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LA VIE AU GRAND AIR du 15 juillet 1898 (n°8)-Alpinisme.

De l’alpinisme à la une de ce numéro 8 de La Vie au Grand Air. De l’alpinisme à Chamonix, bien entendu avec ses photos montrant des riches amateurs s’adonnant à leur passion sur le glacier des Bossons, beaucoup plus abordable de la vallée que de nos jours.

C’est l’été et les sports traditionnels sont un peu à l’arrêt. Alors, on sort des articles pédagogiques pour expliquer des sports moins connus.

Le Polo, ce jeu de balle se pratiquant à cheval. Le magazine n’a pas de vraies photos de sportifs en action. Alors, on fait appel aux dessinateurs pour nous montrer une scène de match.

Autre « sport » original, les combats de coqs.

De fiers gallinacés qui s’affrontent sur un ring entourés d’hommes attirés par l’appât de gains.

Article pédagogique.

Une course cycliste au Parc des Princes.

La victoire d’un certain Deschamps, docteur en médecine, au physique impression est vainqueur du grand prix de l’U.V.F. (Union Vélocipédique Française) sur un bicyclette munie de pneumatiques Vital.

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 juin 1898 (n°6)

La première de couverture intérieure de La Vie au Grand Air montre un cavalier montant un pur-sang mais nullement pour des concours d’équitation. Il s’agit de cirque avec M. Molier, le gentleman-manager du cirque Molier. Le cirque un sport c’est certain mais sans l’esprit de compétition du sport.

En intérieur un article sur ce cirque qui va organiser un gala de bienfaisance à Paris et qui, tous les mercredis, ouvre ses portes au public pour ses entraînements. Ce cirque fondé par Ernest Molier (1850-1933) était installé rue de Bénouvelle à Passy, près du bois de Boulogne. On dit de lui que, lors des deux représentations annuelles, artistes et aristocrates se mélangeaient sur la piste, pour des numéros où les chevaux avaient la part belle, les chameaux montés aussi. On voit même un dessin d’escrime à cheval.

Deux sujets principaux dans ce numéro de La Vie au Grand Air. 

Le ballon libre l’Oernen, de M. Salomon August Andrée, nationaliste suédois, est partie de l’île des Danois dans le Spitzberg dans le but de survoler le Pôle nord.

la question que se pose le magazine est de savoir si l’aérostat reviendra.

Une vue de l’organisation dans cette île nordique…

mais tout de même des problèmes puisqu’on voit ci-dessous…

d’immenses rustines pur colmater quelques fuites d’hydrogène par le haut.

Pour communiquer, Andrée envoie des rouleaux semblables à celui-ci…

qui doivent permettre aux ours blancs d’avoir de ses nouvelles…car qui pourrait bien recevoir ces messages sur le désert blanc du Pôle nord, beaucoup plus vaste et résistant à la chaleur de l’été que de nos jours !

Exemple d’un message d’Andrée peu lisible !

L’expédition Andrée, partie en 1897, n’avait été assez sérieusement préparée, malgré les remarques des observateurs éclairés qui s’inquiétaient des faiblesses techniques: fuites d’hydrogène, méthode contestable des guideropes pour laisser le ballon voler près du sol, un équipement de survie totalement inadapté et créé en dépit du bon sens, sans essayer de s’inspirer du matériel utilisé par les peuplades vivant près de ces milieux extrêmes.
En 1898, quand cet article  de La Vie au Grand Air est écrit par Wilfrid de Fonvielle, on espère encore voir réapparaître Andrée et ses deux jeunes compagnons sur la banquise l’été revenu. Mais rien ne vint en 1898, ni en 1899, ni les années suivantes et le sort des aventuriers devint la source de tous les fantasmes et élucubrations des médias. C’est en 1930 que l’on comprit ce qui s’était passé quand les restes de l’expédition furent retrouvés par une autre expédition. La lecture du journal d’Andrée et les nombreux clichés pris par l’un des membres permirent de comprendre ce qui s’était passé.

La ballon s’était écrasé sur la banquise et les aventuriers avaient marché vers la mort qui était survenue sur l’île de Kvitova. A bout de force les hommes s’étaient éteints au début de l’automne 1897.

Autre sujet de ce numéro de La Vie au Grand Air, le tir au pistolet… de duel !

Bien sûr les coups sont tirés sur des silhouettes et non des adversaires.

La vainqueur de ce concours est un certain Léon Lecuyer, ici en pleine action.

Les tirs se déroulent par groupes.

A l’époque, les duels étaient choses courantes pour régler des questions d’honneur.

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