A nouveau le seul Miroir des Sports pour ce kiosque du mardi 28 juillet.
A la une, Antonin Magne qui se désaltère avant de plonger dans la descente du col du Portet d’Aspet. Vous l’aurez compris, après les étapes de transition entre Nice et Perpignan, les coureurs sont à nouveau entrés dans le dur avec la traversée des Pyrénées.
La première étape pyrénéenne mènera les coureurs de Perpignan à Luchon via…
Villefranche-de-Conflant où la route passe par la porte de la citadelle construite par Vauban…
Fontpédrouse à quelques kilomètres de Mont-Louis…
Porta au pied du Puymorens…
le col de Port plongé par le brouillard comme bien souvent le Tour en juillet dans les Pyrénées…
pour voir à l’arrivée à Luchon la victoire de Ducazeaux au terme d’un rallye de tout de même 325 kilomètres !
Soir 11 heures et 57 minutes de selle pour le vainqueur ! Et encore Le Miroir se félicite qu’il n’y ait pas eu cette année nul drame, et (malheureusement) à peine de l’action dans les premiers cols pyrénéens ! Comment s’activer avec des étapes aussi longues ?
Comment s’activer quand la route est aussi encombrée d’automobiles de spectateurs et suiveurs à l’approche des cols ? Quand on parle du gigantisme des Tours de France actuels, les Tours de l’entre-deux-guerres n’avaient rien à leur envier !
Mais la foule était peut-être plus sage en 1936 et laissait aux coureurs le minimum vital.
Ainsi, au Portet d’Aspet, le solide maillot jaune Sylvère Maes avait-il tout le loisir de mettre pied à terre pour tourner sa roue et mettre un développement plus grand qui le rendrait plus efficace en descente. Certes les dérailleurs existaient mais ils n’étaient pas autorisés dans la Grande Boucle.
Les chutes et les crevaisons, elles, étaient comme de tout temps programmées par la glorieuse et injuste incertitude du sport cycliste…
comme ici Jean-Marie Goasmat tombé dans la descente du Puymorpns ou…
les scènes d’entraide entre coéquipiers belges à gauche et espagnols à droite.









