(JOUR 264 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Pas moins de 3 pages en comptant la couverture sur le drame du navire de commerce « Falaba » coulé par un sous-marin allemand U-28. Des photos reprises par un dessinateur mais des scènes qui se produiront de nombreuses fois en mer pendant cette guerre.
On nous dit entre les lignes que cette attaque a fait de nombreuses victimes même s’il y a eu pas mal de rescapés mais on ne précise jamais à combien ce nombre s’élève. Cette attaque semble dater du 28 mars et contrairement à ce qui est écrit, les Allemands ont bien laissé 10 minutes (temps insuffisant) pour que le navire soit évacué. La torpille qui coulera ce navire de commerce fera 113 morts sur 250 passagers et membres de l’équipage.
Un as de l’aviation…
Pégoud et un petit texte racontant son exploit au-dessus de Sainte-Ménéhould dans la Marne.
Le très médiatique boxeur Georges Carpentier devant le véhicule dont il est le chauffeur.
L’Alsace, tout au moins quelques villages sont redevenus français.
Ici au village de Niedersulzbach, on peut voir le dessinateur Henri Zislin qui, à l’instar d’Hansi, milita pour une Alsace française par le dessin et au centre du groupe d’enfants, l’instituteur-soldat chargé d’apprendre le Français à des petits ne parlant qu’Alsacien et Allemand.
Pas moins de 15 photos pour célébrer l’occupation du sommet de l’Hartmannswillerkopf dans les Vosges, la montagne « mangeuse d’homme », le Vieil-Armand comme l’ont surnommé les Poilus. Occupation temporaire puis partagée après cette année 1915 d’intenses combats. 15 photos mais pas de vues de guerre.
Berry-au-bac et les violents combats qui s’y sont déroulés.
Des tranchées dans le village, des ruines… C’est dans ce village de Picardie que le 16 avril 1917, l’Armée engagea pour la première fois des chars de combat dans la bataille… pour un échec à cause d’une stratégie mal adaptée.
Le départ de la classe 16 pour les casernes et une instruction militaire avant les tranchées. Avec 8 mois d’avance. La liesse nous dit la propagande du journal. Pas vraiment en regardant les photos. Plutôt de l’attentisme et de l’inquiétude sur les regards de ces jeunes gens. Les wagons ont reçu des dessins à la craie des jeunes gens. Des tags dirait-on de nos jours. C’est à la gare Montparnasse que se passe cette scène… ce qui tend à prouver que les hommes partent vers le sud-ouest pour leurs classes.
Enfin 2 vues de Turquie en dernière page de la revue.
On nous parle de persécution de Chrétiens en Turquie, prélude certainement au Génocide des Arméniens, des Chrétiens d’Orient et des Grecs Pontiques.











