Le vire-vire ou vire-soulet, un « bateau de pêche » comme il est écrit au dos de la photo, prise vers 1900, peut-être avant.
A-t-elle été prise vers l’Ardoise comme le laisse penser son ancien propriétaire ? Rien de sûr. Si c’est le cas la ligne de végétation que l’on voit de l’autre côté du pourrait être celle de l’île de Piboulette voisine. A gauche, la ligne d’horizon fait penser à la courbe de la colline du Lampourdier.
La famille endimanchée est venue voir fonctionner l’engin de pêche. Le pêcheur apparaît, du moins sa tête, à gauche du toit de l’abri. C’est le printemps comme le dit la végétation, période de la saison de pêche du vire-vire, au moment de la migration des poissons.
Contrairement au vire-vire de Chateauneuf, celui-ci est bien en bois et solidement amarré à la rive, même si la cabane est de taille modeste. Les filets tournants comme l’axe de rotation sont d’une belle taille.
Une bien jolie vue, témoin d’un passé révolu.