Jour de Toussaint 2014.
Les quelques jours sans presse (en ce qui concerne les journaux gardés ou trouvés) du mois d’octobre ont fait que l’on retrouve la guerre décalée vers le nord (la fameuse « course à la mer ») et les combats font rage dans les Flandres belges après la chute d’Anvers (voir l’article sur Le Miroir publié le même jour).
(JOUR 90 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Des nouvelles militaires de la bataille de l’Yser, la première bataille de l’Yser car la guerre y reviendra régulièrement dans les 4 années qui suivent.
communiqués optimistes loin de la réalité.
On y parle même de désertions en masse de soldats allemands….
…conte bien éloigné de la mentalité du soldat allemand… qui même vaincu en novembre 1918 ne se débandera pas.
Une carte en page 2 accompagne la narration de la bataille des Flandres
front qui fait fi des frontières des pays !
L’autre illustration du journal montre en page 4, Odessa où des combats navals ont eu lieu, avec la participation de navires français.
Autre fait d’arme: la prise d’un village par les Dragons à cheval après une charge héroïque. Certainement l’une des dernières charges de cavalerie de l’histoire militaire française, la guerre des tranchées puis l’apparition de la cavalerie blindée (les chars) faisant disparaître cette glorieuse pratique militaire.
Dans les brèves locales, deux textes intéressants:
Un vétéran avignonnais de la Guerre de 1870 se plaint qu’il voit bien trop de jeunes gens valides planqués qui ne font pas leur devoir élémentaire de citoyen: combattre l’ennemi. Et oui, dans toutes les guerres, on trouve des planqués, des fils de bonnes familles bien souvent ! ou des anciens dénonçant de virtuels planqués !
A Montpellier, deux enfants de l’Assistance Publique de la maison de correction d’Aniane (près de Lodève) amenés à la Préfecture pour être incorporés ont pris la poudre d’escampette pour éviter l’Armée…. sans succès. La maison de correction d’Aniane ne fermera ses portes qu’en 1994.








