C’est bien entendu dans le numéro du mercredi 9 mai 1945 de…
que l’on va trouver les articles annonçant aux lecteurs la Capitulation nazie et la Victoire des Alliés.
On a déjà pu voir dans unmondedepapiers des présentations de journaux des 7, 8 et 9 mai 1945, seulement des originaux bien entendus. Ce journal tunisien de l’époque du Protectorat s’est récemment ajouté à la collection.
La une dont on voit ci-dessus la partie supérieure est beaucoup plus sobre que celles des journaux métropolitains. « LA VICTOIRE » est écrit en plus gros que le reste des titres mais les lettres restent dans des proportions raisonnables. On est loin des titres des journaux tel ceux-ci:
Le journal donne la parole, tout en haut de la page au Roi d’Angleterre, au Général de Gaule, au Président des Etats-Unis Truman et plus discrètement, en dessous, au général Eisenhower. Churchill est également présent avec cette citation: « Vive la cause de la liberté ».
Dans la seconde partie de cette une, dans la partie inférieure du journal, des nouvelles militaires avec…
les événements qui ont marqué la Capitulation de l’Armée et de la Marine du IIIème Reich, et…
la cessation des hostilités par les armées allemandes qui combattent face aux Russes, dans les régions de Prague et de Dresde.
C’est en seconde (et dernière) page qu’on peut lire ce qui se passa à Tunis à l’annonce de la Capitulation et de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
La fête dans les rues de Tunis à l’annonce de la cessation prochaine des hostilités, officiellement à 15 heures le jour-même, puis un calme fébrile à l’approche de cette heure historique et l’explosion une fois que le speaker eut annoncé « pour de bon » la fin du plus grand conflit qu’est connu l’humanité. Une fête qui se prolongea tard dans la nuit.
A côté de cette narration est inscrit le programme des festivités officielles qui auront lieu le jour de parution du journal, le 9 mai 1945.
Non loin de cet article, un autre, plus sobre, demande à ce que l’on se souvienne de ce que fut l' »Horreur des camps de la mort allemand ». Il fallait aussi le dire !







