(JOUR 258 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sur la photo de la couverture, dans un train sanitaire, des combattants du Maghreb, Algériens et Marocains reviennent du front. Ils ont été blessés, peu grièvement à première vue, et partent en convalescence quelques jours avant de revenir en première ligne. Car tel est leur destin.
Ce numéro est consacré sur plusieurs pages aux blessés et au service sanitaire qui les prend en charge.
Tout d’abord, une page pour expliquer la manière dont les blessés sont évacués de la tranchée. En quatre photos… Manifestement, vu le paysage dégagé totalement, la tranquillité des sauveteurs quand ils sont à découvert (3-4), ce ne peut être qu’un exercice du côté de Mourmelon.
Une autre page présente les premiers soins donnés aux blessés sur la ligne de feu. La remarque précédente est encore plus d’actualité.
Plus loin,
les divers modes d’évacuation des blessés vers les hôpitaux de l’arrière. En charrette, en ambulance (celle de l’image 3 a manifestement connu le feu), en train sanitaire, en péniche… Les blessés les plus gravement touchés succombaient souvent dans les ambulances à proximité du front. On peut le lire sur de nombreuses fiches de Poilus… ou le voir dans des fictions dans lesquelles les scénaristes montrent le tri implacable des blessés par le personnel urgentiste.
Enfin, une dernière page de cette présentation photographique des soins apportés aux blessés, les étapes de la ligne à l’hôpital…
Les ambulances sur le quai de la gare (on l’a vu dans une carte de Séraphin), dans une salle de classe ou une église avant le transport en voiture automobile pour les plus chanceux et la prise en charge dans un hôpital parisien.
D’autres vues de cette revue:
Le feu d’artifice des canons de 75 en action à la tombée de la nuit.
La basilique d’Albert et la ville, dans la Somme, connurent de nombreux épisodes guerriers de 1914 à 1918. Au jour de la photo, les combats du 25 au 29 septembre 1914 et les duels d’artillerie de 1915 qui détruisirent l’édifice religieux dont le Vierge dorée resta penchée dans le vide. Par la suite, la bataille de la Somme passa par là en 1916, celle du Kaiser au printemps 1918 et cela se termina par la contre-attaque britannique d ‘août 1918.
Dans une tranchée, deux hommes collaborent pour ce tir (d’entraînement surement).
L’un observe caché derrière un bouclier en métal et l’autre tire en fonction de ces conseils…. Belle théorie.
Un peu de météorologie…
avec cette crue de l’Aisne qui semble importante.
Enfin, une photographie du plus célèbre aviateur français de cette guerre, de nos jours,
Roland Garros.











