(JOUR 516 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
La une montre le vieux roi de Serbie Pierre 1er qui monte sur son cheval. Malgré le fait d’avoir laissé son trône à son fils, il est toujours présent au plus près de la guerre dans l’adversité et est surnommé « Oncle Pierre » par son peuple.
Une page consacrée à l’expédition en Serbie avec en haut des infirmières et des soldats dans le camp de Zeitenlik. En bas à droite, un groupe de combattants représentant Français, Serbes, Britanniques et Grecs. A gauche et en bas à gauche, les gorges de Guevgheli par où vont se retirer les troupes aliées. Au centre, une maison paysanne locale.
Cette autre photo montre toutes les difficultés des troupes françaises dans cette région avec à des problèmes de langue s’ajoutant à des populations qui ne coopèrent pas autant qu’espéré.
Entre désinvolture et soutien aux Turcs pour beaucoup d’origine ottomane. Il ne faut pas oublier que Salonique ne vient devenir Grec que récemment.
Un plan du golfe de Salonique pour permettre aux lecteurs de comprendre ce qui leur est raconté…
mais où le rédacteur a oublié de placer le camp retranché de Zeitenlik !
Une photo nous rappelle que la bataille continue dans la presqu’île de Gallipoli.
L’explosion d’une mine devant Seddul-Bahr. On nous dit quelques mots de l’évacuation de Suvla mais on nous assure que le front est bien tenu au bout de la presqu’île… alors que nous sommes à 7 jours de l’abandon définitif des lieux (suivant la chronologie de la guerre) !
Retour en métropole avec la neige dans les Vosges rendant la vie difficile pour les combattants.
Metzeral le Linge, l’Hartmannweilerkopf, autant de lieux où la bataille continue sous la neige.
Le problème du charbon dont les mines de l’est et du nord de la France qui sont sous contrôle allemand. On a vu dans La Guerre Photographiée du charbon arrivant au port de la Croix Rousse à Lyon, un dessin nous montre l’arrivée du minerai gallois au Havre où le problème de la main d’oeuvre (les hommes sont au front) a été réglé par des pelles mécaniques. On sait aussi qu’on a fait venir des coolies de Chine avec par exemple ces tombes chinoises au cimetière de Mazargues (Marseille) datant de cette époque.
La cathédrale d’Amiens a été protégée des obus allemands par de véritables murs de sacs de sables, dans l’espoir qu’elle ne connaisse pas le même sort que celle de Reims.
Enfin, en ce début d’année 1916, en cette période des étrennes, J’ai Vu n’hésite à faire de la publicité pour ses publications relatives à l’histoire de ces 2 premières années de guerre.
Des ouvrages que l’on retrouve quelquefois 100 ans plus tard sur les vide-greniers et autres Emmaüs.


















