(JOUR 265 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une couverture avec Joffre à une époque où l’on mettait en avant les chefs. Cela changera après la (seconde) guerre quand le Poilu sera remis au centre de l’Histoire grâce aux travaux des historiens !
Comme Sur le vif du 24 avril, le Miroir consacre une page de 6 photos au village de Berry-au-Bac par où passe la ligne de front. des destructions, des tranchées…
Même chose pour le village des Eparges dans la Meuse qui a connu le même sort.
Les Eparges qui connut de violents combats en 1914 et 1915, épisode que Maurice Genevoix contera dans un livre éponyme.
Dans une tranchée,
un guetteur transmet des informations à un téléphoniste qui prévient l’arrière. A la pointe du progrès.
La bataille aux Dardanelles est rude pour les flottes française et britannique.
Le 18 mars 1915, le cuirassé le « Bouvet » a touché une mine flottante et a coulé en très peu de temps, 1 minute environ. Ce que l’article ne dit pas, c’est que cela coûta la vie à 648 hommes du navire. C’est en portant secours à ce dernier (il y eut quelques 75 survivants) que le « Gaulois » fut à son tour mis hors de combat par un tir de l’artillerie côtière turque et son équipage partiellement évacué. Dans un premier temps sauvé, le cuirassé put rentrer à Toulon pour y être réparé. Il connut le même sort que le « Bouvet » en décembre 1916 en mer Egée, atteint par une torpille.
Sur une page, le Miroir présente des mots envoyés par les Allemands dans les lignes françaises pour inciter les soldats à déserter.
Un mot pour inciter les Français à se retourner contre les Britanniques.
Deux autres pour demander aux troupes nord-africaines (Mahométanes) de se débander.
Une affiche proposant une armistice…
Le journal parle également de l’Hartmannswillerkopf comme Sur le Vif.
Trois vues, ces chasseurs alpins sous les sapins, des tranchées dans la neige… des moments de calme entre les combats.
Autre sujet déjà lu hier, le départ de la classe 16.
Un départ plein d’entrain dit la légende. On peut lire un A Berlin écrit sur une porte d’un wagon.
Ce qu’il reste d’un avion allemand abattu par Roland Garros.
Enfin, ce numéro comporte un petit supplément de 4 pages parlant de la victoire des Russes sur les Autrichiens à Przemysl, ville située actuellement au sud de la Pologne. Les Russes assiégeaient la ville depuis octobre 1914. Elle tomba le 22 mars 1915 affamée par le blocus. La bataille de Przemysl fit 115 000 morts pendant cette période.













