(JOUR 909 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Dans les Vosges, le général Franchet d’Esperey inspecte les premières lignes au milieu d’un inextricable réseau de fils de fer barbelés recouverts… de givre.
En 4 vues, prises à quelques minutes de distance les unes des autres, l’explosion d’une mine sous une tranchée allemande, au saillant de Beuvraignes.
Le calme avant la tempête.
L’explosion.
Les nuages de poussière.
L’horizon s’éclaircit pour constater les dégâts infligés à l’ennemi. Ici rien de spectaculaire contrairement à ce que proclame la légende des photos.
Une belle photo en double page centrale, digne de l’Angélus de Millet appliqué à l’époque de la guerre:
Le permissionnaire vient aider le réformé pour invalidité pour labourer les champs. Plus sérieusement, l’armée libéra bien souvent des paysans indispensables lors des récoltes, principalement lors des moissons pour accélérer celles-ci et permettre qu’elles se fassent. Le pain était indispensable pour l’effort de guerre comme en atteste l’arrivée des « boules de son » dans les tranchées, amenées par les ânes.
Le froid est partout en ce début d’année et les Britanniques en souffrent beaucoup. Un froid extérieur…
un froid accompagné de pluie ou de chutes de neiges conséquentes…
un froid qui est même descendu sous terre, dans les cagnas et les abris.
Les hommes souffrent !
Deux images originales pour terminer:
Ruse: capture d’un observateur allemand… un épouvantail !
Moyen Age au XXème siècle: la transformation de l’arbalète en lance-grenades !