française de ce secteur… c’est encore plus difficile à voir dans les archives de la guerre !

Pour terminer un lance-flamme (flammenwerfer dans le texte) allemand est présenté par un soldat britannique:

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 22 juillet 1917

(JOUR 1085 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

L’As de l’aviation, Georges Guynemer montre au général Franchet d’Esperay l’avion sur lequel il a remporté tant de victoires ! Un avion orné de la fameuse cigogne. Au moment de la parution du magazine, Georges Guynemer n’a plus que 50 jours à vivre.

Un seule page sur l’entée en guerre des Américains.

Les Américains arrivent avec des hydravions. Les aviateurs posent après un entrainement.

La guerre est vraiment mondiale.

Ci-dessus, on voit un char d’assaut anglais observant les lignes turques du côté de Gaza, en Palestine. Nous sommes au pays de Lawrence d’Arabie. Il y a peu, nous avons raconté l’histoire de ce Poilu de Caderousse mort à Lodd en 1918.

Un autre Poilu caderoussier y est mort le 21 octobre 1915, devant ce fort de La Pompelle défendant Reims. Il s’agit de mon arrière-grand-père Adrien Guérin. Il ne fut pas le seul puisque un Sauvage connu le même sort, le même jour, victime des gaz allemands !


Trois vues de ce qu’il reste de ce qui fut un imposant ouvrage militaire défensif !

D’ailleurs, on se sert toujours des gaz asphyxiants comme sur cette grande photo en double page centrale.

Le nuage de gaz se répand sur la tranchée allemande et les Poilus allemands se rendent aux Français. Car pour les armes chimiques, les Barbares (on appelait ainsi les Allemands alors) ont été rejoints par les Civilisés !

Le Chemin des Dames et les grandes offensives de printemps, si meurtrières qu’elles entraînèrent des mutineries et la mise à la retraite de Nivelle.

 Ici, une borne de cette route s’est retrouvée dans une tranchée française, celle qui indiquait la commune de Cerny à 600 mètres.

Sur le front d’Orient, des troupes grecques combattent aux côtés des franco-britanniques et des Serbes contre les Bulgares appuyés par des Austro-Hongrois et des Allemands.

Ici, en Macédoine, des gradés grecs interrogent des soldats bulgares faits prisonniers.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 26 avril 1917

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(JOUR 997 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sous le titre « La Suisse veille », on nous montre à nouveau des soldats helvétiques surveillant les frontières de leur pays neutre. Ici assommer d’une aiguille. Guère plausible !

Autre vue de ces troupes suisses sur une pente encore plus dangereuse !

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Le théâtre aux armées, le moment de repos du Poilu.

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Nombre d’artistes sont passés par ces tournées incontournables !

Dans les Balkans, on nous dit que les Macédoniens reculent…

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et les Serbes avancent… Loin de la réalité !

Mais on enterre des hommes, ici et là sous le rite orthodoxe, comme sur ces vues.

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Pour terminer, des tonneaux pour les tranchées. Le ravitaillement en pinard pour les Poilus ?

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Non, en morue, de Terre-Neuve !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 15 avril 1917

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(JOUR 986 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un mannequin bourré d’explosifs (des pétards de cheddite) pour piéger ceux qui ne se serait pas aperçu du subterfuge. Cette pratique fut-elle très développée chez les belligérants ? Certainement pas à une époque de tueries de masse.

A Salonique, une ambulance britannique a été bombardée par un avion allemand ou l’artillerie).

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Cela malgré l’affichage de la Croix Rouge. Cette guerre ne respecte plus grand chose.

Les Anglais (ou Britanniques) dans la vallée de l’Ancre, entre Somme et Pas-de-Calais. Une belle région verte… labourée par les bombardements et les combats.

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On répare les routes avec des remblais venant des habitations détruites.

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Malgré cela, les cyclistes britanniques, ancêtres de Wiggins ou Frome sont bien accueillis par les fillettes:

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Les villages (Chauny, Bapaume et Péronne) ont  été libérés mais à quel prix ?

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Avant de se retirer de quelques hectomètres, les Allemands ont laissé un message à l’adresse des Anglais:

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Que Dieu punisse l’Angleterre !

Les Etats-Unis en guerre:

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On a construit un mur (décidément !) pour protéger cet émetteur radio. Les étudiants d’Harvard ont été armés.

