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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 03 novembre 1918

(JOUR 1553 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un épervier dans la main d’un soldat américain… un symbole pour le Miroir qui y voit un rapace cousin de l’aigle allemand prisonnier des Alliés. Un peu tarabiscoté comme symbole !

A Lens, les Allemands (et les combats) ont détruit la fosse n°14.

 

La salle des machines comme le chevalement ne sont que ruines.

Lille a été libérée après quatre ans sous la botte allemande. On comprend les scènes de joie.

On a même célébré cette libération à Paris par un grand défilé militaire…

…place de la Concorde et devant l’Hôtel-de-Ville.

Non loin de là, Douai a connu de grandes destructions.

Dans ce secteur, les chars d’assaut britanniques ont participé à la bataille.

De l’autre côté de la frontière, en Belgique, les destructions sont les mêmes qu’en France.

Par contre, comme on le voiture ces deux vues prises avant et après la libération, le port d’Ostende n’a pas connu trop de problèmes.

Dans les Flandres, après le combats, le paysage est lunaire…

…à cause des bombardements en haut, de l’explosion d’une mine en bas.

Convois de ravitaillement sur la Meuse pour les troupes américaines.

Une contrattaque allemande a été brisée en Champagne.

Elle a laissé beaucoup de matériel détruit.

Pour terminer, à Paris, un visiteur inattendu près du pont de la Concorde.

Un sous-marin ! Il a été amené en cet endroit insolite pour participer à une animation à l’occasion d’une nouvelle souscription d’un emprunt de guerre. Original pour sûr !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 19 mai 1918.

(JOUR 1386 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un hommage à l’aviateur Chaput abattu après 16 victoires. On montre ici ses 13ème et 14ème victimes soignées après la chute de leur aéroplane.

Les Etats-Unis dans la guerre:

Les avions de construisent en série- Les conducteurs de train de couleur réquisitionnés.

On fabrique de grandes bâches pour cacher les routes à la vue des avions. En bas, un canon factice.

On en parle beaucoup ces temps-ci. Reims subit de violent bombardements.

Les derniers habitants plient bagage.

Vues des ruines. Effectivement le chiffre de 60% de bâtiments détruits n’est pas inventé !

Aviation: chutes d’avions allemands dans le no man’s land entre les tranchées.

Une usine d’armement.

On fabrique les obus à la chaîne.

On vérifie leur fiabilité.

Pas vraiment sexy le masque de ce pauvre canidé…

…on dirait Milou dans Objectif Lune !

Un cimetière détruit par un bombardement.

C’était aussi la crainte des familles de voir leurs morts disparaître lors d’un bombardement de tombes.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 28 avril 1918

(JOUR 1365 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une mission d’observation composée d’officiers espagnols visite Reims et écoute le maire de la ville expliquer les bombardements allemands qui ont gravement endommagé la ville.

Toujours la bataille de la Somme et les contrattaques alliées pour reprendre le terrain perdu fin mars.

On transporte les célèbres canons de 75 français, très maniables, sur automobiles.

Comme l’aviation, les transports automobiles ont considérablement progressé en 4 ans.

Evacuation de blessés sur le champ de bataille de la Somme.

Les brancardiers s’occupent des plus touchés. Pour les autres, ils se débrouillent seuls en rencontre sur la route les troupes montant au front.

Avec la reprise de la guerre de mouvement,…

des tranchées de fortune sont utilisées, des fossés protégés par des branchages !

En 4 vues, une contrattaque française sur la Somme, près de Roye.

En regardant la carte des lieux, nous sommes à mi-chemin entre Montdidier point extrême de l’avancée allemande et Saint-Quentin, point de départ de celle-ci.

Paris: toujours des bombardements allemands avec de la grosse artillerie.

Un dessin pour nous expliquer la destruction d’une crèche…

…mais des victimes bien réelles, un bébé touché au poignet et une assistance maternelle tuée.

