(JOUR 665 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une, un sergent-aviateur G… décoré de la Légion d’Honneur et de la Croix de Guerre, à 21 ans. Oui, très bien, mais pourquoi donc le journal ne dit pas tout simplement qu’il s’agit de Georges Guynemer, dont on parle à longueur d’articles dans la presse ? Le journal se prémunie-t-il ainsi de la censure militaire avant qu’elle ne le frappe ?
Ce numéro de Sur le Vif va se montrer très pédagogique avec de nombreux schémas explicatifs des armements « modernes ». Allons-y !!!
La comparaison de la force de pénétration des obus dans des murs de 90 cm.
Le système d’enclenchement des balles dans un fusil automatique.
Le principe de flottaison et de déclenchement de la mine-torpille Léon.
Les dreadnoughts sous-marins (torpilles).
Le principe de l’explosion des obus fusants et percutants et leur dangerosité.
D’un côté, le magazine nous cache l’identité d’un aviateur que tout le monde connaît, d’un autre, il révèle des secrets militaires qui pourraient servir à l’ennemi ! Comprenne qui pourra !
Retour à Marseille et au passage des soldats russes venus combattre par convention sur le front occidental. Une photo nous montre la distribution des fusils à ces militaires, distribution effectuée par des soldats coloniaux:
Les progrès de la médecine et des prothèses pour les invalides de guerre:
La mise au point d’un bras artificiel destiné à la conduite des automobiles. N’oublions pas que pendant cette guerre, la médecine fit de grands progrès dans tous les domaines, orthopédie comprise, tant il y eut d’estropiés des membres.
La bataille de Saint-Eloi et des troupes britanniques, nous dit-on revenant du front:
et les northumberland fusiliers juste après la bataille victorieuse pour eux. Ce que l’Histoire dit de nos jours, c’est que ce furent certes des Britanniques qui combattirent à Saint-Eloi mais surtout des Canadiens et que les attaques d’avril 1916 furent loin d’être une réussite !
Passons à Verdun et à la grande bataille qui s’y déroule:
A gauche une explosion d’une grosse marmite prise sur le vif, c’est le cas de le dire, depuis un poste d’écoutes et à droite, des tranchées de liaison par où transite la soupe.
La ville et des scènes de destructions, des immeubles éventrés… mais la ville a été évacuée de ses habitants.
Un peu de tout: des scènes de ravitaillement par des formes diverses: chevaux, trais, camions… des montagnes de munitions… un mortier dans une tranchée et un cadavre allemand (bien sûr) disloqué.
Sans savoir si cette vue provient de Verdun,…
un véhicule automobile touché par un obus, ce qui entraîna la mort d’un officier et la blessure d’un homme du rang, le chauffeur du gradé.
Par terminer, des yeux tournés vers le ciel…
ceux de guetteur scrutant le ciel pour y découvrir d’éventuels avions ennemis.