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Les ponts de New York sont éclairés la nuit pour prévenir d’éventuels attentats de ressortissants américains d’origine germanique. Iic le célèbre pont de Brooklyn.

Le Portugal en guerre avec…

dsc01913le lancement d’une canonnière.

Enfin, en Serbie occupée par les Austro-Hongrois, les exactions continuent contre les civils.

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Une tradition chez les armées allemandes à toutes les époques ! Mais de quand date cette scène ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 1er mars 1917

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(JOUR 941 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une tranchée bien propre, bien organisée en première ligne nous dit-on, dans la Somme. Moment de calme ou photo posée. J’opterais  pour la seconde solution !

Les images les plus intéressantes.

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La légende nous dit qu’il s’agit de « travaux d’approche avant une attaque ». Cela semble bizarre que les hommes soient autant à découvert près des lignes adverses. Quant aux travaux, c’est vrai qu’ils sont conséquents !

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La cloche des gaz. Elle était sonnée quand l’attaque chimique était annoncée. Encore fallait-il avoir les protections (masque ou tampon) sous la main !

Trois photos de l’armée belge…

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prête nous annonce-t-on pour les offensives du printemps. Des offensives meurtrières dont on reparlera !

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Les Etats-Unis viennent de rompre leurs relations diplomatiques avec l’Allemagne. Le premier pas vers la guerre… mais les magazines français annoncent déjà des préparatifs guerriers. Des vues de la Navy autour du portrait du Président Wilson.

De nouvelles photos de ces ateliers dans lesquels sont regroupés des hommes ayant connu les malheurs de graves blessures.

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Des mutilés de guerre peignent des jouets.
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Des aveugles (à cause des gaz) tressent des paniers en osier pour les boulangeries.

En Orient, on nous apprend que les Serbes ont reconquis un petit morceau de leur pays.

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Le retour au pays d’un convoi de ravitaillement et des prisonniers bulgares occupés à réparer les routes.

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Le ravitaillement en tout genre arrive par les grands ports français (Marseille, Toulon, Sète, Bordeaux, Nantes, Brest et ici Le Havre). On voit ci-dessus des coolis chinois prendre le train pour se rendre dans les docks.

 Une dernière vue, celle d’un Poilu dessinant ses conditions de vie au front:

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« Des poilus « croquent » un aspect des tranchées » dit la légende de cette photo. Dessinateurs officiels ou photo fournie par un Poilu ayant pris des copains ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 31 décembre 1916

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(JOUR 882 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Staline sous le portrait d’Hindenburg ? Cela aurait pu l’être mais Staline pourtant âgé de 36 ans en 1914 ne fit pas la Première Guerre Mondiale. Il fut interné jusqu’en octobre 1916 puis une fois récupéré par l’armée dans son bagne, il fut réformé pour atrophie d’un bras puis envoyé pour travailler dans l’entretien des chemins de fer. Non, ici, un militaire français officie dans une ancienne école qui servait encore aux Austro-Hongrois il y a peu, à Monastir.

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Situation tendue en Grèce entre les Alliés et les tenants du Roi qui soutient les Allemands. Ainsi, ce poste TSF à Syra vient d’être occupé par les Franco-Britanniques qui ont installés des mitrailleuses en ville.

Ailleurs, c’est le cuirassier « Mirabeau » qui tire sur Athènes pour protéger les troupes françaises prises à partie par les canons grecs. C’était le 1er décembre dernier.

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En Roumanie, la situation est contradictoire. Ici des cuves du pétrole roumain brûlent après un bombardement.

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Ailleurs, les troupes roumaines en reculant ont détruit des ponts pour freiner l’avancée allemande:

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Mais par ailleurs, une victoire sur les Allemands par des troupes françaises a permis la reddition de 11 000 Allemands, soit l’une des prises les plus importantes de prisonniers depuis le début de la guerre. Cette vue date du 15 décembre.

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Dans les airs, un combat aérien en 3 étapes:

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Deux avions français ont attaqué un aviatik allemand. L’avion a été durement touché par les français et…

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a dû se poser derrière les lignes françaises où le pilote a été immédiatement arrêté et interrogé. Pour lui, la guerre est finie.

Dans les mers, les sous-marins allemands sont toujours aussi redoutables. En voilà un capturé et ramené à La Vallete, à Malte (photo du haut)…

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…tandis que celui photographié en bas a été pris en Atlantique dans le secteur des Canaries où les U-boat rodent depuis quelque temps.