A Vincennes, dans le Polygone militaire, on a exécuté Paul Bolo condamné pour intelligence avec l’ennemi.

Poincaré avait refusé de commuer la peine de mort en peine à perpétuité.

Ces scènes datent du 17 avril 1917.

On continue de voir des troupes américaines défiler aux Etats-Unis avant de s’embarquer…

…alors qu’on a besoin de ces hommes face aux Allemands sur le front occidental.

Et que dire de ces montagnes de caisses de munitions accumulées par les troupes canadiennes à l’arrière du front.

La machine de guerre occidentale tourne à plein régime et ne sait-ce que sur ce point, l’Allemagne ne pourra jamais suivre un tel effort de guerre.

Pour finir ce mois d’avril 1918, les destructions d’Ypres en Belgique.

Depuis 4 ans les ruines sont laissées ainsi, à quelque encablures du front qui n’a pas varié.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 31 mars 1918

(JOUR 1337 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les troupes américaines montent aux tranchées. Elles passent sous un arc-de-triomphe végétal surmonté d’un panneau indiquant WELCOME. Bienvenue aux enfers !

Le traité de Brest-Litovsk a été signé le 3 mars dernier entre Allemands et Soviétiques. Les échanges de prisonniers peuvent commencer.

Pour les Allemands libérés, c’est un rapide séjour vers l’ouest qui est à l’ordre du jour !

La lutte anti-sous-marine continue et on teste des filets contre ses bâtiments , filets maintenus à la surface par des flotteurs.

Les femmes de pêcheurs sont employés à cette tache. Les filets seront perfectionnés puisque monté en acier plus tard.

On nous a parlé de Gothas allemands, ces nouveaux avions de bombardement qui ont manoeuvré au dessus de Paris. Cette page nous montre que ces avions sont la copieux Handly-Page, un avion britannique.

Cet homme, observateur pour l’artillerie, a été pris en photo à 600 mètres du sol.

La page centrale est consacrée à l’explosion d’un dépôt de grenades à la Courneuve, en banlieue nord de Paris.

Cette explosion n’est pas passée inaperçue dans la capitale française puisque la déflagration a été entendue à plus de 65 kilomètres du point zéro. Cette catastrophe s’est déroulée le 15 mars 1918 et pas moins de 38 000 000 de grenades sont été soufflées. 15 ouvriers ont été tués et environ 1 500 personnes ont été blessés à titres divers suite à cette explosion. On remarque l’important cratère creusé par le « boum » initial.

On innove toujours à la guerre.

En haut, les Britanniques inaugurent une manière de transporter les obus du dépôt au canon. Deux hommes transportent ainsi sans problème des charges très lourdes.

En bas, c’est la nouvelle tenue des soldats chargés de lancer des liquides enflammés sur les tranchées ennemies qui est testée. Sans garantie pour l’instant de ne pas être brûlé vif en cas de retour de flamme.

Les drapeaux de la nouvelle république indépendante d’Ukraine .

La récréation durera jusqu’à la fin du conflit soviet-polonais en 1920 et la création de la République Socialiste Soviétique d’Ukraine.

La visite du Roi Victor-Emmanuel sur le front italien pour féliciter les troupes françaises vainqueurs sur le Mont-Tomba.

Le front italien est sauvé.

Pour terminer, une vue du vapeur civil espagnol « Igötz Mendi » échoué tout près de la côte danoise…

…après une attaque du corsaire allemand  » Wolf » qui sévit sur les mers et océans du monde entier  pendant longtemps en coulant environ douze navires avant d’être mis hors d’état de nuire. A noter que les équipages des cargos coulés étaient récupérés par le corsaire allemand.

 

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 13 mai 1917

(JOUR 1015 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La Révolution russe reçoit toujours un accueil clément et bienveillant dans la presse français. Pour l’heure, les Révolutionnaires ne sont pas d’affreux Bolcheviks et ils continuent d’être nos Alliés contre les Allemands. Après la Révolution d’Octobre, ce sera beaucoup moins cordial.
Pour l’heure, on voit le gardien du Palais de Tsarkoie-Selo dans lequel est retenue prisonnière la famille impériale de Russie fièrement montrer un drapeau qu’on présume être rouge recouvrant les insignes tsaristes.

