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Une CARTE de la VALLÉE DU RHÔNE des années 20 (ou avant) 1/5

Un cahier format écolier avec à l’intérieur une carte dépliable du Rhône de la Confluence à Avignon. La carte de la Vallée du Rhône, décorée mais où tous les ponts existants sont mentionnés ainsi que les lignes de chemin de fer du PLM, de la rive droite comme de la rive gauche, avec les embranchements départementaux qu’on citera à mesure du déroulé de cette joli carte.
Le puissant Rhône est bien sûr représenté par un Hercule ayant terrassé un lion bien tranquille.

Suivons donc le Rhône de Lyon à Avignon:

La sortie de Lyon avec la Confluence Rhône-Saône, le pont métallique de la voie Saint-Etienne-Perrache sur la Saône à la Mulatière.

Vous constatez que la carte se lit du bas vers le haut si l’on veut suivre le cours des eaux. A 2 millimètres au dessus du pont de la Mulatière se trouve le barrage éponyme, barrage détruit dans les années 60 après la mise ne service de la chute de Pierre-Bénite qui le rendait inutile avec sa retenue d’eau. On voit encore les rails d’entretien du barrage tôt au bout de la confluence.

Un premier pont permet de franchir le Rhône à Vernaison.

Puis vient le pont-rail représenté par un simple trait noir, le viaduc de Grigny…

…avant d’arriver à Givors et son pont suspendu dont la circulation est réglée de nos jours par des feux tricolores.

Hier

Aujourd’hui, identique !

Après Givors, des îles au milieu du fleuve, du côté de Loire-sur-Rhône; avant d’arriver à Vienne.

Le pont suspendu est représenté.

De nos jours, il est devenu passerelle piétonne, le nouveau pont de Lattre de Tassigny ayant été construit en amont, près du Musée de Saint-Romain-en-Gal.

La passerelle piétonne.

Sur la carte, ont été également représentées la cathédrale Saint-Maurice  que l’on voit en retrait de la carte postale ancienne et la Tour Philippe le Bel, ancienne tour de défense d’un pont de pierre et de bois détruit régulièrement par les crues du Rhône et abandonné dans un passé lointain.

En continuant notre descente, voici le pont de Condrieu entre cette ville et Les Roches de Condrieu sur la rive gauche.

Le pont ancien et, ci-dessous le moderne…

…qui aurait besoin d’une petite restauration !

A suivre

 

 

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Classé dans CARTES GÉOGRAPHIQUES

Un seul ANNUAIRE en Juillet 1928… pour 7 départements du Sud-Est !

Et il n’est pas si volumineux que cela ! 246 pages dont quelques unes de publicités. A la vue de la couverture, on croirait qu’il s’agit de l’annuaire de l’Ardèche mais en feuilletant on s’aperçoit que six autres départements sont contenus.

La Drôme (26 pages) et le Vaucluse (22 pages) seront traités dans des articles séparés mais aussi…

…le Gard (26 pages)…

…la Loire (52 pages avec de grandes villes Saint-Etienne et Roanne)…

…la Haute-Loire (16 pages peu peuplée)…

…et l’Isère (58 pages avec Grenoble et Vienne).

Juste un petit détour en Isère par La Sône, non loin de Saint-Marcellin et de la frontière de la Drôme, au bord de la rivière Isère avec un magnifique pont suspendu et les restes d’un autre détruit par faits de guerre, où nous résidâmes au début du règne Merckx sur le Tour de France.

En 1928, à La Sône, 12 abonnés au téléphone…

…avec des usines se servant de l’eau du plateau de Saint-Marcellin descendant vers l’Isère, la tannerie André et Barnasson, les minotiers Griot et Rigaudin, le tissage et le moulinage de soie Laurent, le tout dominé par le château de Combelongue et le château féodal en bordure du plateau. Entre 1969 et 1971, les usines textiles fonctionnaient toujours et les minotiers avaient peut-être été remplacés par les plastiques Reffay.

Revenons à l’Ardèche (22 pages) et à la proche région de Montélimar sur la rive droite.

En 1928, Meysse n’avait alors que deux abonnés…

…deux filatures, celle de Jules Simon où est installé maintenant la Fabrique de l’Image de Tristan Zilberman et celle du couvent des religieuses qui plus tard devint une maison d’accueil de jeunes filles.

A Rochemaure, ce n’était guère mieux avec quatre abonnés…

…dont deux lignes pour Privat de Fressenel, descendant du bâtisseur du premier pont suspendu sur le Rhône en 1843 et industriel au Prieuré, à côté des sources: la ligne professionnelle et la ligne privée.