En France, deux photos du secteur de Verdun.

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Un fort près de Bézonvaux a été repris par les Français le 15 décembre dernier. Mais tout, village, terres agricoles et fort, a été labouré par les bombardements allemands et français. Ce paysage de désolation a été fixé par la pellicule. Et de nouveaux combats se dérouleront le 25 novembre 1917. Après cette nouvelle bataille plus un seul mur n’existera dans le village et plus aucun terre agricole est exploitable. Le village sera déclaré « mort pour la France » et ne sera jamais plus reconstruit. Ses terres seront inscrites « zone rouge ».

Non loin de là, un trou causé par un obus de 300 a ouvert une brèche dans le toit du fort de Vaux repris à l’automne par les Français.

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Là aussi, un vue de désolation !

Pendant ce temps, le « corps expedicionario » portugais se prépare à rejoindre la France et les tranchées du nord et de l’est du pays.

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Mais sur le Tage ou lors de cette revue, on est loin de l’enfer de la guerre.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 24 décembre 1916

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(JOUR 875 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un important dossier sur les Balkans et la guerre sur le front d’Orient. Sur la couverture, on voit une maison  d’habitation d’un Vénizéliste marquée par les Souverainistes dans cette lutte fratricide que se livrent le Nord et le Sud de la Grèce, appelée par l’histoire le Grand Schisme. On parle de 150 exactions à Athènes contre des « ennemis » du Roi.

C’est Monastir en Macédoine qui a surtout l’honneur des pages intérieures. Il s’agit de l’actuelle Bitola qui signifie la même chose en slave que Monastir en Grec: monastère. Les troupes françaises aidées par les éléments reconstitués de l’armée serbe ont repris la ville aux Bulgares, ville qui restera sur la ligne de front et sera donc continuellement bombardée au point d’être quasiment détruite jusqu’aux armistices en Orient, les 29 septembre 1918 (Bulgarie), 30 octobre (Turquie) et 03 novembre (Autriche-Hongrie).

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Entrée des Serbes et de leurs chefs. A noter que les soldats serbes portent un équipement français.

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Les prisonniers bulgares quittent Monastir où le Roi Alexandre de Serbie vient en visite officielle.

Non loin de là, la Roumanie en grande difficulté. Après les ressources stratégiques de ce pays que sont les puits de pétrole, c’est le sel gemme qui risque maintenant  de tomber aux mains des Austro-Hongrois. D’où cette double page sur les mines de ce produit important pour la confection d’explosifs:

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Des carrières gigantesques.

En Italie, ce sont les troupes italiennes à l’attaque en Carnie, à la côte 307.

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Des hommes lourdement équipés montent à l’assaut des sommets.

Double page centrale avec la chute d’un ballon d’observation allemand attaqué par un aéronef français. On voit les observateurs quitter rapidement les lieux en parachute puis le ballon enflammer tomber au sol.

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De nombreux changements chez les gouvernants de la guerre.
Tout d’abord, c’est l’Etat-Major français qui voit la nomination de Nivelle en remplacement de Joffre. Celle-ci se fera le lendemain de la parution du Miroir, le 25 décembre. Nivelle ne fera pas plus d’étincelles que Joffre et sera considéré comme le boucher du Chemin des Dames, en avril 1917, cause des mutineries suite à ces attaques inutiles et sanglantes.

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Nouveau cabinet Briand à la tête de la France avec les nominations de Lyautey à la guerre, Herriot au ravitaillement et aux transports (avec l’aide de Calville) et Loucheur (aux armements).

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Les « nouvelles  » têtes.

Même chose en Angleterre autour de Lloyd George:

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Plus définitif en Autriche-Hongrie avec le décès de l’empereur  François-Joseph dont on voit ici les obsèques…

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remplacé par son fils Charles 1er. Cela se passait toutefois fin novembre !

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Il y a (presque) 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 décembre 1916

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(JOUR 861 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, un général serbe vainqueur à Monastir. Pourquoi le Miroir ne rajeunit pas sa ligne éditoriale en montrant de vraies images d’actualité sur les couvertures ? Omniprésence de la censure militaire ?

Le Président de la République est en visite en Lorraine…

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… où il rencontre le commandant Julien Viaud, plus connu sous son nom d’emprunt, Pierre Loti, tout de même âgé de 66 ans !

