(JOUR 885 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une, Edouard Herriot, encore jeune fin 1916, début 1917. Il est au début d’une immense carrière politique de la Troisième République. Agé de 44 ans, il vient d’être nommé Ministre du Ravitaillement, un poste capital en temps de guerre. En 1916, il est Maire de Lyon depuis 11 ans et il le restera en tout 47 ans, de 1905 à 1940 puis de 1945 à 1957, date de sa disparition. Il sera aussi 3 fois Président du Conseil des Ministres, équivalent à l’époque de notre Premier Ministre.
Aussi important que le ravitaillement, le réseau routier sur lequel doivent circuler les véhicules le transportant. Ici dans la Somme, on comprend que cette route doit être entretenue avec un tel trafic qui la parcourt. Aussi des unités spéciales de Territoriaux sont-elles dévouées à l’entretien des réseaux.
On connaît maintenant l’importance qu’a eu la Voie Sacrée à Verdun, même si le sujet a totalement été occulté par la presse en 1916, on l’a vu. Peut-être pour éviter des tirs ciblés allemands.
Des vues de Salomique, nous dit-on. On y voit des destructions suite à des combats…
qui pourraient être les mêmes dans la plaine du Nord de la France…
…et des réseaux de barbelés, les mêmes que partout ailleurs ! Cette guerre est la même dans toute l’Europe et les Poilus de tous les camps ont vécu la même chose.
Des munitions britanniques….
on veut bien le croire, des prisonniers…
allemands ! Là c’est sûr, on nous a rarement montré des prisonniers français, sinon pour dénoncer l’inhumanité de leurs geôliers allemands.
Un paysage détruit où la terre se mélange avec les restes humains:
surtout quand les intempéries viennent lisser tout cela.
Pour terminer…
un obusier planté dans un abri. Il fallait y penser ! Le bruit et les vibrations doivent être terribles pour les servants quand les tirs se produisent !