(JOUR 103 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Le numéro 1 d’un nouveau magazine montrant la guerre « Sur le vif ».
Ces numéros ont été gardés par mes anciens mais ce n°1 a souffert pas mal de sa position préférentielle.
Le journal fait tout de suite un appel à un lectorat potentiel:
celui des familles à le recherche de leurs disparus. En effet le journal se propose d’insérer gracieusement les photos des hommes n’ayant pas donné de leur nouvelle depuis longtemps pour éventuellement recevoir des informations. Un espoir pour les familles désemparées certes, des acheteurs potentiels pour le magazine, des résultats très aléatoires car être porté disparu en 14 est synonyme d’avoir été tué, désintégré par un obus.
D’ailleurs la presse ne se cache plus de montrer la mort, mais une mort propre, des tombes fleuries…
de français…
d’allemands
et même de chevaux, grandes victimes avec les hommes de cette boucherie.
Elle montre aussi les destructions
un quartier d’Anvers
mais aussi ce pillage attribué aux Allemands
Des Allemands que l’on voit en plusieurs endroits:
au front où le casque à pointe en cuir ne protégeait pas le crâne du combattant
en prisonniers (en bas des soldats belges autour d’un des leurs, venant de se faire tuer) ou
en parade en haut avec la formation de brancardiers âgés de 14 ans, en manoeuvres en bas sur de nouveaux canots pliables.
On y voit aussi des fantassins français remarquablement à découvert, on comprend que c’est une scène de manoeuvres
et le roi d’Angleterre, George V, en visite sur le front.












