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Donc le plus long fleuve de France s’appelle AIGUE-NÈGRE, prend sa source dans la forêt de Bonnefoy au-dessous du Mont Mézenc et se jette dans l’Atlantique… (Ouf ! voilà quelque chose qui ne change pas !)

C’est un nombre considérable de livres de géographie qui d’un seul coup, sont bons pour le pilon après cet article du Dauphiné et la logique implacable du raisonnement des inspirateurs de la journaliste Hélène Jaffiol, Samuel Debard, dentiste de métier et Jean Huppert, neurochirurgien, tout deux passionnés par ce sujet… et très pointus.

En donnant un coup d’oeil à la carte ci-dessous, on s’aperçoit que la première des cinq conditions pour que la Loire devienne le premier affluent d’Aigue-Nègre est bien visible….

…le trait noir, celui d’Aigue-Nègre est plus long que n’importe lequel des traits bleus, ceux des sources de la Loire… 4,6km contre 2,5km. Y a pas photo !

Les autres quatre conditions… la source de l’Aigue-Nègre (que le correcteur orthographique n’arrive pas à assimiler depuis le début de l’article- Il faudra qu’il s’y fasse dorénavant !), la source donc est plus haute que celles de la Loire (1 450 mètres contre 1414), le débit est plus important (300 litres/seconde contre 155), le bassin-versant (la surface drainée) plus importante (7,1km 2 contre 3,8) et la pente est la plus douce.

Une démonstration implacable, à croire que les géographes d’antan, ceux qui ont inventé la Loire, avaient reçu quelques pots-de-vin de l’Office de Tourisme ardéchois. Par chance, la source de l’Aigue-Nègre est aussi ardéchoise même si son décor est moins sexy !

Et que ferait-on de toutes les sources « authentique », véritable », « officielle »… de la Loire ? Sans compter sur les associations anti-racistes qui verraient d’un très mauvais oeil arriver un tel nom, stigmatisant une partie de la population ! On pourrait garder le nom original Aïguenaïre mais ce serait les académiciens qui mourraient de crises d’apoplexie, imaginez, un nom Occitan pour le plus long fleuve Français ! Impossible depuis François 1er !

Bon, dommage pour Aïguenaïre, j’ai l’impression qu’on gardera la Loire ! Mais cette histoire était intéressante à conter ne serait-ce que pour prévoir deux visites lors du prochain passage au Gerbier, celle classique aux sources de la Loire et celle crapahutante à la source du plus long fleuve (officieux) de France… ! Ce sera moins dur que de monter en haut du Gerbier !

Article dans le Dauphiné du 23 avril 2021.

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Classé dans ORIGINAL !

Trois jeunes de CADEROUSSE en BALADE à FOS en 1942.

Après la balade de quelques enfants de Caderousse (dont mon père) au Pont-du-Gard en 1941…

voir https://wordpress.com/post/unmondedepapiers.com/14084

voici l’année suivante, la triste année 1942, 3 copains de Caderousse, dont encore une fois mon père, partis en promenade pour la Côte Bleue, à Fos, du 1er au 8 août.

Partis en bicyclette bien entendu, par un temps semble-t-il très chaud.

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En 2 photos bien sûr pour pouvoir voir tout le monde puisqu’il faut bien que quelqu’un prenne la photo ! Mon père a coiffé un chapeau colonial digne d’un Tintin au Congo et qui existe toujours. C’est plus difficile à s’en coiffer de nos jours même pour aller à Fos. Alors, il servit dans un passé récent pour quelques défilés carnavalesques et même pour une leçon de vocabulaire sur les couvre-chefs, dans ma vie antérieure.

A côté d’Adrien, deux frères Establet dont le père tenait le Café du Cours: Albert en haut le cadet et Marcel en bas l’aîné bien plus âgé. Mon père avait alors un peu plus de 16 ans pour cette épopée cyclotourisme qui ravirait le Pernois Paul de Vivie alias Vélocio, un autre vauclusien, adepte du tourisme en bicyclette alias cyclotourisme, mort accidentellement 12 ans avant cette photo.

