
(JOUR 882 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Staline sous le portrait d’Hindenburg ? Cela aurait pu l’être mais Staline pourtant âgé de 36 ans en 1914 ne fit pas la Première Guerre Mondiale. Il fut interné jusqu’en octobre 1916 puis une fois récupéré par l’armée dans son bagne, il fut réformé pour atrophie d’un bras puis envoyé pour travailler dans l’entretien des chemins de fer. Non, ici, un militaire français officie dans une ancienne école qui servait encore aux Austro-Hongrois il y a peu, à Monastir.

Situation tendue en Grèce entre les Alliés et les tenants du Roi qui soutient les Allemands. Ainsi, ce poste TSF à Syra vient d’être occupé par les Franco-Britanniques qui ont installés des mitrailleuses en ville.
Ailleurs, c’est le cuirassier « Mirabeau » qui tire sur Athènes pour protéger les troupes françaises prises à partie par les canons grecs. C’était le 1er décembre dernier.

En Roumanie, la situation est contradictoire. Ici des cuves du pétrole roumain brûlent après un bombardement.

Ailleurs, les troupes roumaines en reculant ont détruit des ponts pour freiner l’avancée allemande:

Mais par ailleurs, une victoire sur les Allemands par des troupes françaises a permis la reddition de 11 000 Allemands, soit l’une des prises les plus importantes de prisonniers depuis le début de la guerre. Cette vue date du 15 décembre.

Dans les airs, un combat aérien en 3 étapes:

Deux avions français ont attaqué un aviatik allemand. L’avion a été durement touché par les français et…

a dû se poser derrière les lignes françaises où le pilote a été immédiatement arrêté et interrogé. Pour lui, la guerre est finie.
Dans les mers, les sous-marins allemands sont toujours aussi redoutables. En voilà un capturé et ramené à La Vallete, à Malte (photo du haut)…

…tandis que celui photographié en bas a été pris en Atlantique dans le secteur des Canaries où les U-boat rodent depuis quelque temps.
En France, deux photos du secteur de Verdun.

Un fort près de Bézonvaux a été repris par les Français le 15 décembre dernier. Mais tout, village, terres agricoles et fort, a été labouré par les bombardements allemands et français. Ce paysage de désolation a été fixé par la pellicule. Et de nouveaux combats se dérouleront le 25 novembre 1917. Après cette nouvelle bataille plus un seul mur n’existera dans le village et plus aucun terre agricole est exploitable. Le village sera déclaré « mort pour la France » et ne sera jamais plus reconstruit. Ses terres seront inscrites « zone rouge ».
Non loin de là, un trou causé par un obus de 300 a ouvert une brèche dans le toit du fort de Vaux repris à l’automne par les Français.

Là aussi, un vue de désolation !
Pendant ce temps, le « corps expedicionario » portugais se prépare à rejoindre la France et les tranchées du nord et de l’est du pays.

Mais sur le Tage ou lors de cette revue, on est loin de l’enfer de la guerre.