 D’autres vues de cette révolution russe:

Des policiers de l’ancien régime tsariste sont arrêtés et enfermés dans des prisons semble-t-il assez confortables.

Plus violente la destruction par le feu du bâtiment abritant la cour d’assises à Petrograd et un régiment russe prêtant serment au nouveau régime, la République démocratique comme il est écrit sur le drapeau rouge.

Restons en Orient et le front du même nom, à Salonique.

Des prisonniers allemands et bulgares sont transformés en bête de somme par les Alliés. Dans ce cas, le Miroir est moins indigné que quand il s’agit de parler de la condition des prisonniers français en Allemagne.

Plus loin vers l’Est, en Extrême-Orient, la Chine vient  de mettre sous tutelle les biens allemands.

Le Miroir consacre une double page centrale à cet événement qui s’est tout de même passé le 16 mars dernier (il y a 2 mois) et qui ne va guère nuire aux intérêts du Reich.

Revenons plus près de chez nous, sur le front oriental français.
Les Allemands n’ont pas lésiné avec le bois pour blinder une position à Ville, à 6 kilomètres de Noyon:

La guerre des mines et cet énorme cratère de mine, à Fontaines-lès-Cappy, dans la Somme.

On ne le remarque plus sur Google Maps en 2017 au contraire du Lochnagar Crater de La Boisselle.

Après la bataille de Champagne….

des montagnes de douilles d’obus tirés par le camp français.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 5 avril 1917

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(JOUR 976 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, un sous-secrétaire d’état à la Guerre et un général. Pourquoi cette vue dans cette revue ? Tout simplement car le civil (Monsieur Justin Godard) est originaire du Rhône (un député du Rhône), zone de diffusion de la Guerre Photographiée.

Quelques pages intéressantes, sans ligne directive.

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Des voiturettes sur rail à multi-usages: transport de munitions, transport de blessés, transport d’hommes.

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Des rails plus que chamboulés par un bombardement français sur un train de munitions allemands.

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Cet hiver certainement, des Alpins dans… les Vosges. Que de neige ! Y en a-t-il autant de nos jours  ou la cherche-t-on comme dans les Préalpes, les Alpes du sud, les Cévennes ?

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Des bombes américaines dédicacées pour les Allemands. Une tradition souvent renouvelée !

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Destruction à la cathédrale de Soissons par les Barbares… comme si les bombes français, anglaises, italiennes faisaient des « les frappes chirurgicales » comme on essaie de nous le faire croire en 2017 !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 18 février 1917

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(JOUR 930 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une page importante sur les Etats-Unis au début de ce n° du 18 février 1917 du Miroir. C’est normal car la marche vers la guerre de cette grande puissance qui deviendra mondiale suite à ce conflit est enclenchée. A la tribune du Congrès, le président Wilson annonce la rupture entre les USA et l’Allemagne. Ce n’est pas une déclaration de guerre mais c’est le premier pas vers celle-ci qui aura lieu le 6 avril 1917.
Cette scène se passe le 3 février 1917 et le Congrès accueille favorablement la déclaration du Président Wilson. La guerre à outrance des sous-marins allemands contre tous les navires de commerce quelque soit leur pavillon choque l’Amérique éprise de cette liberté des mers. Des sabotages d’agents allemands, un télégramme  de l’Allemagne au Mexique l’encourageant à attaquer leur voisin pour reconquérir le Texas et les difficultés des principaux emprunteurs de capitaux américains poussèrent les Etats-Unis à entrer en guerre aux côtés de l’Entente, surtout quand la Russie en sera sortie !