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Cette joyeuse équipe de J1, J2 ou J3 comme c’était écrit sur les tickets de rationnement de l’époque n’allaient pas en terre inconnue, ni en camping mais avait obtenu le prêt d’un cabanon appartenant à un Sorguais, Chariton se souvient mon père, un ami des Establet certainement.

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Un cabanon qu’il a toujours cherché, par la suite, à nous montrer, chaque fois que la route d’une journée à la mer s’arrêtait à Fos. Il était situé non pas en bord de mer mais en bordure d’un canal, non loin d’un pont qui menait à la plage. Il n’existe plus de nos jours même s’il est assez facile de localiser les lieux, dans le secteur d’un pont moderne sur un canal.

https://www.google.fr/maps/place/Fos-sur-Mer/@43.4314505,4.9475164,15z/data=!3m1!1e3!4m2!3m1!1s0x12b619721d5cf72d:0xea40197d819691d

Los de nos jours où le tourisme a presque disparu avec la création d’une aciérie et d’un terminal méthanier qui ont poussé au moment des 30 Glorieuses.

Car, en plus d’un cabanon, notre sympathique équipe bénéficiait du bateau de Paule Noguier, une cousine de mon père !

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On voit Paule avec mon père et Albert Establet en haut et le couple Noguier poser avec mon père en bas. Avec ces quelques images, difficile d’expliquer que la vie pendant la guerre était dure ! Même si elle l’était ! Mais quelques moments de détente bon marché pour des jeunes n’étaient pas interdits. Surtout que les ombres de la Relève et du STO planaient.

Quelques mois plus tard, la zone sud allait voir arriver d’autres touristes moins sympathiques, les Allemands et les Italiens, les premiers contents de ne pas être, eux,  sur le front de l’Est mais au bord de la Méditerranée !

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Classé dans Photographie

Dans les années 80, en ARDÈCHE, des bouts de voies ferrées de l’ÉTOILE DE VOGUË en vente pour la bonne cause.

Des papiers anciens, pas encore des vieux papiers…

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deux attestations de don…. des diplômes mais pas des papiers officiels. Dans ces années 86, 87, l’association …

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VIADUC 07 voulut relancer le train touristique Le Teil- Voguë qui, du début du XXème siècle jusqu’après-seconde guerre mondiale était une ligne importante de liaison entre la vallée du Rhône et le pied de la Montagne Ardéchoise. Longtemps, les bouteilles d’eau de Vals empruntèrent ce moyen de transport pour inonder les tables du sud-est et de la France entière. Cette voie fut fermée dans les années 70 quand les pouvoirs publics privilégièrent le « tout-camion » répondant aux attentes des lobbies transporteurs et pétroliers.

L’Association Viaduc 07 la bien nommée (il y a beaucoup de viaducs sur cette voie dans la montée des Combes puis à flanc de Coiron et enfin pour franchir Claduègne et Ardèche !) décida de faire un appel au public pour reprendre la gestion de cette ligne abandonnée à des fins touristiques. Les souscripteurs pouvaient « acheter » 1 mètre de voie ferrée pour 70 francs (environ 9 euros) et ainsi participer à la relance de ce réseau touristique de l’Ardèche Méridionale. En contrepartie, le donateur recevait un tel diplôme:

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J’en reçus 2 pour 3 mètres « achetés » !

Ainsi, pendant un quart de siècle, Viaduc 07 put transporter aux beaux jours des touristes entre Saint-Jean le Centenier ou la gare de Montfleury jusqu’à Voguë et retour, quelques kilomètres à allure réduite en autorail Picasso que l’on voit sur le logo.

Malheureusement, l’association ne parvint pas à finaliser son projet d’exploitation touristique de l’Étoile de Voguë à partir de la gare du Teil, ce qui lui aurait permis de changer de dimension.
Le grave accident d’un employé au début des années 2010 fut fatal à la structure, mise en sommeil depuis… pour quelques temps seulement… espérons !

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Classé dans Vieux papiers