(JOUR 502 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une couverture avec la cuisine sur le front, une scène montée avec un cuistot algérien qui va améliorer l’ordinaire des chefs avec des poulets sortis d’on ne sait où. Dans la même logique que ces 2 photos…
ces spahis algériens entretenant son harnais à gauche ou cet autre homme surpris par la présence d’un cochon (Alouf ! Malédiction !) dans son logement. Du grand guignol !
Pourtant la ligne directrice de ce numéro, c’est la neige, le froid qui recouvrent les fronts
autant dans les Vosges avec ce traîneau du Père Noël sorti de nulle part ou
à Doïran en Macédoine avec ces plaines enneigées que parcourent les troupes britanniques.
En France, l’épisode neigeux a été précédé d’un fort épisode pluvieux (terrible pour les hommes sous ces déluges célestes en plein hiver dans le nord de la France). D’où cette vue d’un village Sainte S… près de Parros (???!) où des charrettes ont été emportés dans un ruisseau créant un petit barrage (dans la légende, on nous fait croire que ce sont les militaires qui ont créé cette retenue !):
Non loin de là, certainement, cette voiture automobile a plongé dans l’eau pour cause de route inondée aux fossés non repérables…
et un camion, ancêtre des 4X4 vient la sortir de cette inconfortable position !
Pendant ce temps, sur les plages de la presqu’île de Gallipoli où le climat est plus favorable…
les troupes britanniques et celles de l’ANZAC s’apprêtent à se retirer, laissant aux Turcs le plaisir d’un succès historique.
Puisqu’on parle des Britanniques, un scène prise dans un bureau de recrutement…
où les volontaires viennent signer leur engagement.
La distribution du tabac chez les Français, peut-être du côté du camp retranché de Salonique:
On peut y lire une petite apologie de la drogue avec ces quelques mots: Les soldats couvent du regard ce tabac dont l’âcre fumée donnera libre essor à leur imagination et leur donnera au milieu des fatigues et des dangers, patience et espoir. L’auteur parle-t-il de la feuille de la coca ?
A Etrepilly, on construit un monument à la mémoire des victimes de la bataille de la Marne.
On déjà vu ce monument mais ici, on explique aux lecteurs qu’au premier plan de la photo, on voit deux tas de débris et d’ossements calcinés. C’est là que les Allemands brûlèrent 1 200 cadavres de leurs morts. Cà fait froid dans le dos !
Dans ces tranchées, un tombe de deux hommes du Génie enterrés là…
et, à droite, les hommes d’une unité cinématographique militaire tourne des scènes qui se veulent les plus réelles possibles pour les actualités.
Une brigade canine:
d’une unité de patrouilleurs, des missions périlleuses !
A Saint-Cyr où l’on doit former des milliers de futurs officiers, on fait coucher les hommes dans le Cirque, un lieu peu prévu à cette fonction .
A Marseille, au port de la Joliette, des hommes embarquent pour les Balkans et le camp retranché de Salonique.
Une invention ingénieuse reconnaît les commentateurs français que ces périscopes d’observation allemands camouflés derrière des plus ou moins faux troncs d’arbres:
Ailleurs, sur le front de l’Est, nos amis les Russes en pleine retraite font dérailler leurs trains pour retarder ceux des Allemands:
A part cela, tout va bien sur le front russe !

















