(JOUR 97 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Ce jeune homme qui vient d’adopter un chien « allemand », c’est le futur grand champion français de boxe Georges Carpentier qui était aux prémices d’une grande carrière et qui allait devenir champion du monde des mi-lourds le 19 octobre 1920. Carpentier servit dans l’armée de l’air et fut blessé pendant la guerre.
Dans la revue, on nous présente 2 autres champions:
le pistard Edmond Jacquelin qui conduisait les voitures
l’aviateur Védrines dont on a déjà parlé et que la presse considérait comme un sportif à l’époque des premiers aéronefs.
Il y a bien sûr la page de la guerre aérienne qui montre la modernité de ce conflit
Pas moins de 5 pages sont consacrées à la Belgique quasiment rayée de la carte de l’Europe: son gouvernement installé au Havre depuis l’envahissement de leur pays, sa famille royale elle-aussi expatriée et ses ressortissants ayant trouvé refuge en Hollande.
Un hommage à des unités combattantes
les marsouins français sur la terre ferme
le dessin de Carrey sur une charge épique des Dragons britanniques
Des destructions de guerre
à Arras et la déroute allemande à Augustovo en actuelle Lituanie.
Le Grand Palais à Paris construit pour les Expositions Universelles est devenu un hôpital de fortune et accueille des blessés
On nous présente un fauteuil
comme étant celui du Kronprinz certainement pendant la bataille de la Marne.
Enfin cette vue, mi-militaire, mi-campagnarde et … mi-sérieuse…
cette immense meule de foin servant de poste d’observation pour un général français non cité, pendant la bataille de l’Aisne. Après tout, quelques années plus tard, c’est aussi du foin qui sauvera Tintin d’une chute d’aéroplane dans le Sceptre d’Ottokar !