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(JOUR 300 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Vous vous souvenez de la carte du dernier La Guerre Photographiée avec la presqu’île de Gallipoli. Au sud de la carte, les plages de Sidil-Bahr

Le débarquement a eu lieu le 25 avril et un mois plus tard, des images sont dans Le Miroir. Sur la plage, le général d’Amade supervise les opérations après les combats. Ici Sidil-Bahr est devenu

 mais c’est bien du même lieu  dont il parle. Une page intérieure montre des vues du débarquement:

Un débarquement qui ne s’est pas fait la fleur aux fusils !

Les fusiliers marins tiennent bon dans l’Yser, en Belgique…

avec l’aide de terrains inondés qui renforcent la défense de cette zone mais empêchent dans le même temps toute action vers l’avant.

La bataille de Carency ou de l’Artois, on en a déjà parlé. Le Miroir y revient avec deux pages:

On y parle d’une « maison de 1870 », certainement lieu historique de la guerre qui passa par là 45 ans plus tôt. Elle ne semble pas exister de nos jours, non reconstruite après sa destruction de 1915.

Plus loin, en double page centrale, d’autres vues de Carency avec des destructions, des prisonniers, des tombes fleuries, la visite du ministre Millerand:

Le drame du Lusitania avec la photo du principal responsable de cette catastrophe au large de l’Irlande, suivant Le Miroir de la semaine dernière:

Le comte de Bernstorff dans les jardins de l’ambassade d’Allemagne à Washington, puisque l’Allemagne et les Etats-Unis ont toujours des relations diplomatiques normales même si elles sont plus tendus après la noyade des 200 passagers américains du Lusitania.

Les bombardements d’Ypres ont grandement endommagé cette ville belge des Flandres occidentales comme on le voit sur cette page…

et en 1918, elle sera totalement ruinée après encore 3 ans de combats. Les troupes britanniques connaîtront la mort de 250 000 hommes sur les 300 000 qui tombèrent du côté allié. Les civils victimes de ces bombardements…

sont souvent des enfants, à Ypres (haut droit), à Furnes (gauche) et Coxyde (bas droit). des villes de ces mêmes Flandres occidentales martyres.

Dans l’est, en Lorraine, on revient sur le secteur de Bois-le-Prêtre où des combats ont permis au Français d’avoir repoussé les Allemands de quelques hectomètres…

avancée qui sera gommée peu de temps après, en juillet 1915, par une contre-attaque allemande appuyée par les gaz et les lance-flammes.

Des combattants des colonies françaises venus donner leur vie dans le Nord et l’Est de la France et que les Allemands incitent à la désertion. D’où cette photo de propagande:

Comme on l’a vu la semaine précédente, les nouvelles tenues expérimentales pour lutter contre les gaz.

Impressionnantes certes mais efficaces ? Et combien d’hommes en étaient dotés ?

Enfin, le 30 mai, 7 jours après l’entrée en guerre des Italiens, Le Miroir montre toujours les manifestations ayant précédé cette déclaration…

avec des pancartes sur leurs nouveaux ennemis, la triplette des assassins.