On nous présente donc la puissance de la flotte US…

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…naviguant sur l’Hudson ou…

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…passant sous le pont de Broocklyn (ici le super cuirassé « Arizona », fleuron de l’US Navy).

Toujours aux Etats-Unis, l’explosion d’une poudrerie de Haskell dans le New Jersey le 13 janvier 1917 , dont on ne connaît l’origine….

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renforce le sentiment anti-allemand aux States.

Le froid et la terrible météo de cet hiver 1917 sont bien présents dans ce numéro du 18 février.

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Pour le manger, on fend le pain, complètement gelé, à la scie !

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Dans cette tranchée russe, en France, on essaie d’enlever l’eau mais on constate que l’on ne doit pas élever grand chose puisque les hommes marchent sur de la glace.

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A Monastir, sur le front d’Orient, ce sont de véritables marécages qui entourent la ville…

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situation totalement semblable à Verdun !

Par opposition, au Niger, c’est une température caniculaire qui règne pour y célébrer la « victoire de Verdun du 15 décembre » (la fin de la bataille de Verdun qui a abouti à un retour aux positions d’avant le 23 février 1916).

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Autres vues du corps expéditionnaire russe en France avec ces images religieuses…

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où le Pope s’apprête à célébrer la fête de la bénédiction des eaux ! Et il en est beaucoup tombé !!!

Une dernière image montrant les femmes dans des usines militaires au Canada…

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Ceci n’est nullement exagérée car l’implication du bataillon canadien en Europe de 1915 à 1919 fut très important ! Le Canada, dominion autonome de l’Empire Britannique, se retrouva automatiquement en guerre le 3 août 1914 en même temps que le Royaume Uni déclara la guerre. Il décida de largement s’engager dans le conflit ! Petit pays de 8 millions d’habitants, pas moins de 619 000 hommes se retrouvèrent à un moment ou un autre dans l’armée. On évalue à 7% la part de la population sous les drapeaux en permanence. Il n’est donc pas illogique que les femmes se soient retrouvées dans les usines d’armement pour combler l’absence des hommes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 08 février 1917

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(JOUR 920 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Petit tour en quelques photos du côté de Salonique et du camp retranché, des combats en Macédoine. La vue de la couverture montre une tranchée bien propre dans un univers intact ce qui tend à prouver qu’on est plutôt éloigné du front. Normal, c’est l’abri pour… l’Etat-Major !

Un Etat-Major que commande le général Sarrail…

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…qui s’apprête à s’envoler pour s’informer de visu la situation.
Un camp retranché surveillé sur ses arrières par les flottes alliées qui le protège des Turcs, des Grecs, des Allemands ou des Autrichiens…

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…où les croiseurs veillent et ravitaillé en armement comme le montre ce dépôt de munitions.

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Des munitions qui ne tarderont pas à servir.
Autre photo sur le même thème, des munitions enfin stockées et qui servent beaucoup moins, ici, à Verdun…

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…où les canons se sont enfin tus momentanément:

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Ailleurs, les hommes se terrent dans des abris sous roche, certainement des anciennes carrières dont la plus connue de nos jours est la Caverne du Dragon en Argonne.

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On prend du repos dans ces cavernes,…

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…on y fait la popote.. ce qui doit entraîner quelques odeurs de fumée des fourneaux !!!

Enfin, les Canadiens, certainement dans la Somme, s’installent dans une tranchée qu’ils viennent de prendre aux Allemands (aux Boches dans le texte).

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 04 février 1917

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(JOUR 916 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le général Mazel (à droite) et le général Lochvitzky assistent à une prise d’arme. Pas d’un intérêt incontestable !

Aux Etats-Unis, les Américains continuent d’envoyer des munitions pour les Alliés en Europe. Et cela malgré la propagande pro-allemande.

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Des caisses de grenades en instance d’embarquement pour les tranchées d’Europe.

Les Suisses sont toujours sur leurs gardes et continuent de se préparer à une éventuelle attaque d’un belligérant.

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Sur les sommets alpins ou…

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…dans des vallées enneigées.

