Vraiment une bien bonne soirée à l’ancienne caserne des pompiers d’Avignon avec cette heureuse découverte que ce jeu de course des chameaux CAMEL UP puisque, lors de cette course, ces camélidés peuvent se retrouver les uns sur les autres. A moins qu’il faille lire CAMEL CUP, ce qui pourrait être tout aussi bien le titre de cette course, un peu particulière.
Car il s’agit de participer certes, à une course de chameaux, mais aussi à parier sur les résultats de celle-ci. A son tour de jeu, 3 possibilités. Soit faire avancer le chameau que le hasard (une pyramide inversée qui dépose un dé à chaque usage) décide, soit prendre un pari pour la manche, soit déposer une tuile qui rapportera quelques points quand quelques concurrents s’y arrêteront dessus. On peut aussi bien sûr parier sur le résultat final de la course: le premier mais aussi… le dernier.
Une jolie petite pagaille… et des paris qui ne tiennent que le temps pendant lesquels on y croit et sont vite remis en cause.
Des paris qui rapportent beaucoup si l’on devine le vainqueur, un petit peu si l’on devine le second mais font perdre pour les 3 places suivantes. Vous l’aurez deviné, il y a 5 chameaux au départ !
A ce petit jeu, je finis largement devant ayant attendu le bon moment pour parier sur la dernière manche et le résultat final de la course.
C’était le dernier jeu de la soirée. Auparavant, un petit tour dans la salle de gamers n’avait permis de tester un jeu dont les concepteurs pensent trouver éditeur dans 15 jours à Cannes. Intitulé, AVIGNON, puisque la scène se déroule à l’époque de la papauté en Vaucluse, c’est un petit jeu de baston à l’adresse d’un public plutôt jeune, à partir de 8 ans.
Une belle carte de Rome, plus qu’Avignon, à l’époque romaine me semble-t-il, et 4 clans qui s’affrontent aux dés. Pour chacun, 5 tours défendues chacune par un meeple de couleur différente. Des dés spéciaux à 6 faces avec ces 5 couleurs plus un joker multicolore remplaçant n’importe quelle teinte.
A son tour, on attaque un adversaire et si on lui touche son meeple (le dé nous donne la couleur de celui-ci et l’adversaire ne peut le sauver lors de sa réplique), on lui détruit sa tour et on lui fait son meeple prisonnier. On peut également obtenir des renforts et essayer de transformer un prisonnier en lui faisant construire une tour.
A la fin de la manche, comme ci-dessous…
qui intervient quand un concurrent (un clan) n’a plus de bâtiment debout. On prend 2 points par bâtiment restant, un point par meeple (défenseurs restants + prisonniers) ou tours construites; cela permet d’établir un classement. A la manière de SABOTEUR, le premier de la manche pioche 6 pions de victoire et en garde 1 puis passe le paquet au second qui en prend 1 et ainsi de suite, le premier et le second recevant pour l’occasion 2 pions. La partie (de 1 heure environ) se joue 3 manches.
En bas à gauche, mes 4 pions obtenus qui me donnent 9 points pour une place de second derrière le concepteur du jeu. Sympa avec quelques améliorations possibles à réfléchir pour accélérer les manches sur la fin de celles-ci.
Pour continuer la soirée, une partie de MARRAKECH, le jeu des tapis posés par Hassan le sage que les joueurs font promener dans la pièce, un jeu découvert à Cannes, il y a bien 6 ou 7 ans.
Et Ennio nous mit une raclée lors de cette randonnée !
Il fut un peu moins vif dans ce dernier jeu d’ambiance que Nicolas de Jeux Jubil’ anima en fin de soirée pour un groupe d’enfants.
C’EST PAS FAUX…
un quizz à l’envers pendant lequel on gagne quelquefois… en répondant de travers !