Des prisonniers allemands, en Meuse (en haut)…

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et en Orient (en bas). A noter (et il faut y regarder de près), la présence d’un prisonnier allemand sur la photo du bas ayant coiffé un chapeau français pour prouver ses sentiments pro-français. Il s’agit, nous précise-t-on, d’un alsacien ou lorrain.

Dans le même ordre d’idée, l’interrogatoire de prisonniers allemands par les autorités françaises.

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Un peu de touriste en Orient, en Grèce.

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Profitant de se visite du front d’Orient, en Grèce, le ministre de la guerre, le général Roques en profite pour faire une petite visite de l’Acropole et du Panthéon !!! Joindre l’utile à l’agréable ! Les Poilus envoyés en Orient ne pourront en dire autant !

Les premiers chars d’assaut, les fameux « tanks » britanniques.

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En effet, c’est sur la Somme, lors de cette attaque que les chars firent leur apparition sur le front. On nous parle de « redoutables machines qui fauchent des arbres et crèvent des murs ». La vérité historique veut que cette première tentative fut un échec plus que cuisant !

Une double page centrale pour illustrer la prise du fort de Vaux.

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Le vallon de la Morte recouvert de fumées et de gaz de combat. Les hommes attendent dans une tranchée avant de s’élancer. Un scène de guerre terrible, prise vraiment sur le vif, semble-t-il.

Plus léger, une page est consacrée à quelques écriteaux particuliers, fruits de l’imagination débordante d’hommes attendant, la plupart du temps que quelque chose ne se produise.

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L’ennui est aussi source de création, l’artisanat des tranchées en atteste encore de nos jours.

Pour terminer, des navires de transport transformés en hôpitaux flottants.

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Malgré la croix qui est peinte sur la coque, ils seront eux aussi la cible de tirs des u-boat.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 09 novembre 1916

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(JOUR 830 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur le front d’Orient, à Salonique, l’armée serbe reconstituée combat les Bulgares au côté des Franco-Britanniques. Le prince Alexandre de Serbie va rendre visite à ses hommes. Il reçoit la bénédiction d’un pope au côté du général commandant les troupes d’Orient, le général Sarrail.

Ce numéro de 8 pages comme les autres est doté d’un supplément de 2 pages sur lesquelles sont présentées des cartes de divers fronts.

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Le front de la Somme. A droite, on voit la ligne de front au 1er juillet 1916. Cette carte permet de se rendre compte de notre avancée depuis cette date. Sauf que le front au début du mois de novembre n’est pas dessiné !

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Une carte intéressante veut prouver la préméditation de l’attaque austro-allemande en août 1914, ce dont personne ne doute de nos jours. En effet des lignes de chemin de fer avaient été créées entre le front occidental et le front oriental pour permettre le transport rapide des unités d’un front à l’autre. Intéressant à comparer à la réalité.

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Le front d’Italie à la date de l’entrée en guerre (gris) du Royaume et celui à la mi-octobre 1916. Quelques avancées et une stabilité relative… qui va être bientôt rompue par les Autrichiens qui arriveront tout près de Venise… ce qui permettra au grand-oncle Séraphin d’y aller faire un séjour en 1917 !

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Verdun et la reconquête du secteur de Vaux et Douaumont. La ligne la plus récente est bien sûr celle en petits ronds, le plus au nord.

Une photo d’un canon de gros calibre dans les Vosges…

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le devoir pour les Poilus de le hisser vers les sommets n’est pas une mince affaire. Il faut qu’ils construisent une voie ferrée où les rails sont montés puis démontés pour être remontés plus haut. Un vrai travail de fourmis !

Des camions qui montent des troupes fraîches au front:

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Enfin une vue de cette Voie Sacrée qui deviendra bientôt un élément de la mythologie de la Grande Guerre ?

A Marseille, du matériel est embarqué pour le front d’Orient.

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A gauche les avions qui partent dans des caisses pour être remontés sur place, à Salonique. A droite des canons pour les Serbes.

On parle de plus en plus de nouvelles armes et les tanks et autres chars qui viendront délivrer les hommes en leur donnant la victoire. Pour l’instant ce ne sont que des mots ou des … dessins comme dans  The Illustrated London News qui a retrouvé dans cette page des représentations anciennes de cette arme « absolue » tels que les hommes l’imaginèrent dans le passé et dans leurs rêves…

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