A Reims, la neige est venue se poser sur les maisons en ruines qui entourent la cathédrale.

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Cela donne un décor un peu particulier, surréaliste.

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Que de destructions !

Une page avec 2 photos qui nous viennent de Londres où s’est tenue la vente aux enchères d’un bateau commercial allemand « le Prince Adalbert » arraisonné au début de la guerre.

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Les enchères sont montées jusqu’à 152 000 livres et des fanions et drapeaux allemands ont été brûlés à l’issue de celles-ci.

A Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, des Japonais présents dans l’île s’engagent dans l’infanterie coloniale française:

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Il est étonnant qu’ils soient acceptés dans ces unités et non dans la Légion Etrangère !

Quelques images de front, ici et là, après les combats certes.

-dans ???? (on ne nous le dit pas), un avion allemand a capoté juste à l’arrière d’une tranchée française.

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-le long de l’user, en Belgique, les terrains inondés empêchent maintenant toute forme de combat.

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La Paix par le néant !

-tout comme ici, sur ces vues d’un énorme cratère de mine britannique en double page centrale.

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L’auteur du titre le compare à un volcan. Sauf qu’un volcan est une création de la nature et qu’il est aussi source de vie même si quelquefois, il sème la mort. Ici, le bochnager crater de La Boisselle est une oeuvre de mort de l’armée britannique, premier acte de l’attaque de la Somme, le 1er juillet 1916. Pour preuve, 100 ans après, la vie n’a pas repris là où les mineurs gallois du 9ème Cheshires ont fait sauter 27 tonnes d’explosifs. Le cratère creusé faisait 22 mètres de profondeur et 100 mètres de diamètre. La vie n’a pas repris dans ce coin de la Somme, même si l’érosion a réduit le cratère de 10 mètres de diamètre. La preuve…

 

Lochnagar Crater Ovillers.JPG

ou comme on peut le voir sur Google Marscapture-decran-2016-12-27-a-22-23-56

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 04 janvier 1917

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(JOUR 885 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, Edouard Herriot, encore  jeune fin 1916, début 1917. Il est au début d’une immense carrière politique de la Troisième République. Agé de 44 ans, il vient d’être nommé Ministre du Ravitaillement, un poste capital en temps de guerre. En 1916, il est Maire de Lyon depuis 11 ans et il le restera en tout 47 ans, de 1905 à 1940 puis de 1945 à 1957, date de sa disparition. Il sera aussi 3 fois Président du Conseil des Ministres, équivalent à l’époque de notre Premier Ministre.

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Aussi important que le ravitaillement, le réseau routier sur lequel doivent circuler les véhicules le transportant. Ici dans la Somme, on comprend que cette route doit être entretenue avec un tel trafic qui la parcourt. Aussi des unités spéciales de Territoriaux sont-elles dévouées à l’entretien des réseaux.

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On connaît maintenant l’importance qu’a eu la Voie Sacrée à Verdun, même si le sujet a totalement été occulté par la presse en 1916, on l’a vu. Peut-être pour éviter des tirs ciblés allemands.

Des vues de Salomique, nous dit-on. On y voit des destructions suite à des combats…

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qui pourraient être les mêmes dans la plaine du Nord de la France…

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…et des réseaux de barbelés, les mêmes que partout ailleurs ! Cette guerre est la même dans toute l’Europe et les Poilus de tous les camps ont vécu la même chose.

Des munitions britanniques….

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on veut bien le croire, des prisonniers…

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allemands ! Là c’est sûr, on nous a rarement montré des prisonniers français, sinon pour dénoncer l’inhumanité de leurs geôliers allemands.

Un paysage détruit où la terre se mélange avec les restes humains:

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surtout quand les intempéries viennent lisser tout cela.
Pour terminer…

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un obusier planté dans un abri. Il fallait y penser ! Le bruit et les vibrations doivent être terribles pour les servants quand les tirs se produisent !

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