L’image de la couverture montre une bien terrible scène sous des aspects bonhommes: des suspects (comprendre des ressortissants allemands ou autrichiens vivant en France) déportés vers un camp de rétention. Encadrés par de nombreux militaires débonnaires (des territoriaux certainement), ils ne semblent pas présenter un grand danger pour la République. Pourtant, ils vont passer plus de 4 ans, privés de liberté. Ubuesque!
(JOUR 90 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une autre photo montre ces « étrangers suspects »
accompagnés vers les camps. Paranoïa quand tu nous tiens !
Et puisqu’on parle de prisonniers, des vues de Français en Allemagne…
et d’Allemands en route pour le Maroc…
croisant des nord-africains en route pour le front français…!
Un chassé-croisé digne de l’autoroute A7 un jour de départs.
Le magazine fait une part large à la chute d’Anvers et aux destructions de la guerre:
des bombardements
le son du canon
tranchées belges et tranchées britanniques
et les cohortes de réfugiés belges ayant fui les combats.
Ailleurs, on nous montre les Allemands occupant la partie de territoire français sous leur contrôle
qui se sont fortifiés pour se défendre d’un retour des Français.
Des images de blessés
Un peu d’exotisme avec des vues de Sarjevo…là où tout a commencé
un train blindé
On sait que les Allemands amenaient les voies ferrées au plus près des tranchées pour faciliter leur ravitaillement, pour les renforts, pour les blessés et pour l’artillerie lourde sur rails.
Et pour terminer, la traditionnelle composition dessinée par Carrey, image d’Epinal louant la bravoure des Tirailleurs Sénégalais:

























