C’est le titre d’un des chapitres du livre de souvenirs
édité par le Foyer Rural de Caderousse en 1989. Les relations quelquefois compliquées, souvent apaisées et maintenant quasi inexistantes (si ce n’est pour recevoir les patentes de l’usine hydro-électrique) entre le village et le fleuve.
Un chapitre est consacré à transcrire des témoignages d’anciens sur les inondations et cette phrase un peu fataliste: c’est une année de Rhône (es un an de rose). On entendait aussi quand, à l’automne, un violent vent du sud chariait de gros nuages menaçants sous une chaleur inhabituelle cette autre expression C’est un temps de Rhône! (es un tan de rose). Quelques temps après les pluies diluviennes tombaient à la chute du vent et le Rhône (lo Rose) montait.
Des photos d »époque agrémentent le livre
photo datant des années 60
un enterrement pour lequel Paris-Match a envoyé un reporter en 1960
la construction d’un bastardeu par les pompiers, au Pelori
(500m à droite quand on sort par la porte d’Orange.
Sur cette photo, on voit au centre, devant le camion des pompiers, un peu voûté,
Roger Borel, le cousin, le mari de la nièce de ma grand-mère paternelle, pompier volontaire, agriculteur, chasseur, pêcheur et supporter de l’USC et de l’OM (avec qui j’allais quelquefois au Vélodrome).
Pour ajouter quelques vues sur les inondations, voici des plaques de Rhône du village
devant la mairie
de haut en bas, les crues de 1856, 1840 et 1827 à une époque où les digues n’existaient pas.
En 1856, l’eau arrivait tout de même au premier étage des maisons!
D’autres plaques au bord du petit Rhône, au Pelori justement
les mêmes dates, la plaque la plus basse a été rajoutée après l’inondation de décembre 2003,
il y a tout de même un mètre de moins que celle, historique, de 1856.
La petite dernière plaque, celle du mur du cimetière, placée après la crue de 2003.










