(JOUR 552 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Le roi exilé, Nicolas de Monténégro, arrive à Rome dans le silence et la solitude. Une arrivée non annoncée nous précise le texte, à la gare de Rome où l’attend son gendre, le roi d’Italie. Une affaire de famille, les puissants d’Europe du début du XXème siècle !
Un petit tour dans les Balkans avec la résistance des Monténégrins malgré le départ de leur roi à Rome:
Les Macédoniens, Serbes et Musulmans fuient devant la guerre. Toujours ces mêmes scènes de réfugiés
En Serbie, le pont sur la Morava a été détruit lors des combats et un pont provisoire a été construit par les occupants austro-allemands:
Quand aux Français, c’est un repli à travers les montagne d’Albanie après les revers en Serbie…
avec la neige qu’on a vu dans Sur le Vif d’hier et de partout des paysans locaux…
morts de faim et de froid aux bords des routes et des chemins. Images d’une nouvelle défaite en Orient qui ne dit pas son nom.
En Artois, malgré la neige présente ici aussi, le président de la République Raymond Poincaré visite le front…
et se retrouve à quelques dizaines de mètres des tranchées ennemies.
Une photo bizarre, très confuse, d’un entonnoir de mine aménagé par les Allemands…
dans lequel les hommes qui posent se mélangent aux sacs de sable renforçant les remblais. Il s’agit de l’entonnoir de Font-de-uval, un secteur situé dans le Pas-de-Calais, près d’Houdain et d’Aix-Noulette.
Une carte du Caucase et du Golfe Persique qu’on appellerait de nos jours Syrie,Irak, Turquie…
pour nous montrer le front. Sur la page voisine, Le Miroir nous montre des vues des combats à Kut-et-Amara (noté sur la carte en dessous à droite de Bagdad) Kout-et-Amara.
Aviation britannique et marine sur le Tigre.
Le climat est tout aussi dur que dans les Balkans ou sur le front français mais ici, c’est la chaleur qui contrarie les hommes. Les Indes étant proches, de nombreux combattants britanniques viennent de ce pays. Kut-et-Amara verra la victoire des Britanniques puis un siège victorieux mené par les Turcs et enfin une conquête définitive l’année suivante par les Britanniques.
En quatrième de couverture du Miroir, une intéressante image venue du Portugal engagé du côté des Alliés…
où l’on croit voir dans la destruction d’un dépôt de matériel de guerre à Lisbonne l’oeuvre d’espions allemands.