A noter la filature de M. Bérenger située à la sortie du pont et où allaient travailler des ouvrières d’Ancône.

Le Teil comptait alors quarante-quatre lignes dont trois pour le PLM avec le grand dépôt.

Quelques remarques: la menuiserie Avon dont un descendant deviendra maire qui connaîtra une fin tragique; Lafaye, viticulteur,  pourtant implanté sur Montélimar, non loin du pont mais qui dépend du Teil; Sibille fournisseur de fers industriels qui avait commencé son commerce en Ardèche avant de traverser le Rhône pour devenir une grande enseigne montilienne (le nom n’apparaît pas dans l’annuaire de Montélimar).

Pour terminer, Viviers avec 20 abonnés.

L’évêché bien entendu relié à Dieu par les prières mais aussi aux hommes par le téléphone, les Pavin de Lafarge, une grande famille industrielle,  devenue de nos jours une multinationale dans le ciment qui à l’instar de Privat de Freissenet à Rochemaure a deux lignes, la professionnelle et la privée au château de Sainte-Concorde. Une autre usine à chaux existait, la société de Sainte-Aule, peut-être au hameau de Saint-Alban sur la route d’Aubenas.

A suivre avec l’annuaire de la Drôme…

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: Addenda 3 De nouvelles vues de BAC à TRAILLE dont on a déjà parlé.

Une autre vue, plus moderne du bac de Saint-Pierre-de-Boeuf entre Isère et Loire, un bac qui connut des problèmes d’ensablement avant d’être déplacé plus au sud (ce bac visible ci-dessus).  On voit le bac s’approcher de la rive droite. Le courant semble important à l’approche de la confluence avec le Batalon. La barque peut accueillir des voyageurs mais aussi une ou deux remorques.

Autre vue du bac de Baix entre Ardèche et Drôme, depuis l’amont de la traille. On y voit le village de Baix en second plan, presqu’en entier. L’eau est abondante dans le Rhône non dérivé.

La seconde guerre a détruit par deux fois le pont du Teil: une première fois par le Génie français en 1940, une seconde fois en 1944 par l’aviation américaine. Le bac remis en service connut un drame en juillet 1940. Ce dernier, plus modeste semble dater d’après 1944. La carte a été colorisée. on voit à droite le ponton du port de Montélimar et au fond, le pont du Teil sans son tablier qui git au fond du fleuve. Le bac accueille de nombreux passagers mais ne semble pas destiné à prendre des voitures. C’est pour cela que les pouvoirs publics se hâteront de reconstruire cet important ouvrage d’art entre Drôme et Ardèche.

Une vue originale du bac d’Avignon, prise depuis le Rocher des Doms. On y voit parfaitement la traille mais pas la pile côté Barthelasse. Au fond Villeneuve-lès-Avignon et sa Chartreuse. A l’arrivée du bac, on voit le calvaire qui existe toujours même s’il semble avoir été légèrement déplacé et une publicité d’un apéritif « OXYGÉNÉE CUSENIER ». La loi Evin n’était pas encore passée par là ! On aperçoit également la guérite du passeur où devaient se payer les frais de la traversée.

 

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En 1946, MIROIR SPRINT fait découvrir le KORFBAL à ses lecteurs

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Juste une photo dans le Miroir Sprint du 16 juillet 1946 pour montrer une phase d’une partie-démonstration de KORFBALL avec 2L alors que l’on écrit plutôt KORFBAL de nos jours.

Et ce titre:

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Comme on le voit ci-dessus, il s’agit de marquer un but en faisant passer le ballon dans le panier situé à 3,50 m. du sol (comme marquer un panier au basket).

Originalité, les équipes sont mixtes (4 hommes et 4 femmes) et les règles interdisent les contacts. On ne peut se déplacer avec le ballon ni en dribblant, ni tirer au panier si on est « couvert » (lorsqu’un défenseur se trouve à portée de bras de l’attaquant, plus près du panier et tente de le bloquer), ni marquer un adversaire du sexe opposé ou plusieurs adversaires. De plus 4 joueurs de chaque équipe (2 hommes et 2 femmes) jouent uniquement en défense et les 4 autres uniquement en attaque, les rôles étant interchangeables.

En France, de nos jours, la région stéphanoise et le nord-Ardèche sont des territoires où ce sport compte le plus d’adeptes et d’équipes qui évoluent en UFOLEP.

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